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Moi : Safiya ?

Elle : Il .. il ont prit

Elle pleurait

Moi : Qu'est ce qui se passe ?

Elle : Yanis

Moi : T'es où ?

Elle : Aa .. a .. maison

Moi : Bouge pas j'arrive

Au même moment Marie se lève au même moment

Elle : T'es déjà réveiller ?

Moi : Oui je vais pas en cour

Elle : Tu va ou

Moi : Chez Safiya elle a besoins de moi je sais pas ce qui se passe

Elle : D'accord pas de soucis je t'enverrai les cours au pire

Moi : Merci

Je lui fait un bisous et je part rapidement.

Deux heures de route en plus c'était bouchée je petait les plombs. Elle pleurait et me disais Yanis peut être qu'elle l'a vu bourré je sais pas mais fallais que je la voit.

J'arrive en bas de chez elle il devait être 9h/10h. Je me gare rapidement et je monte chez elle. Je sonne à la porte t'entendais des cris, ceux de sa mère

Safiya m'ouvre les yeux remplis de larme et me prend dans ses bras. Je comprenais rien, je vais au salon y avais ma mère et celle d'Assa. Je dit bonjour puis je prend Safiya pour l'emmener dans sa chambre.

Elle pleurait à chaude larme, je lui caressais le dos sans rien dire histoire qu'elle se calme et puisse m'expliquer ce qui se passe.

Quelqu'un tape à la porte, la porte s'ouvre sur Chayma, Assa, Dede et une autre fille que je connais pas.

Dede c'est une fille qui a grandis avec nous. C'est la voisine de Yanis. Elle s'appelle Desiah c'est une franco guinéenne et avant on me confondait souvent avec elle de par notre couleurs de peau et la masse de cheveux mdrr

(Elle fait son entré dans la chronique uniquement maintenant parce que c'était pas un élément primordial jusque là)

Donc elles entrent dans la chambre, personne ne parlais. J'avais toujours Safiya dans mes bras. Elle fini par se calmer.

Safiya : Ya... Yanis il s'est fait attraper ?

Moi : Comment ça ?

Mon cœur battait de plus en plus

Dede : Il est au placard, les keufs ils ont fait une perkiz ce matin

Moi : Non c'est pas vrai

Mon cœur se serrait, mes larmes coulaient. Chayma s'approche de moi pour me saisir l'épaule

Moi : Me touche pas

Je me lève je fessais les cents pas

Moi : C'est pas possible non non non c'est pas possible

Je tapais partout sur les murs Safiya se lève me prend dans ses bras puis on pleurais comme ça à deux.

J'en pouvais plus, je lui ai parler pourtant pourquoi il a pas arrêter ! 

Les heures passent on était toujours dans la chambre. La porte sonnais, sonnais et sonnais à plusieurs reprise, le salon se remplissais, les daronnes du quartier son venu soutenir moralement la mère de Yanis.

Moi ? J'étais dans ma bulle. Les filles parlaient moi je restait silencieuse. Je lui en voulais vraiment d'avoir été égoïste, de penser qu'à lui.

Chronique d'Aaliyah : Cœur de pierre (TOME 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant