Hey... Je sais, ça fait quatre mois que je n'ai rien posté alors que je vous avait dit que j'allais être régulière. Mais pour être tout à fait honnête, ça fait des mois que je n'ai rien écrit. Je n'étais plus vraiment moi-même et j'ai préféré ne pas écrire par obligation parce que ça reste une passion pour moi et je ne veux pas que ça devienne une corvée. Donc j'ai repris l'écriture sérieusement il y a quelques jours. Je suis actuellement au milieu du dixième chapitre. Je ne vous promet pas de poster régulièrement mais je veux essayer parce que l'écriture est une partie de ma vie qui m'a vraiment manqué.
Bref, dans tous les cas, voici le troisième chapitre, j'espère qu'il vous plaira :)
Je tenais à vous remercier pour vos retours, j'espère que j'aurais quand même des lecteurs même après tout ce temps aha, bonne lecture !
TROISIÈME CHAPITRE :
Les yeux de Clarke inondés par la joie de vivre, la curiosité reflétée dans ses pupilles, sa nature têtue inondant ses iris ont laissés place à un regard vidé de n'importe quelle émotion. La couleur océan, tirant vers l'azur s'est transformée en un bleu fade, complété par des sous-tons gris usés. Ils témoignent de son désespoir, la tristesse détruisant son cœur s'attaquant désormais à ses yeux. Finalement, c'est comme si elle était déjà morte.
L'espoir qui était apparu il y a quelques jours est comme tout le reste : un lointain souvenir. Quand les détails de son ancienne vie deviennent vagues, les moments importants eux, restent intacts. Coincée avec ses pensées, elle revit les pires et les meilleurs instants de sa courte vie, mais avec un autre point de vue, comme spectatrice de ses propres souvenirs. Un sourire éclaire son visage déformé par le découragement lorsque les moments avec ses parents ou Bellamy reviennent à la surface, parmi un nombre incalculable de situations insupportables à se remémorer, la plupart s'étant déroulées ces derniers mois.
C'est un cercle vicieux : son esprit lui repasse en boucle l'arrestation de ses parents. Lorsque la tristesse est à son apogée, la raison de son isolement apparaît dans son cerveau, les larmes ruisselant sur ses joues en pensant aux morts qu'elle a causées. Pour conclure, au moment où Clarke est persuadée que c'est impossible d'être plus anéantie, elle a l'impression d'entendre à nouveau les « Je te hais » vociférés par Bellamy.
Ne retenant plus ses pleurs, le regard de l'adolescente se braque sur un caillou. Sa main se dirige vers lui alors qu'une larme dégouline de son visage, atterrissant sur le sol froid. L'espace d'un instant, l'idée de se vider de son sang dans cette cellule lui semble la meilleure alternative. Car même si elle est libérée, même si l'homme qu'elle aime est lui aussi gracié, même s'ils s'en sortent, même si toutes ces choses invraisemblables se produisent, Bellamy la haïra pour l'éternité, et ses parents ne seront plus là pour combler ce vide laissé par le jeune homme. Alors, en approchant la pierre pointue de son poignet, une porte de sortie s'ouvre devant elle, une échappatoire à tout ce malheur.
Le caillou finit jeté violemment à l'autre bout de la cellule tandis que les cris de désespoir de Clarke se font entendre dans la station-prison. Son souffle s'accélère tellement que respirer devient compliqué, mais pas seulement à cause de son chagrin, l'oxygène se raréfie de plus en plus à l'isolement. En imaginant l'épuration organisée par le chancelier Jaha, un élan de colère mélangée à de la motivation font irruption dans son corps. Elle doit sortir d'ici, elle doit s'échapper pour aider Octavia.
Une idée vient redonner cette étincelle dans ses yeux tandis qu'elle se rapproche de la cloison entre sa cellule et celle de Bellamy. Sa bouche s'ouvre, seulement, aucun son n'en sort. Son cœur tente de persuader ses lèvres de tout déballer au jeune homme, tandis que son cerveau ordonne de ne rien faire. Ses lèvres restent donc scellées, alors que sa main se dépose délicatement contre le mur d'acier. La froideur de la cloison contraste avec la chaleur de son corps, provoquée par l'adrénaline.
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Believe in Earth
Fiksi Penggemar« Clarke et Bellamy s'offrent mutuellement une émotion très importante qui peut faire la différence entre la vie et la mort, entre la haine et l'amour, entre la tristesse et la joie : l'espoir. » « Je t'aime tout le temps, chaque seconde de chaque m...