Partie 16

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-Je veux que tu transfert Aiden dès aujourd'hui.

-Tu sais qu'il a besoin d'un alpha.

-Je.. Je le serais, je serais son alpha. Écoute maman, j'ai vraiment besoin de lui.

-Tu es certaine, toi qui n'as jamais voulu être l'Alpha de quelqu'un.

-Oui, j'en suis plus que certaine.

-Très bien, dans ce cas, je le ferai transférer avec son accord bien sûr.

-Avec son accord ? Tu rigole, je suis certaine qu'il va sauter de joie en apprenant la nouvelle.

-Je n'en doute pas une seule seconde, me répondit-elle hilare.

Notre conversation dura près d'une dizaine de minutes et nous finîmes par raccrocher. Aiden arriverait demain matin et je l'imaginais déjà dire à quel point je lui avait manqué.

Enfin bref, après avoir raccrocher je retournai au cours et arrivai juste à temps pour commencer la course entre les diverses espèces. Dès que je fis mon entrée, tout le monde se tourna vers moi. Quant au professeur, il finit ce qu'il était en train de dire.

-... donc le chemin est indiqué tout au long du parcourt, vous ne risqué donc pas de vous perdre. Pour finir, ceux qui savent qu'ils sont plus rapides, placez-vous à l'avant afin de ne pas être coincé derrière les autres.

Tout le monde se plaça et le professeur continua. Je m'étais placée en avant, mais du côté droit. Je sentis alors que quelque chose n'allait pas, mais décidé à battre tout le monde je mis de sentiment de coter et me focalisai sur la course.

-À VOS MARQUES, PRÊT, PARTEZZ !! Cria le prof.

Je décollai sur le champs dépassant dès le début tout le monde, mis à part Arès qui avait abandonner les autres. Je courrais sans vraiment pousser mes limites, je n'en avais pas envie. Alors que je courrais, je fus prise d'un énorme mal de tête. Soudain, je sentis un picotement au niveau de mes yeux et sue immédiatement qu'ils avaient changés de couleur.

Ils étaient devenus noir signe que ma nature allait sortir. Sans m'en rendre compte, j'avais pris énormément de vitesse et dépassais en moins de deux Arès. Je devais finir la course, je devais m'isoler, tout de suite ! Je n'avais aucune idée de la vitesse à laquelle je courrais, mais c'était la première fois que j'allais aussi vite sous forme de louve. J'arrivai enfin à la ligne d'arrivée et a peine l'ais-je traversée, je m'écroulai sur le sol et perdis connaissance.

-Est-ce qu'elle va bien ?

-Que lui est-il arrivé ?

-Elle respire ?

Soudain une voix féminine et familière résonna.

-MERDE SÉLÉNÉ ! POUSSEZ-VOUS ! Une présence se fit alors sentir près de moi et je reconnue l'odeur.

-M...ma..man..

-Oh ma chérie, réveille-toi. Elle serra ma main.

-Fait...fait-les...partir.

-Oh oui, c'est vrai. Élévatus.

Je fis alors élevé dans les airs et transporter je ne sais où. Quelques minutes plus tard je fis redescendu.

-C'est bon, nous sommes seules. Me dit-elle.

J'ouvris alors les yeux, noir comme jais, et c'est avec surprise que je remarquai que je me trouvais dans la salle de bain des filles.

-Depuis combien de temps ?! Me demanda ma mère quelque peu fâcher.

-Depuis plus de deux mois.

-S ! Tu sais que c'est dangereux !

-Je sais, mais je ne pouvais pas, pas ici !

-Tu va être obligé.

Je sais qu'elle a raison, mais je ne peux pas, pas ici.

-Je peux me retenir.

-SÉLÉNÉ ! TU CONNAIS LES DANGER !

-OUI MAMAN JE SAIS, MAIS JE NE PEUX PAS ICI !

Je me levai, rechangeai mes yeux et sortie de la salle de bain suivie par ma mère. Étant toujours en louve, tous les regards se tournaient vers moi sans exception. Rapidement, je vis Arès et sa meute s'approcher de moi. Je fis comme si je ne les avais pas vues et continuai à avancer bien que ce soit difficile dans ma condition.

-Séléné ! Cria quelqu'un dans mon dos qui je devina être Arès.

-Pas le temps, répondis-je simplement.

Je l'entendis grogner, mais ne m'arrêtai pas pour autant.

-Je vois que vous ne vous entendez pas très bien. Me dit ma mère.

-Oh, en fait si on s'entendait bien.

- « s'entendait » ?

-Laisse.

Ma mère compris que je ne voulais pas en parler et changea de sujet. Ma mère est très belle, la plus belle mère que je n'ai jamais vue. Elle n'a certes pas le corps d'un mannequin, mais elle a celui d'une mère dévoué corps et âme a ses enfants. Ce qui me plait le plus chez elle est le sourire éclatant qu'elle affiche lorsqu'elle rigole. Ses courts cheveux bruns toujours attachés en queue de cheval et ses yeux brun la rende vraiment belle. Je lui ressemble beaucoup, afin a quelques détails près, mais jamais on ne pourra douter de qui est ma mère.

C'est sur ces pensée que nous finîmes par arriver à la foret. Une fois rendue, ma mère partie à la maison, quant à moi je savais ce que j'avais a faire.

Dernière de son clanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant