23. Au nom du père

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Nous avons à peine atterris que James nous emmène à la Green Tower. Nous nous sommes douchés et changés dans le jet pour rejoindre directement le bureau.

-Ravi de vous revoir, madame.

-moi aussi James et appelez-moi par mon prénom s'il vous plaît.

-entendu. Votre voyage s'est bien passé, monsieur?

-plus que je ne l'espérais, dit-il en me couvant du regard. Ce qui me fait rougir.

Il s'est écoulé à peine deux heures depuis notre arrivée au bureau que nous repartons pour un déjeuner d'affaires. Alors que nous sommes à quelques mètres des portes de l'immeuble, j'entends mon nom.

-Cléo!

Merde qu'est-ce qu'il fout là celui-là! Si je fais genre je ne l'ai pas entendu ça passe?

-Cléophée! Dit-il plus fort. Impossible de l'ignorer.

Apparemment pas.

-qu'est-ce qu'il fout là celui-la, dit-il entre ses dents, la mâchoire contractée.

-Ah toi aussi... grogné-je.

-Bonjour Monsieur Leeroy. Ravi de vous revoir.

-Bonjour Monsieur Desnotes, lâche froidement mon amant.

-Je n'ai pas le temps de te voir Alexandre, je bosse là. De toute façon je n'ai rien à te dire. Salut. Je tourne les talons.

-Cléo il faut absolument que je te parle, c'est super important! Insiste t-il assez fort pour que les regards se portent sur nous. Je me retourne furieuse.

-si j'accepte, tu me laisses tranquille après ça?

-Oui, répond t-il avec un grand sourire qui me laisse perplexe mais je lui tends la main et demande.

-ta carte.

-il me la donne le regard triomphant et s'apprête à dire quelque chose quand je l'interrompts.

-je te contacterai, d'ici là ne vient plus me déranger au bureau. Est-ce que je me suis bien fait comprendre?

-oui, M'dame! Il s'en va.

-j'aimerais effacer cet air satisfait à ce con. Marmonne Damon alors que nous montons dans la voiture. Tu vas vraiment le revoir?

-il s'est débrouillé pour trouver mon lieu de travail, je doute fort qu'il lâche l'affaire, Damon. Je veux régler cette histoire au plus vite.

-ça ne me plaît vraiment pas, bougonne t-il.

-jaloux?

-clairement.

Il me gratifie d'un baiser intense et propriétaire. Je souris comme une idiote. Et nous partons pour notre déjeuner d'affaires.

***

Alors que les bureaux se sont vidés, Damon me demande de le rejoindre dans le sien. Il referme la porte et m'y plaque pour un long baiser sensuel.

-c'est un vrai supplice de t'avoir sous le nez toute la journée sans pouvoir te toucher ni t'embrasser... Que dirais-tu de venir avec moi. On passerait chercher tes affaires chez toi, et ensuite on pourrait aller chez moi. Je te ferais la cuisine et tu passerais la nuit dans mes bras. En fait, j'ai dans l'idée que puisque Josh n'est pas là, tu pourrais passer toutes tes nuits chez moi jusqu'à son retour...

-Tu es sûr?

-Je te l'ai dit Cléo, je ne te veux pas seulement pour une nuit. Je soupire d'aise à ces mots.

...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant