Tu saisis maintenant ? La passion n'a rien de bon ; au moins dans mon cas. Je t'aime tellement que j'en souffre - horriblement, sincèrement. J'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie, pour être honnête. Le pire ? Je ne peux littéralement rien faire pour m'opposer à cet amour, et plus je tente, plus ça fait mal, et puisque je m'oppose à moi-même, ma souffrance en est encore décuplée.
Inclination irrésistible et violente. Je ne sais pas comment font ceux qui rédigent les définitions, pour trouver à définir ce sentiment en quatre mots. Moi, il me faudrait encore mille pages pour pouvoir tout exprimer, et même cela me semble encore trop peu. Irrésistible, certes. Parce que je ne peux résister à l'appel de mon cœur de toujours aller voir si tu as pour une fois pensé à moi. Parce que je ne peux résister à l'envie de sourire en lisant tes mots. Parce que je ne peux résister devant tant de beauté littéraire étalée sur mon écran.
J'ai beau ne pas être Georges Sand et toi ne pas être Alfred de Musset, il me semble parfois que nos histories se ressemblent. Une relation épistolaire, un amour douloureux, impossible, des mots partagés, et un amour qui consume l'un des deux. Je sais qu'à la fin, Musset est comme "abandonné" par Sand, seulement il ne trouve pas même la force de lui en vouloir. Il continue de l'aimer, corps et âme. Cela est si semblable à moi ; avec pour seule différence le fait que je ne pense pas que tu ne m'aies aimé seulement un instant, malgré le fait que certaines de tes paroles auraient pu passer pour celles d'un amant.
Violente. Ah, ça oui. Je pense que la violence de ce que je ressens pour toi n'est pas quelque chose qui puisse être démontré. Nathan, si tu lis ça un jour, imagine simplement ne plus avoir le contrôle de toi, d'avoir constamment les nerfs à fleur de peau et les larmes à fleur d'yeux, imagine ne plus savoir si tu tiendras une seule journée sans avoir mal à la poitrine, une seule journée sans connaître les emportements de ta passion lorsque tu n'as pas ta dose de mots, un peu comme si tu étais un junkie en manque de poudre.
État affectif intense et irraisonné. Intense, c'est le mot. C'est intense, parce que c'est comme si tout ton sang se transformait en lave et qu'à chaque battement, on réinjectait une dose de passion brûlante en toi. Et bien sûr que c'est irraisonné. Bien sûr ! Évidemment. Ta raison n'a aucun poids face à une passion. C'est comme si t'essayais de combler un océan avec un galet. C'est ridicule, ça ne fera jamais le poids. Jamais.
En fait, la passion, c'est quelque chose qui t'emporte et contre lequel tu ne peux rien. T'es rien qu'une pauvre feuille morte qui chute de son arbre et voltige légèrement dans les airs jusqu'à atterrir brusquement au sol et te faire piétiner. Et là, tu comprends ce que c'est de souffrir. Parce que non content de t'écraser, l'amour, à force de passer sur toi, finira par te réduire en lambeaux.
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HARD TO LOVE BUT LOVING SO HARD
De TodoT'as apparu dans ma vie comme une étoile filante dans le ciel, et t'étais déjà parti que je réalisais enfin ce que toi comme l'étoile vous étiez : trop rapides, trop éclatants, trop beaux pour être approchés. Brûlants d'un feu qui me consume aujourd...