Les mots étaient sortis de ma bouche contre mon gré, je le regrettais aussi tôt mais j'étais trop énervé pour m'excuser. Les personnes assises dans le bureau sont choquées, et le docteur l'est aussi.
-qu'est-ce qui vous prends mademoiselle Zara? vous vous croyez où comme ça? s'énerva-t-il.
-ce qui me prends!! Vous vous foutez de moi depuis le début, et vous me demandez ce qui me prends?
-de quoi vous.....
-ne faites pas celui qui ne comprends pas, je sais que vous connaissez la raison pour laquelle toute ma vie a basculé, j'ai fait des recherches et ça m'a mené ici chez vous, j'ai haussé le ton.Je le vois soupirer et baisser la tête.
-euh veuillez m'excuser, suivez juste mes conseils et ça ira, on se revoit la semaine prochaine.
Il demande respectueusement aux personnes qui étaient là de partir, ceux-ci ne trainent pas et sortent à la quatrième vitesse. Nous restons seuls, il se dirige vers la porte pour la fermer avant de lâcher un long soupire.
-asseyez vous s'il vous plait.........ce serait bien aussi que vous vous calmiez, dit-il calmement.
-*il se moque de moi!!! que je me calme??*, ......... Je lui lance un regard mauvais avant de m'assoir et de soupirer pour me calmer.Il s'assoie en face de moi et entre croise ses doigts et me regarde. Il a une expression compliquée sur le visage même son regard semble complètement perdu, je n'y comprends rien.
-j'aurais vraiment préféré que ce jour n'arrive pas, et j'aurais aimé ne pas être la cause de tout ça ou plutôt le médiateur de votre malheur.....
-je n'y comprends rien vous savez, que s'est-il passé ce fameux jour.....-..............oui ce fameux jour, le 22 décembre, je me souviens parfaitement de cette date aujourd'hui mais à l'époque je ne savais pas qu'elle allait me hanter après. C'était une journée comme les autres, une journée où je combattait encore contre les fatalités du monde, des maladies et parfois la mort. Vous étiez venue à mon bureau une semaine auparavant je vous avait fait des examens et vous deviez revenir prendre vos résultats.
Pour moi vous étiez juste une patiente comme les autres et surtout vous n'étiez pas la première dans cette situation mais je ne savais pas que cela vous ferai autant de mal, jusqu'au soir où on vous ramené morte. Je me suis sentis tellement coupable, je me suis dit que j'aurais surement dû cherché à vous aider, mais je m'étais directement dit que la fille d'une famille aussi riche aurait tout le soutient et les soins nécessaires..........je m'étais trompé, non seulement vous étiez morte mais vous étiez ainsi parce que vous vous étiez fait ça vous-même.
Sur le coup j'ai compris que j'avais failli à mes devoirs de médecin, car j'aurai dû vous proposer mon aide, mais je ne l'ai pas fait. Tout était ma faute, je vous avais tuer. Alors je me suis juré de faire l'impossible pour vous sauver et racheter mon erreur, et ça a marché, pour une raison que je ne peux expliquer toutes les circonstances ce jour là étaient d'avis pour vous sauver.
J'étais sûr que je pourrais me racheter, j'en étais même convaincu mais à votre réveille, vous étiez amnésique, je devais encore porter le poids de votre état, vous alliez me détester mais je n'ai pas pu vous le dire, j'ai gardé le silence en sachant que lorsque la vérité éclatera vous me haïrez. Mais vos parents n'étaient pas au courant de votre état alors pour respecter votre volonté je n'ai rien dit jusqu'à aujourd'hui.
J'avais écouté tous les mots du médecin et j'avais fini par comprendre ce qui avait fait autant basculer ma vie, mais je ne voulais pas l'admettre alors j'avais besoin qu'il me le dise, besoin de l'entendre.
-J-j'ai entendu tout ce que vous avez dit........mais vous ne m'avez pas dit exactement ce que vous m'aviez annoncé.
Le docteur lève les yeux vers moi, ces derniers sont complètement rouges,il a l'expression d'une personne torturé et je sais que ma question lui fait du mal. Il avale difficilement sa salive et prends une grande inspiration.
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Ce n'est pas mon CORPS!
Novela Juvenil-aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh ces cris venaient de la chambre d'hôpital de ma fille, je me precipitais dedans pour savoir pourquoi elle hurlait. En pénétrant dans la chambre, je la vis écœuré en se regardant dans un plateau qu'elle avait en...