Je ne sais pas exactement comment je m'étais retrouvé là devant lui.Je savais qui il était, en même temps qui ne le savait pas. Je le scrutais sans réellement m'en rendre compte, comme si quelque chose chez lui m'avait interpellée. Il était d'une beauté à coupé le souffle, son costume lui allait à la perfection comme s'il avait été fait pour ne porter que des smokings. Je ne l'avais encore jamais vu en vrai , on parlait de lui dans les journaux et sur le fait qu'il venait de revenir en ville. Les seules fois où j'avais vu son visage c'était en photo sur internet ou sur des journaux de presse. A vrai dire cela ne m'avait jamais interpellée, jusqu'à ce que je le visse pour de vrai. Son tatouage sur le cou se voyait légèrement et ses dents blanches illuminaient la salle. Je fus interrompu par un autre garçon du gala qui m'invitait à danser.
Surtoutfait lui bonne impression, papa regarde.
Je pris sa main et remettais ma robe rouge en place pour pouvoir danser la valse comme toutes les années depuis mes cinq ans. Mes parents me regardèrent attentivement et ma mère sourit de ses dents tout droit d'une pub de dentifrice. Le garçon avec qui je dansais confondait la droite et la gauche se qui rendait la valse assez catastrophique. Au bout de 2 minutes de danse , une main ce posait au bas de mon dos, surprise je me retournais et fut surprise pour la deuxième fois. Evan Parks se tenait en face de moi l'air de rien et fit signe au garçon de partir, ce qu'il fit sans faire d'histoire.Je reculais d'abord , surprise de la voir si proche de moi et connaissant son passé. Il insistait en plaçant sa main sur le bas de mon dos et en faisant de sorte à ce que nos corps se touchent et que je puisse sentir son parfum. Envoûtant.
Il prit ma main dans la sienne et je le regardais faire, admiré par la beauté de ses gestes. Je lui jetais un regard et il déplaçait une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, et remit sa main dans mon dos. Je jetais un coup d'œil à mes parents qui furent apparemment horrifié de la scène. Mon père tentait de calmer ma mère qui s'adressait directement au maire. Evan ne cessait de me fixer et je me sentis soudain fébrile par ce regard. Les yeux reflétaient l'âme de la personne, mais là je ne vis rien, comme sic'était totalement vide. Ses lèvres dessinèrent un sourire diabolique et quelque chose me fit comprendre que ce que je faisais était mal.
-Je sais que tu as un don.
Sa voix me fit frissonner et je faillis perdre mon équilibre. Je me reculais vivement mais il ne me laissait pas faire et se rapprochait encore plus de moi. Comment l'avait- t-il su ? Jamais personne n'avait été au courant pour ça, je l'avais si bien cachée qu'il était impossible qu'il le sache. La seule personne au courant pour ce dont était Cassiopé. Je me détachais de lui et reprenais le contrôle de mes émotions comme j'avais toujours su faire face à une menace.
-Je ne vois pas de quoi tu parles
Je mordais ma lèvre inférieure comme à chaque fois que je mentais et priais pour ne pas qu'il ne l'ait pas remarqué. Il sourit en regardant ma bouche et je vis dans ses yeux une lueur de malice qui n'inaugurait rien de bon.
-Je dois y allez, merci pour cette danse.
Je lâchais sa main et commençais à partir, mais sa main gardait la mienne fermement et en deux trois mouvements je me retrouvais face à lui , les yeux dans les yeux le cœur battant à cent à l'heure. Ses lèvres se rapprochaient dangereusement des miennes et en une fraction de seconde elles se touchaient. Ses lèvres étaient douces et sucrées, je faillis perdre l'équilibre à ce contact si délicieux. Mais je devais reprendre mes esprits, je l'obligeai à s'éloigner et le giflais. Il ne cillait presque pas, et son sourire devint un rire mélodieux. Je le regardais avec mépris et lui lançais avant de partir.
YOU ARE READING
Fall down
Fanfiction||Arthur Koestler a écrit : La souffrance à ses limites pas la peur. Ne pas avoir peur de la souffrance est le plus dangereux car sans la peur nous n'avons plus aucune limite|| C'est ce qu'il disait, mais il n'a pas connu l'amour. C'était vrai, du...