Ce sillon qui se creuse doucement sur tes joues
Ces cris silencieux et ces murmures aux secours
Tu mens, tente de les cacher mais en vain
Ces poussières imaginaire aux détours d'un train
Ceux qui piques, qui blessent, et qui brûlent
Qui caressent, qui apaisent, mais qui hurle
Ceux qui crépitent sans bruit
Dans la nuit où sous la pluie
Cette aide que tu recherches sans cesse
Tes pleurs la remplacent et sont ton ivresse
Alors tu met le feu à toute cette colère
Cette haine que tu gardais pour toi même
Tu relâches tout, libère la bête, et devient reine
Et lorsque les flammes viennent à s'étouffer
Tu rajoutes du carburant sur ce tas détrempé
Tu libère le moindre grain qui sommeille en toi
Tu cherches le combustible adéquat
Celui qui restera
Et qui s'embrasera
Qui se trouve dans le dédale de ton toi
Qui est l'abri mais n'as pas de toit
Et tu cherches dans ce bordel qu'est ta conscience
Tu trouves l'aiguille et tu trouves un sens
Alors tu t'arraches à cette tourmente violemment
Tu arraches même littéralement
Tu plantes l'aiguille dans ta peau
Tu te défoules et elle part en lambeaux
Mais te voici fasse aux faits accomplis
Une baignoire tapissée de ton sang
Tes yeux se perdent dans ce combustible encre
Et tandis que ton regard commence à se brouiller
Que tes muscles se relâchent et que tombe l'aiguille d'acier
Toi tu pars dans les limbes le sourire aux lèvres
Tu t'es retrouvée, le feu s'est éteint, tu es prête à prendre la relève
---
Issu d'un défi artistique à thèmes imposés sur Twitter.