Fairy Tail : Il faut sauver la magie.

Chapitre 42 : Attaque surprise

Hey !

Oui, je sais, j'ai été absente très longtemps (notez ici que le mot très est un euphémisme).

J'ai eu des vacances chargées, un bac blanc juste avant et la reprise des cours m’a aplatie.

Bon, fini les excuses, je vous laisse lire ce chapitre tant attendu (ou pas) !

Tal toul, les gens !

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PDV Lucy

À la vue de son instrument de torture, je me recroquevillais le plus loin possible de lui, espérant me fondre dans le mur.

En vain, évidemment.

Je fermais mes yeux en sentant les larmes de terreur monter.

Soudain, son crochet agrippa le buste de ma robe afin de le déchirer tout en me jetant à terre.

J’atterris lourdement sur le ventre, au pied du lit, alors que son rire sinistre rebondissait sur les murs en un écho oppressant et moqueur.

Je retenais un sanglot avant d’entrouvrir les yeux difficilement.

Je n'osais pas bouger et lui résister, de peur d'accélérer les choses.

Sous le lit de paille, je pouvais voir la trousse de soin renversée par le quartier-maître qui m'avait soignée.

Un éclat attira brusquement mon attention mais je n’eu pas le temps d'en savoir plus, le pirate me retourna sur le dos pour que je lui fasse face.

Il me maintenait fermement contre le sol.

Tremblante, je laissais ma main chercher, le plus discrètement possible, l'objet métallique qui était tombé de la trousse de soin.

Acnologia, le regard fou et avide, se parlait à lui-même, débattant sur l'endroit propice pour me marquer.

Actuellement, il hésitait entre l'omoplate ou la clavicule.

Je sentis un objet tranchant entamer la chair de ma paume, je l'avais trouvé.

Il ne me manquait que l'opportunité.

-"Dis... Où préférerais-tu être marquée, chérie ?", murmura-t-il.

Mon estomac se tordit à ces mots, ma gorge se serra et je ne pus retenir un gros sanglots.

L’ordure au-dessus de moi sourit sadiquement.

-"C'est ce genre de visage que j'aime ! Tu es vraiment parfaite !"

J'entendais le fer chauffé grésiller près de mon oreille.

J'en tremblais.

Il maintenait mes deux bras donc je ne pouvais pas utiliser le petit scalpel que je venais de ramasser.

Heureusement, ma main qui tenait mon arme de fortune était cachée sous le lit donc il ne pouvait pas voir le petit outil.

Il fallait absolument qu'il me lâche le bras.

-"C'est décidé ! Ce sera la clavicule !", décréta-t-il avec un air satisfait.

Je sentis soudain une douleur vive près de mon épaule droite et je ne pus empêcher un cri de douleur de s'échapper.

Comme répondant à mon appel, le navire fut pris d'une énorme secousse.

La prise qui me maintenait immobile s'envola et, sans réfléchir, je fis trancher mon scalpel dans l'air.