Créatures Crépusculaires

2025 - Le rescapé

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- 2025. Le rescapé. -

Papa et Harris sont décédés le mardi 16 Février 2020. Oncle Harris à succomber de ses blessures suite à une morsure d'un contaminé et Papa est mort dans une explosion. Je suis désormais le seul encore vivant de ma famille. comment puis-je savoir tout ça ? Car je l'ai ai vu mourir de mes propres yeux.

Juste après leurs morts, j'ai pris la décision de partir de la maison en emportant seulement avec moi mon vélo, mon arbalète et quelques vivres. Quitter San Francisco fut très dur.

Je vie depuis six ans dans une ancienne ville proche dévasté par le virus :

Santa Barbara.

Il y a très peu de contaminés par ici alors ce n'est pas très dangereux comparé au grandes métropole mondiale qui sont vraisemblablement dévasté. Les contaminés craignent l'eau alors comme Santa Barbara est une ville balnéaire face à l'océan pacifique, il y en a très peu. Je vis dans une petite cabane que j'ai moi-même construite situé à l'arrière d'un vieux pavillon quasiment démoli. J'ai par ailleurs un petit bunker où stocker la nourriture.

Ma vie à pris une tournure beaucoup plus solitaire. A présent, je vis seul et je chasse seul. Je dois continuellement être sur mes gardes et éviter tout contacte avec les contaminés qui ne sorte eux que la nuit.

Lorsque je me lève le matin, je pars chasser en vue de récolter des réserves.

Durant la journée, je fais diverses petites fouilles : la plupart du temps j'arrive à trouver quelques minces provisions tel que de l'eau, du riz blanc ou des boites de conserves et quelques autres fois je peux tomber sur de rares animaux tels des lapin ou des cerfs que je tue à l'arbalète mais lorsque je ne trouve rien, je me nourrie grâce au stock de survie que je rempli au fur et à mesure. Ce stock est dans la partie non-détruite du pavillon qui se dresse face à la cabane. Chaque fois que je trouve de quoi manger, j'en mange une partie le jour même et je place l'autre partie dans le stock notamment l'hiver. Je raisonne tel un écureuil et sans mes provisions, je ne serai rien.

Les gens qui vivaient dans ce pavillon devaient se préparer au pire avec ce bunker. Malheureusement, ils ne l'auront jamais utilisés.

Vers environ dix-sept heures, j'assiste au coucher du soleil depuis le haut de la cabane. De là, je peux contempler les différents bâtiments encore debout ainsi que les rues, les boulevard et les routes colonisés par la végétation. C'est une véritable jungle urbaine.

Généralement, c'est aux alentours de huit heures du soir que les contaminés sortent pour se nourrir.

Leurs effroyables gémissements m'empêchent souvent de dormir. La journée, ils ont tendance à rester cachés dans des souterrains ou des immeubles à l'abri de la lumière mais le soir, ils ne pensent qu'a une chose : tuer.

À l'intérieur de la cabane, il y'a de nombreux objets venant de diverses endroits. Un matelas sur lequel je passe mes nuits que j'ai récupéré il y a quelques années dans une baraque abandonné mais aussi un porte manteau en bois accroché derrière la porte d'entrée. J'ai aussi pu récupérer un miroir dans un vieille atelier à deux pattés de maison d'ici. Il est légèrement fragmenté sur les cotés mais il reste tout de même dans un état correcte. Chaque matin j'arrive encore à me reconnaître et à savoir qui je suis réellement. Chose qui m'effraie. Mes grand yeux brun me donne un regard assez intriguant. Mes cheveux, d'un châtain clair sont en bataille : je ne l'ai ai pas lavés depuis un sacré bout de temps. Mon expressive bouche et mon nez saillant donne un assortiment plutôt atypique. Malgré mon teint rougeaud et ma frimousse de malin, je donne l'impression de quelqu'un d'hostile et de froid. Parfois quand je m'examine devant la glace, un sentiment de culpabilité m'envahit. Après tout, ce sont quasiment plus de 6,7 milliards d'Homme, de femme et d'enfants qui ont perdue la vie. Je fais pourtant partie de ces chanceux à avoir survécu. Je ne me considère pas comme un chanceux. Au contraire, je suis au fond de moi déjà mort depuis longtemps, enterré six pieds sous terre. Cela fait plus six ans que je n'ai pas eu de contact avec un être humain. Je suis seul en permanence.