Chapitre 1:

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Je finissais de faire mon sac et vérifiais que personne ne se douterais de mon départ puis partit en direction du couloir qui est l'entrée du labyrinthe pour moi mais qui seras leur sortie plus tard. Je tremble non de peur mais plus tôt d'impatience, oui je sûrement folle, j'ai hâte d'arriver dans le labyrinthe et de voir leurs tête... C'est vrai que ce n'est pas tous les jours qu'ils vont voir un nouvel arrivant qui provient directement du labyrinthe mais bon je n'en pouvais plus de les voir mourir un par un, en plus ils y ont envoyé mon frère alors j'ai décider de me bouger le cul et d'aller les aider à sortir de ce trou à rats. Je ne pense pas que se seras facile de sortir parce qu'il faut un code mais je ne le connais pas... bref, ce soir la section sept est ouverte, alors il n'y aura pas de griffeur dans la tanière ce qui me permettra au moins de ne pas mourir dès mon arrivée. Je suis devant la porte de ma future prison, je souffle un coup, ma main droite se dirige instinctivement vers ma ceinture pour vérifier que mon arme y a bien accrochée et ensuite vers mon dos et entre en contacte avec ma lance. Puis j'ouvre la porte et m'enfonce peu à peu dans la pénombre, je sens un courant d'air, je suis donc presque arrivée, quelques minutes plus tard, je lève la tête et voit enfin le ciel rempli d'étoile, un grondement affreux se fait entendre je sursaute et me retourne, il n'y a rien je réfléchis quelques secondes pour me rappeler que les murs du labyrinthe bougent la nuit, je me mets donc à courir pour éviter de rencontrer un griffeur et suis mon instinct. Au bout d'une demi-heure j'entends des cris au loin... Il y a des gens dans le labyrinthe, mon pouls commence à accélérer et je cours en direction de ces cris, je me retrouve devant un nouveau couloir où il y a au bout deux mecs qui tirent sur une espèce de corde en lierre chelou. Je décide donc de les interpeler.

-Hé !!

Ils se stoppent et me regardent totalement éberlués. Je me retiens d'exploser de rire avec grand mal ils ont l'air totalement effrayés les pauvres ... Je vois un griffeur arriver de l'autre côté et un des deux gens qui tente de s'échapper mais l'autre le retient en lui disant que c'était presque bon, alors gentille et adorable que je suis (et sans doute un peu suicidaire) je dégaine ma lance et court vers le griffeur, mais en passant devant les deux gens je me stoppe et me paralyse...

-T...Thomas...

Il se retourne et me regarde bizarrement comme s'il ne savait pas qui j'étais...

-ATTENTION !!

On m'avait projetée à terre, je relevais la tête et je vis que le griffeur avait bougé il était maintenant à l'endroit où j'étais il y à, a peine quelques secondes puis une main apparue devant mon visage, le mec qui me l'avait tendue était asiatique et me regardait inquiet,

-C'est bon on peut y aller Minho !

Le prénommer Minho détourne son regard du miens vers son ami puis le reporte sur moi,

-Okay Thomas ! Je ne sais pas qui tu es mais suis nous si tu veux pas crever pour l'instant mais je te préviens t'auras droit à un interrogatoire demain matin !

-No problémo !

Dis-je en attrapant la main qu'il me tendait pour que je puisse me relever. A peine remise sur pieds qu'on tapait déjà un sprint pour éviter de finir en dîner, et, une fois sûrs d'être à l'abris ils me regardèrent en mode « t'as intérêt à parler ». Ce que fit à contre-cœur.

-Bon je suppose qu'il va falloir que je me présente...

-T'as plutôt intérêt ouais... Ils l'avaient dit en cœur c'est si chou ... nan je déconne...

-Okay alors pour commencer je m'appelle Juliette...

-Ouais et donc ? Avais dit Minho.

-Et donc la politesse voudrais que vous présentiez aussi peut-être nan ?

-Oh c'est bon arrêtez-vous vous deux, je ne pense pas que vous souhaitez être remarqués par les griffeurs alors baissez d'un ton, moi c'est Thomas.

-Ouais, ouais moi c'est Minho... Mais je peux savoir pourquoi t'as beuguée quand t'as vue Thomas ?

-Il ressemble à quelqu'un que je connais...

-Hum...Il n'as pas l'air convaincu merde... Et tu fais quoi ici ?

-ça je voudrais en parler avec votre chef demain matin...


Le Labyrinthe ...Where stories live. Discover now