·◊· Chapitre:9 ·◊·

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Dans une grande salle avec des estrades, une petite fille chante de tout son coeur. La grande porte claque, laissant entrer un homme en uniforme militaire. « Papa! » S'exclama la petite bouille blonde à la vue de ce grand homme. Une femme blonde s'introduit dans la pièce, les larmes aux yeux, émut par la tendre scène qui s'accomplit devant elle. L'homme revient sur ses pas, la petite entre ses bras, prend la jeune femme par la taille et sort du théâtre. J'ai les larmes aux yeux, devant moi vient de se jouer, l'une des phases les plus importantes de toute ma vie. Je me revois petite fille blonde, sage, mignonne et gentille. Un chaud après-midi d'été. Mon père en permission occasionnelle m'avait emmené dans une petite salle. Des énormes casques ornaient nos oreilles, devant nous des personnages en cartons; autour de nous des amis qui rient en nous voyant tous les deux. L'homme blond regarde sa petite entrain de se concentrer. Entre ses petites mains de princesse se trouvait un gros revolver qui semblait trop lourd pour elle. Un bruit sourd retentit dans la pièce suivit de plusieurs semblables. L'homme court vers sa fille et la prend dans ses bras avant de la faire voler dans les airs au son des rires et des joies. Il l'a félicite. Pourquoi? Elle a touché à 5 reprises le coeur et 3 la tête du mannequin. A ce moment-là elle avait 5 ans. Des images défiles sur ses années avec mes parents dans une petite maison en bordure de forêts. Les images s'arrêtent sur un soir, un soir où mon père venait de rentrer de permission avec, cette fois, un de ses camarades de combat.

« ???: Tu ne devrais pas y aller et tu le sais! S'exclama un homme brun

Papa: Mais je ne vais quand même pas gâcher la soirée de ma fille pour de simple menace. S'amusa le père en faisant un sac. Tu peux me passer ça Jack?

Jack: nan mais tu te rends compte de ce que tu fais là!

Papa: Ecoute Jack ce ne sont que de simple menace, tu sais bien qu'on en reçoit souvent dans notre métier!

Jack: Je le sais très bien mais là ça semble très sérieux, Jude!

Papa: Jack, j'en ai parlé avec Layla et on a prit une décision ensemble!

Jack: Et tu t'es pas posé la question qu'elle le faisait pour Lucy ?

Papa: Oui peut-être bref je ne te demandes pas ton avis! »

Jack fît un mou et s'en alla, laissant sa place à ma mère, Layla.

« -Ça va aller chéri? questionna ma mère.

-Mais oui ne t'en fais pas! La rassura mon père avant de l'embrasser. »

Je vois mon père poser son sac dans l'entrée et m'appeler. Une petite fille blonde en cape noir court dans les escaliers et finit sa course en sautant dans les bras de son père. Jack prend le sac le mon père pour le mettre dans une grosse voiture. Mon père invite ma mère à entrer dans la voiture et m'installe à l'arrière à côté d'elle. La voiture roule à toutes vitesses et arrive, finalement, devant un bâtiment. On entre; les murs sont teintés de doré et de rideaux rouges. Devant nous s'élève une immense scène avec un micro au milieu et un piano sur le côté. Une dame vient me chercher. Oui je m'en rappelle c'est Diana mon ancien professeur de piano et de chants. Elle m'attire derrière un rideau rouge, enlève ma cape pour laisser place à une adorable petite robe rouge. J'attends là pendant quelques instants, j'entends mon prénom et mon nom qui s'élève dans l'immensité de ce lieu. Le rideau se lève; le piano est devant moi, un micro juste au-dessus et je reste là. Je suis paralysée, je me demande ce que je fais là, je cherche dans cette étendue de personne des regards. Ceux que je connais par coeur et qui, je le sens, pourront me permettre de chanter. Je vois des mains s'agiter, mon père, ma mère, ils sont là et me sourit en criant mon nom. Je leur sourie et pose mes petites mains délicates sur les immenses touches noires et blanches du grand piano. Je chante et joue la chanson que j'ai appris mais aussi celle que je dédis à mes parents bien aimés. Je m'arrête, un silence qui me paraît interminable s'en suit puis une orde d'applaudissements. Je salue; le rideau se baisse; je cours dans les couloirs à la recherche de mes parents. Je passe à gauche, puis à droite en espérant les entrevoir. Je vois la silhouette de mon père au loin, je me mets à courir de plus belle. J'entends un bruit sourd qui retentit dans ma tête, je m'avance non pas sans prudence. Je vois ma mère allongée au sol, je me précipite vers elle. Je la regarde; elle me regarde et lâche un intense sourire avant de se tordre de douleur. Je cherche d'où peut bien venir sa douleur et je remarque un liquide rouge entourant le corps de ma mère, je ne comprends pas ce qui se passe et lui demande de ma petite voix enfantine: « Qu'est-ce que t'as maman? ». Celle-ci ne me répond pas et se contente de crier mon nom, c'est alors que je vois un homme cagoulé se précipiter sur moi à vive allure. Il tente de saisir mon bras mais je m'échappe en lui filant un coup de pied pour me réfugier contre ma mère. Alors l'homme pointe son arme vers moi, j'entends le même bruit sinistre que tout à l'heure, j'entends quelqu'un m'appeler et je vois une ombre passé devant moi. Je ne sens rien, rien du tout; j'ouvre les yeux et vois avec stupeur que je suis en dessous de mon père, je l'appelle mais il ne me répond pas alors je me dégage. Je vois l'ami de mon père arriver à vive allure et crier nos prénoms: « Jude, Layla, Lucy! ». Je me retourne vers lui; en pleurant je le regarde. Il me prend dans ses bras, jusqu'à ce que j'entende une voix très faible m'appeler, je me retourne. C'est ma mère, elle prend ma petite main fragile et dans un dernier soupir lâche ceci: « Ma petite Lucy, prend ce collier on devait te le donner après ton concert alors tiens. Elle fait une pause, fatiguée, avant de reprendre. Ne soit pas rancunière, tu es une fille forte et tu pourras toujours compter sur nous. On t'aime ma puce! Et n'oublie pas la mélodie...» Je la vois fermer ses yeux, lentement. Puis l'ultime coup de feu que mon oreille pût entendre, retentit, suivis d'un éclat de voix puis de sanglots, des pas rapides, des bruits de luttes et puis plus rien. Je me réveille dans une chambre blanche, je vois Jack, il me rappelle tout, me dit que je suis ici depuis un an dans le coma. Je soulève mon tee-shirt, amenant le rouge aux joues de Jack, je vois un pansement orner mon côté gauche. Jack voyant la drection de mon regard : « Ça te fais mal?... C'est pas passé loin du coeur tu sais!... C'est un vrai miracle que tu sois là!... Tu sais, c'est peut-être Jude et Layla qui t'ont aidé... ». Les larmes que je retenais, ne tiennent plus, je me rues dans les bras de Jack qui me saisit et nous pleurons tous les deux. A cette époque j'avais maintenant 5 ans et Jack que je considérais comme mon frère avait 19 ans. Autrefois, il avait été prit sous l'épaule de mon père. Des images défilent, Jack et moi vivons dans un petit appartement puisque la maison était trop importante pour deux. Il vient me chercher en cours et parfois repart en mission. Mais quand il revient on s'amuse, regarde des films, va au parc, à la piscine. Malheureusement après une mission c'est une lettre que je reçus: Jack a disparu en mer pendant sa mission après une attaque sur le navire qui le ramenait. Les images changent, la petite fille devient plus grande et ne chante plus. Puis un autre événement s'accentue. La petite blonde porte un robe rose avec des lunettes rouges, elle marche lentement dans les couloirs avec des livres entrent ses bras. Une bande de garçons passe à côté d'elle et font tomber ses livres en l'injuriant: « Bouh elle est l'aide cette fille! » « Mais c'est la fille qui n'a pas de parents! ». Puis ils passent leurs chemins et reviennent avec d'autres insultes « Espèce de blonde écervelée! »« Bouh tes parents t'ont laissé tomber parce que tu étais trop laide et que tu leur faisais honte! ». D'autres personnes passent mais personne ne la voit, même pas ses professeurs, elle est tout le temps à terre mais ne dit rien, ne bronche pas et se tait. Au lieu de se relever et leur faire face elle sort un petit objet de sa poche et en l'amenant près de son coeur, le sert de toutes ses forces. Au loin un petit garçon aux cheveux blonds regarde la petite fille et ne sait pas quoi faire pour l'aider. Les images continuent leur course folle et s'arrête à nouveau. La petite fille blonde est un peu plus mature mais les persécutions n'ont pas cessé. Ce matin est particulier, un des matins les plus détester par la blonde: la rentrée de sa 6ème. Elle passe la porte de sa classe et s'assoie devant, juste en face du bureau du professeur comme d'habitude. Elle s'attend à être seule comme tous les jours de chaque année de sa vie maussade. Elle entend une chaise grincer sur le sol de sa nouvelle salle de classe. Elle tourne la tête et voit une jolie tête bleue, la regarder en souriant. Elle lui dit son prénom et la blonde se présente aussi. Elles passent la journée en riant de bon coeur sous les regards remplis de mépris de ses anciens camarades de classe. Elles finirent par se séparer après un dernier éclat de rire avant de rentrer chacune chez elle. Lucy marche seule dans une rue mais contrairement à son habitude elle sourit et est rayonnante de joie. Elle marche, entend des cris et se retourne pour voir dans une impasse sombre son amie bleue recouverte du même liquide rouge que celui de ses parents. Elle la regarde, effrayée, voit des personnes s'enfuirent en courant. Elle s'approche apeuré et pleure de toutes ses forces en appelant au secours. Une ambulance arrive, la petite s'enfuit, ayant peur qu'on lui disent quelques choses sur le fait qu'elle habite seule. Elle court de toutes ses forces jusqu'à arriver à son appartement voir quelques photos. Le lendemain la professeure fait une annonce: «Comme vous devez le savoir, votre amie Levy McGarden est à l'hôpital après s'être fait attaquer et sauvagement agresser hier dans la soirée, ses jours ne se comptent plus que sur le bout des doigts. ». J'écoute la prof, je tourne le regard et le dirige vers l'extérieur. Le sonnerie retentit, c'est la fin des cours, je pars tranquillement seule dans les grandes rues de cette ville immense. Je sens des regards me poursuivre, j'accélère, repense à ce qu'il sait passé pour Levy, j'ai peur, je cours à toutes allures, je me perds et tombe devant un grand bâtiment flippant au premier abord. Je lis ce qui figure au dessus de la vitrine: « Deviens fort pour décider de ton avenir! ». Je n'ai pas besoin de réfléchir, ma décision est déjà prise. Les images recommencent à défiler à une allure folle, la petite blonde grandit, n'est plus allée l'école depuis ce jour fâcheux. Elle passe sa vie dans ce bâtiment qu'elle trouvait autrefois terrifiant et qui est devenu à présent comme sa seconde maison. Elle a poursuivis ses cours jusqu'à sa 3ème à domicile, à travailler toute seule. Elle est seule mais s'en fiche. Les années ont passées et la jeune fille a totalement changé. Les images continuent jusqu'à sa rentrée en dernière année de collège. Elle traverse les grilles de son ancienne école, un casque sur les oreilles. Des regards se retournent sur son passage, des têtes lui reviennent en tête une crainte l'envahit, mais elle se rappelle tout ce qu'elle a parcourut pendant ses trois dernières années et porte à son coup, pour serrer dans le creux de sa main, le même bijou de toujours. Elle redresse la tête et avance avec assurance. Elle regarde sa classe attitrée et prend les longs escaliers. Elle arrive enfin devant la porte de sa classe, elle entre, aperçoit des têtes qui ne lui sont pas inconnues. Elle s'installe tout au fond de la classe et le prof entre. Il se présente comme étant le professeur Gildarts. Moi je reste au fond de la classe et je ne bouge pas. Il décide de faire un tour de la classe en faisant l'appel. Il appelle les uns après les autres, je me rappelle de certain mais n'est aucune rancune envers eux. Puis vient mon tour : « Lucy Heartfillia ». Je me lève pour la première et dernière fois de l'année à l'entente de mon prénom. Je sens des regards peser sur moi et des voix siffler à mes oreilles : « Mais on l'a connaît! » « C'est pas la fille qui a disparut il y a trois ans? » « Tu veux dire celle qui est parti sans rien dire et n'est jamais revenu » « Mais c'est elle! La petite blonde en robe rose bonbon et lunettes rouges » « Elle a changée! C'est fou! ». Puis le prof les rappelle à l'ordre mais pas assez tôt, je les ai entendus. Oui j'ai entendu ce qu'ils venaient de dire: « Ah te revoilà blondasse à lunettes. On te retrouve enfin. On va pouvoir lui flanquer une correction tout à l'heure! ». J'ignore mais j'y songe. La fin des cours retentit, je prends mon sac, mets mon casque et me dirige vers la sortie. Je regarde au dehors et cherche le chemin que je dois prendre. Je sens une main mettre à terre mon sac, je le ramasse et commence à passer la porte. A peine dehors des garçons, au plutôt ces garçons, me barrent la route. L'un commence à m'injurier: « Bah alors la blondasse est de retour!? ». Je ne dis rien et celui-ci tire sur mon casque pour le faire tomber, ce qu'il arrive très bien à faire. J'entends des personnes murmurer autour de nous et leurs regards se poser sur moi. Le gars reprend en me tenant cette fois par le col: « Alors blondasse, tu essaies de me défier? T'as oublié qui on était ou quoi? » J'entendais les rires de ses acolytes et je ne disais rien j'écoutais tout simplement. « Tu crois quand enlevant tes lunettes, ayant les cheveux en pagailles avec un sweet dégueulasse, des gros bracelets à tes poignets, tu nous feras peur? Tu es toujours la même mauviette qu'avant! » Il rit encore mais je ne réponds rien et j'écoute tout: les rires, les cris d'exclamations, les peurs de certains et la pitié des autres. J'entends pas loin, une fille retenir un gars. Mon harceleur me regarde et voyant que je ne réagis pas commence à s'énerver: « Alors tu ne dis rien? C'est bien ce que je me disais sous tes airs de fille terrible est en faite une toute petite mauviette blondasse qui a peur de tout! Tiens prend ça sale ordure! ». Je vois sa main arriver, j'entends l'autre gars qu'on empêchait de m'approcher s'avancer en courant, je le vois lever son poing. La main de mon agresseur se retrouve sur mon ventre mais ne s'enfonce pas dans mon ventre, je stoppe le garçon qui s'était échapper avec ma main, mon agresseur redresse la tête stupéfait, mon sauveur me regarde ne comprenant rien. Mon agresseur reprend sa main en criant de douleur, le sauveur s'est calmé et moi je prends mon sac et ramasse mon casque pour reprendre ma route. Je commence à marcher et mon agresseur reprend : « Tu vois t'es qu'une faible tu t'enfuis sans même combattre! » Je continue ma marche sous les regards des élèves et le silence qui les entourent. « Il te faut une motivation pour te battre? Très bien et que penses-tu de cette date: 5 septembre 2011? » Mon sang ne fît qu'un tour, cette date n'est autre que le jour de l'agression de Levy. Je ne me retourne pas et continu à avancer sans me retourner. Je connais ma puissance et sais que je peux être très dangereuse. Mais je sens des mains m'attraper par dernières et me tirer vers elles. Puis des coups s'en suivirent, j'entendais mon ex-sauveur se débattre à nouveau et ses amis grincer des dents. Je ne faisais rien et je me retrouvais à genoux après un coup de pied sur le derrière de mes genoux. « Bah alors tu ne dis rien! » J'écoutais mais je ne disais rien, il mit son bras sous mon coup et commençant à resserrer l'étreinte, me chuchota à l'oreille: « C'était nous cette fois là! » suivit d'un petit rire sadique. Je ne faisais que me remémorer le visage de mon adorable amie. Puis le gêneur me regarda en espérant que j'allais capituler mais il pouvait toujours courir: « Alors tu vas enfin te rendre à l'évidence que tu n'es qu'une mauviette?! »J'ai une grande patience et aussi d'autres choses à faire. La jeune blonde leva la tête et lança un regard meurtrier à ses adversaires. Une flamme brillait dans ses yeux. L'agresseur fût surpris mais n'eût pas le temps de dire quelques choses qu'il s'était retrouvé les quatre fers en l'air, après être passé au dessus de l'épaule de la jeune fille. Les autres gars voulurent l'atteindre mais elle sauta sur un mur pour ensuite atterrir sur les épaules des autres gars et les laisser au sol en piteux états. La jeune fille ramassa ses affaires sous les regards effarés des élèves qui l'entouraient. Les images continuèrent à défiler et la jeune fille restait seule en rejetant toute forme de sympathie avec les autres. Elle était devenu, la crainte de tous et insociable. Personne n'arrivait à l'approcher. Ces ennemis avaient été renvoyés. Les images continuent à défiler et s'arrêtèrent. Deux ans s'était écoulés depuis la bagarre, les craintes étaient partis, les amis n'apparaissaient toujours pas et Lucy était devenu une inconnue aux yeux de tous dans sa division de première. La jeune fille est dans une grande salle de son école. Elle regarde autour d'elle et avance. Elle arrive devant un grand piano aussi poussiéreux que cette salle, elle le regarde et dans un soupir se demande : « Serais-je encore capable d'en jouer? ». Elle regarde ce piano aussi solitaire qu'elle, soulève le plateau et frôle les touches du bout des doigts avant de le refermer : « Ça ne sert à rien! ». Et elle s'enfuie en courant. Des images continuent de se montrer, je les vois et elle s'arrête peu de temps après. Je me rappelle très bien de cette fin d'après-midi. Lucy se dirige aux pas de course vers une grande salle. Elle ouvre la porte laissant se dévoiler une immense salle, poussiéreuse mais possédant une véranda rendant cette endroit encore plus magique qu'il ne l'est déjà. Elle s'approche et entend quelqu'un gratter une guitare. Sa main se porte à sa bouche quand elle reconnaît cet air. Des larmes commencent à couler. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que cette chanson est la dernière qu'à écrit sa mère avant de mourir; elle l'avait fait en pensant à son mari et à sa fille. La personne ne chante pas mais fait glisser ses doigts sur le guitare qui donne naissance à une musique mélodieuse.

Autrefois je n'aurais jamais fait ce qu'il va s'en suivre. La personne mettait tellement d'émotions dans ses notes que je n'ai pas pu m'empêcher de libérer ce que je m'étais interdit depuis ce soir-là.

Elle s'est appuyé contre la porte et en ouvrant sa bouche a fait jaillir une voix angélique qui implorait sa sortie. Le guitariste fût au début surprit mais rapidement il finit par être envouté par cette voix jaillit de nul part.

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Là il va faire comme s'il y avait une guitare qui jouait bonne chance à votre imagination. 

Il allait se redresser mais la blonde lui fît une demande: « S'il te plaît ne te retourne pas! ». Le jeune guitariste ne comprenait pas ce que lui disait sa chanteuse: « Pourquoi? » N'entendant pas de réponse il insista: « Pourquoi tu ne veux pas que je te vois? ». La jeune fille avait pleuré à chaudes larmes pendant qu'elle chantait et n'arrivait pas à répondre mais elle finit par capituler: « Je ne préfère pas que tu saches qui je suis. ». Le jeune homme ne trouvait pas cette réponse satisfaisante: « Mais pourquoi? ». Lucy perdit patience : « Je ne préfère pas parce que je ne veux plus chanter c'est tout, alors ça sera la dernière fois! » Le jeune guitariste reprit son sérieux et finit par se rendre à l'évidence: « Ouais je peux comprendre, généralement je ne joue jamais de la guitare en présence d'autres personnes. Alors je peux te comprendre et moi aussi finalement je préfères que tu ne me vois pas. ». Après ça il n'entendit rien et commença à ranger sa guitare. Un : « S'il te plaît j'ai une dernière chose à te demander: ne joue pas cette chanson si tu n'as pas d'émotion à transmettre car cette chanson a été écrite par un coeur conquis! », une porte qui claque et un soupire de la part du jeune homme fût les dernières actions de cette pause. Les images continuent leur route en retraçant mon passé que j'espérais voir disparaître pour de bon. Elle se stoppe à nouveau et cette fois pour la dernière fois je le sens. C'est apparemment quelques mois après ma rencontre avec le musicien. La jeune blonde sort de son lycée. Elle marche, toujours avec comme seule compagnon sa musique qui retentit dans sa tête et atteint son coeur au plus profond d'elle-même. Un cliquetis de fer, une fille à terre, des gars avec des barres de fer est c'est repartis pour un tour. Lucy se rappelle de la personne qu'elle n'a pas pu protéger à dans un moment pareil et ses nerfs lâchent, plus rien ne peut la retenir. Elle avance balance son sac à terre, sort des linges blancs de ses poches, les enroulent autour de ses poings et court en direction des agresseurs de la petite fille à terre. Elle file un gros coup dans la poire d'un gars à capuche, un pied bien placé à celui qui tient une barre de fer et enfin fait un croche patte suivis d'un coup de coude dans les côtes au dernier de bandits. Elle s'approche de la jeune fille, lui tends sa main et l'invite à se lever et celle-ci part en courant sans remercier sa sauveuse. Derrière elle, une main la saisie, un homme avec une barre de fer se dresse devant elle. Elle s'élance vers lui et lui donne un coup avec son épaule qui le projète sur la chaussée. Un bruit de barre de fer qui tombe, un klaxon de voiture, un « Attention » féminin, un homme à terre qui se relève en regardant autour de lui pour apercevoir une jeune fille blonde dans un bain de sang, inconsciente. Voilà comment je me suis retrouvé dans le coma, j'ai secouru un homme qui ne le méritait peut-être pas mais je n'ai pas réfléchi et j'ai foncé. Je reste quelques minutes éveillées, mes agresseurs s'enfuient sauf celui à qui j'ai sauvé la vie qui sort un portable et appelle quelqu'un je ne sais qui puisqu'un noir intense m'a entouré avant que je ne puisses savoir.

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L'amour de ma vie...de ma mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant