T'as apparu dans ma vie comme une étoile filante dans le ciel, et t'étais déjà parti que je réalisais enfin ce que toi comme l'étoile vous étiez : trop rapides, trop éclatants, trop beaux pour être approchés. Brûlants d'un feu qui me consume aujourd...
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Je ne sais pas quoi faire. Je suis désespérée. Tu veux pas partir de mon cœur ? Une bonne fois pour toutes ? Parce que, sincèrement, j'en ai plus qu'assez que tu le squattes. T'y passes ta vie et je n'ai plus de place pour rien d'autre. T'es toujours là à me narguer, et je sais aussi que je ne t'aurai jamais, et moi quand je pense à ça j'ai les larmes aux yeux parce que quand même, ça fait putain de mal.
Tu sais si je pouvais te virer de là à coups de batte de baseball, je le ferais. Sans hésiter. T'ignores sans doute combien tu me heurtes constamment. Franchement, même si j'ai honte de l'avouer, parfois j'ai pensé à mettre fin à ma vie, dans le seul but de faire taire ta voix qui prend trop de place en moi.
J'ai le tournis et le monde tourne autour de moi, mais le mien tourne autour de toi ; pourtant je ne tangue pas. La seule chose qui me fait garder les pieds sur terre, c'est la souffrance, et moi j'ai envie de m'envoler comme je le faisais avant, j'ai envie de m'évader ; mais je peux plus, parce que quoi que je fasse, mon cœur est trop lourd pour ça. J'ai envie de rêver mais il semble que les rêves soient hors de portée, et je suis sûre que je fais pitié à voir, alors que pourtant je fais tout pour que l'on ne remarque pas mes nuits blanches à pleurer. Je suppose que ce sont mes cernes qui me trahissent.
J'ai plus envie de me battre. Moi j'aimerais être une autre personne, j'aimerais être de ceux qui peuvent oublier, j'aimerais être de ceux que tu vois tous les jours, et j'aimerais ne plus rien ressentir du tout, parce qu'à chaque nouveau battement, je crains que mon cœur ne finisse par se déchirer totalement. Est-ce qu'à force d'essayer on peut oublier quelqu'un ? Moi j'ai peur de ne jamais réussir à t'oublier, et de regretter à quatre-vingt dix ans de ne t'avoir jamais rien dit.
Peut-être est-ce le dernier message que j'aurais aimé t'envoyer. Celui qui est amer de regrets, celui qui te crache au visage tous mes ressentis les plus durs, les plus vrais aussi. Celui qui dénonce enfin que je t'ai aimé et que je t'aime encore. Sache juste que je crois que je ne peux pas t'en vouloir. Je m'en veux toujours à moi-même. C'est de ma faute. Je n'avais qu'à être meilleure.
