Valdren [EN PAUSE]

PROLOGUE : Tout récit a un début

Dans les paisibles montagnes bordant Opalys, un jeune garçon, lassé par le calme trop omniprésent, maniait un bâton de bois solide, donnant des coups dans un pantin portant une armure rouillée et usée par les âges.

Ses cheveux d'argent, presque blancs, se mouvaient au gré du vent de la montagne, une mèche naturellement noire de jais lui passant au milieu du visage. Il avait les oreilles légèrement pointues, on ne sait pourquoi.

Il maniait son arme avec une grande habileté, et enchaînait les coups avec une impressionnante aisance. Soudainement, il concentra une quantité importante de magie dans sa main qu'il rejeta avec violences sur le mannequin de bois, qui vola en éclat sous la puissance de son attaque magique.

-une bonne chose de faite !

Il s'en retourna et se dirigea vers le village, assez connu pour son élevage d'Elquarnes, des montures musclées dotées de sabots, d'une crinière et d'une corne frontale courbée, très utilisées pour les longs voyages ou par les soldats lors des guerres.

Les passants le saluaient tandis qu'il passait, son baton dans son dos.

-tu t'es bien entraîné Nald ? Dit l'un en souriant et lui lançant une pomme.

-oui, merci !

Croquant dans le fruit, il arriva à une écurie, il entra à l'intérieur, caressa la robe de son Elquarne et se dirigea vers la maison collée au bâtiment.

-oncle Ferl, je suis rentré !

Un homme robuste à la légère barbe grise et aux muscles saillants se retourna à ses mots, puis s'avança vers Nald.

-ah, te revoilà. J'ai préparé de la porcidinde rôtie, je sais que tu aime ça. Tu t'es bien amusé ?

-je joue pas, je m'entraîne. Tu le sais.

Son oncle ne répondit pas tout de suite.

-c'est vrai, tu veux toujours partir à la capitale, c'est ça ? Dit-il, une pointe de tristesse dans la voix.

-oui. J'ai besoin de changement, aventure ! J'ai pas tellement envie de rester ici. C'est pas contre toi, c'est juste que ce n'est pas la vie que je veux.

-je vois. Tu me fais penser à moi quand j'étais plus jeune. Tes parents seraient fier de toi. Allez, mange.

La petite maison où vivait Nald et son oncle est typique d'une petit maison modeste occidentale. Elle était composée d'une grand salle faisant office de salon et de salle à manger et d'une mezzanine avec deux chambres.

Le mobilier était en bois, fabriqué par Ferl. Celui ci avait recueilli Nald à la naissance, étant le frère de sa mère. On ne sais pourquoi. Il a lui aussi les oreilles pointues, ce qui a réconforté Nald quand il fut plus jeune, les autres enfants se moquant de cet attribut.

A la fin de la journée, Nald alla dans sa chambre et prépara un sac ou il y mit des vêtements, une bourse de pièces qu'il a accumulé en faisant des petits travaux au village et quelque provisions.

Pendant ce temps, son oncle restait à réfléchir à la table où ils mangent. Il semblait pensif et inquiet. Lui qui avait élevé et chéri son neveu, le fait qu'il parte devait être douloureux, mais il y avait aussi autre chose.

Le jeune homme alla ensuite dans son lit assez tôt, histoire de ne pas être trop fatigué pour le grand départ du lendemain.

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Merci d'avoir lu le prologue de cette histoire, j'espère sincèrement qu'elle vous plaira, n'hésitez pas à commenter pour me donner votre avis, et à voter si vous avez apprécié !

Sur ce, on ce revoit au chapitre suivant !