Amants prodigue

Chapitre I.

Henry anxieux ne savait plus quoi faire, il n'arrivait pas à se décider s'il allait tirer sur ce bambin malafré qui dévalait sa cuisine après tout c'est un homicide il est rentré par effraction d'alors que les faits le prouvent bien puis Martha travaille chez nous depuis quatre ans elle m'en serait témoins de cette affaire et elle m'a même conseiller de presser la détente sur lequel l'arme s'y pointait mais son regard chercha l'appui d'Élisabeth sa femme est trop fragile. Elle ne saurait supporter sur la conscience un tel acte témérairement sanguinaire de ma part, ça la hanterait tous les jours de sa vie et voici maintenant Jonathan qui me regardait avec un tel effroi, inquiétant qui me glacia le dos. Il lui détournait les yeux mais ce fut pour fixé la chose qui se tenait devant lui qu'il terrorisait de peur, son front marqués de ses traits durs révélaient le côté d'un homme à caractère marine satirique d'autant fois gradés sergent de même avocat et cela très avancé à l'âge tout dire qu'il contenait les mérites de son père, il se prépara mais cette lueur qui brillotait dans les yeux de cette chose le faisait hésiter sur sa froideur habituelle. Son visage miséreux et ses pommettes amaigries par la faim et son corps frêle tremblant devant ce regard noir inquisiteur qui pointait ce cabriolet sur lui le coupa de toutes ses gestes et faits.
Henry se décida car il n'allait pas passer la nuit ou du moins l'aube car il était moins de deux heures du matin avec ce camossin devant sa face plus longtemps
« Qui es-tu ? » lâcha-t-il en marmonnant un juron entre les dents
Il les regarda pétrifier et Henry lâcha prise et le lui redemanda sur un ton plus calme et sec; le cœur battant, il articula à peine
« je.. suis.. Kyle » tout en mettant une main sur son estomac le désignant lui qui ne contenait plus rien depuis trois jours et le seul truc qu'il en tenait à la main c'était un morceau de pain qui était tombé sur le sol, il avala sa salive assaichie mais sa gorge avait étouffé le son de sa voix
« Comment as-tu fais pour rentrer ici ? »
- « La porte de derrière était ouverte monsieur »
Il lui lança un regard d'acier en pensant qu'il mentait et lui répondit avec malice:
« Je l'ai pourtant verrouillé moi même »
« Je l'ai ouverte » s'énonça Jonathan avec ferveur
« Et ce peut on savoir pourquoi? »
« Il avait faim alors je lui ai laissé un part de mon dîner pour lui sur la table alors j'ai pris la clé accroché près du frigo et a a ouvert la porte »
« Mais pourquoi tu as fais une chose pareille sans nous en parler d'abord, Nat »
« J'ai vu avec quel dégoût la repoussait Martha lorsqu'il lui avait quémandé en sortant du marché j'ai eu peur que vous en réagissez de la même sorte »
« N'en a-t-elle pas ses raisons car je t'ai toujours dit de te méfier des inconnus! »
Et lui répondis de façon à ce que ça le blesse
« Cet inconnu sur lequel tu pointais l'arme ma sauvé d'un brigand comme toi! »