L'oubli

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"J'ai peur qu'il m'oublie.

-Il pensera toujours à toi, dès lors ou le soleil se lèvera et quand celui-ci ira se coucher. Il se remémorera ton sourire, la forme que prenaient tes lèvres lorsque tu lui souriais, sans oublier tes "je t'aime" qui se perdaient dans un murmure. Il pensera à toi de la plus belle façon qui soit car tu as illuminé sa vie toute entière, tu as été bien plus qu'une évidence ; tu es devenue sa raison d'être, celle qui lui a insufflé un nouvel espoir. Alors non, il ne pourra jamais t'oublier puisqu'une partie de lui ne cessera jamais de t'aimer comme un fou. Tu étais celle qui parvenait à faire battre son cœur plus vite, bien plus fort même et à faire s'envoler ces millions de papillons qu'il pensait mort au creux de son ventre. Sais-tu qu'il parle souvent des sensations que lui provoquait ta main serrant la sienne ? Qu'il évoque sans arrêt le courage que lui transmettaient tes lettres d'amour ? Parfois même quand il se plonge dans les étoiles il me raconte comment toutes vos aventures l'ont fait changer. Alors n'ait crainte étant donné qu'il parle de toi comme si tu étais là, en face de lui, comme si vous ne vous étiez jamais quitté. Il dit à qui veut l'entendre que tu n'as jamais été une erreur que tu es sa plus grande réussite et que mêmes si à présent vos chemins sont séparés vos cœurs resteront à jamais liés. Tout bêtement, il parait fou amoureux de toi et je me demande si un jour il tournera la page, si un jour ton nom cessera d'être suspendu à ses lèvres. Chaque ligne qu'il lit, chaque dessin qu'il affectionne lui rappelle votre histoire, tu es présente ou qu'il soit, peu importe l'heure c'est toi encore aujourd'hui et pas une autre. C'est grâce à toi qu'il est encore de ce monde, grâce à toi qu'il est rempli d'ambition et qu'il se gave de petits moments de bonheur de temps à autre. C'est ta voix déchirée, ton rire inespérée et tes cicatrices à outrances qui ont apprivoisé son cœur meurtri par le passé.

-Je l'aime à m'en démonter la cage thoracique pour lui prouver que mon cœur s'essouffle sans sa présence. Je l'aime comme je ne serai plus jamais capable d'aimer, comme si c'était lui et personne d'autre. C'est à la foi tout et rien, l'infini et bien plus encore ..."

OUBLIER. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant