Je fixait mon père, sans rien dire. Il n'y avait d'ailleurs rien à dire. Il fallait être docile, patienter, tendre l'oreille et se taire, comme on me l'avait si bien appris.
- Allons, mon enfant. Ne soit pas si égoïste ; il faut échanger ta main contre la paix du royaume. Sinon, comment préserver le peuple de grandes menaces ?
Il m'avait parlé d'un ton qui se voulait mielleux et convainquant, mais sans grand succès. Après tout, moi, mon père et ma mère n'entretenons pas de relations fusionnelles particulière, mais au contraire le minimum. Alors pourquoi étais-je tant dégoûtée de la lâcheté dont ils faisaient preuve ? Sans doute avais-je de l'espoir. Dû à mon manque de tact, ma mère pris le relais, mais cette fois-ci d'un ton sec, autoritaire. Tout le contraire de mon père, qui lui par contre choisissait une méthode hypocrite.
- De toutes manières, tu n'as pas le choix. C'est moi qui décide ; tu te mariera a cet homme et assurera sa descendance, non mais ! Tu vois ça, Yamamoto ? Notre fille est remplie de méchancetés. Elle est ignoble. Tu entends, Asuna ? Tu es une fille ratée !
Puis elle continua son discours, son regard défilant de moi à mon père, d'un regard doux puis d'un noir.
- Ne me regardes pas comme ça, jeune fille ! Quelle insolence ! Qui voudrait d'une telle incapable ? Heureusement que ce prince de pacotille est là pour nous retirer cette épine du pied. N'est-ce-pas ?..(elle soupire) Bon, tu pars dans deux jours, en après midi. Commences par préparer tes affaires les plus somptueuses. Nous avons été bien-sûr, assez cléments, moi et ton père. Tu as quartier libre jusqu'à demain, quinze heure. À partir de là tu rencontrera ton futur mari, en n'oubliant pas de mettre des choses coûteuses et qui couvrent ton corps. Et enfin, le lendemain, à seize heures trente tapante, tu partiras dans un char en compagnie de ton prince, pour te marier une bonne semaine plus tard. Tu nous y verra ton père et moi, histoire de nous voir une dernière fois.
Je fit un oui de la tête, juste après qu'elle me précisa de ne pas gaspiller mon temps libre à ne rien faire. Sur ce point, elle n'avait pas tord, même si je savait déjà ce que j'allais faire. Une servante entra ensuite dans la salle du trône.
- Excusez moi, altesses. Une riche personne demande à entretenir une discussion avec sa majesté le roi, pour parler affaires royales, paraît t-il.
- Bien. Appelez Lisebeth s'il-vous-plaît.
Une fois ma demoiselle de compagnie appelée, je pu enfin disposer et sortir de la somptueuse salle remplie de toutes ces pierres de valeurs colossales.
- Grand frère ! Je l'appelle en l'apercevant au bout du couloir.
Il me regarde et ouvre ses bras avec un grand sourire, je cours donc et viens m'y caler en n'oubliant pas de sauter sur lui en riant. Mon frère ria également sous le regard attendrit de Lisebeth.
- Grand frère ! J'ai le droit d'être libre jusqu'à demain ! On peut en profiter tout les deux, comme quand ont était enfants !.. Qu'est-ce que tu en dis ?
- Si ça peux faire plaisir à ma petite soeur chérie, je suis prêt à mettre le monde à dos !
La princesse fit un sourire triste. S'il savait qu'ils ne se verraient plus jamais dans à peine trois jours, simplement par pur caprice de leurs géniteurs.. Elle savait très bien qu'ils la livraient seulement pour ne plus l'avoir sur le dos. Elle a sauvé le royaume plus d'une fois et voilà comment on la remerciait. Il ne fallait pas s'attendre a grand choses, après tout. Il fallait se rendre à l'évidence: ils préféraient Asūki, sa soeur âgée d'un an de plus qu'elle. Ils n'avaient que ce nom à la bouche. "Asūki est parfaite, c'est pour celà qu'elle ne se mariera pas, contrairement à toi, Asuna. Bon, elle n'a pas toute tes capacités de...Hum...de sorcière, mais elle est beaucoup plus intelligente et jolie que toi. Ne le prends pas mal, ma morue au miel..Elle a juste eu plus de chance que toi, dans la vie." Lui avait expliquer son père juste avant qu'elle ne se taise par rapport à son futur mari.
- Que dirais-tu..De se promener en ville ? Propose le Prince.
- Incognito ?
-Toujours. Sourit t-il.
Ils se donnèrent rendez-vous devant l'écurie, le temps de laisser la princesse mettre un robe discrète et un châle.
...
C'est un micro-chapitre, oui.
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Les deux âmes perdues
FanfictionIl était une fois, dans un royaume de paix où tout habitants vivaient en harmonie, une princesse capricieuse dotée d'une beauté hypnotisante et surhumaine. Cette même princesse n'a jamais, et ne dois jamais être vue par personne, en dehors du palais...