chapitre 3

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- T'as pensé à la poudre que la médecin t’as donné ? Demanda Alexander à Anne en attendant le menuisier et ses fils sur le pont.

- Non c’est bon, je me sens bien, ne t’inquiète pas. Répond Anne qui regardait le ciel.

- Tu devrais en prendre. Repliqua-t-il en soupirant. Si elle te l’a donné ce n’est pas pour rien.

- Oui papa, Je le ferais …

Alexander lui jeta un regard assassin. Le menuisier fini par arriver accompagné d'un seul de ses fils. Ils retournèrent sur le bateau où le menuisier prit les mesures du bastingage et convenu un prix de 10 pièces d’or pour deux jours de travail sans compter celui que demandera le forgeron. Alexander réussi à faire descendre le prix à 8 pièces, et lui en donna deux en acompte. Le menuisier s’en alla avec son fils pour aller passer leur commande chez le forgeron.

- Bon qu’est-ce qu'on fait pour s’occuper étant donné qu'on est bloqué ici pendant deux jours ? Demanda Anne en regardant Alexander.

- J’ai une idée. Répondit ce dernier avec un sourire.

Il prit la main de son amante et l’entraîna dans la cabine et ferma la porte derrière eux. Il était aussi excité qu’un enfant.

- Assis toi. Dit-il je pense que tu as dû en entendre parler. Il y a un bal organisé par les têtes couronnées dans deux jours

- Oui … répondit Anne qui s’attendait à autre chose qu'une conversation, et où tu veux en venir ?

- Qui dit bal dit invité, et qui dit invité dit plein de truc à voler ! Il y aura une foule de serviteur portant des cassettes. Il nous suffira dans dérober quelques uns pendant que personne ne fait attention. Et...

- Et tu comptes faire comment pour entrer dans le château sans que les garde te voient et en plus les domestique on des tenus particulières !

- J’allais y venir ! Tais toi maintenant et laisse moi finir ! Effectivement les domestiques on des tenus particulières. Cependant, Une princesse qui fuit son pays en guerre …

- Comment ça une princesse ?

- Et bien… j’ai besoin que tu fasse passer pour une princesse…

- Pardon ? t’as vraiment pas de meilleurs idées ?

- Non … Il n’y a qu’une porte … La porte principale, et il serait difficile de s’introduire autrement.

Anne serra les poings en le fixa avec un regard assassin, elle soupira avant de répliquer dans ton sarcastique:

- je présume que c’est pas toi qui va te travestir.

- effectivement, tu es une bien plus jolie femme que moi, répond-t-il en lui caressant la joue

- j’ai rien d’une jolie fille, elle tourna la tête en faisant une moue.

- c’est sûr qu’en t’habillant comme un homme, tu ne mets pas tes belles courbes en valeurs.

Il esquissa un sourire narquois. Anne lui asséna un coup de poings dans le ventre sans rien dire mais ses joues trahissaient sa gêne. Alexander sourit fière de lui avant de reprendre son explication.

- On a sûrement une ou deux robes qui traînent dans la cale. Il te suffira d’en mettre une et de faire croire aux gardes que tu viens d'un pays inconnu que tu as dû fuir à cause de la guerre.

- Tu crois vraiment qu'ils vont avaler une bêtise pareille ?

- Je suis sûr que tu sauras les convaincre avec talents.

- Anne ne dit rien. Elle se demandait pourquoi il voulait absolument voler les invité de ce château. Alexander la fixait attendant une réponse de sa part. Anne se leva et se mit à décrire des cercles pensifs.

- Arrêtes ! lui ordonna Alexander, tu me donnes le tournis !

- Comment est construit le châteaux ? demanda la jeune fille en s’arrêtant

- il est bâtit sur un îlot et est relié à la terre par un grand pont. des grand murs empêche quiconque d’approcher sans que les gardes ne le sachent.

- Les invités arrivent par la mer ou par la terre ?

- sûrement des deux.

Anne le regarda. Il lui expliqua son plan. Ils s’approcheraient du château à pied comme si de rien n’était. Anne deviendrait Halona fille du roi de l’île de Topazos, Alexander serait son valet et s’appellerait Anoki ainsi que le mousse qui lui ne changerait pas de nom. L’équipage, hormis deux matelots à qui Alexander faisait une confiance aveugle, ainsi que Stede Black ne serait pas au courant de l’histoire. Ils déroberaient les cassettes pendant le déchargement des navires, les cacherait dans un recoin durant la journée. Puis ils s’enfuiraient dans la nuit.

Anne fini par accepter mais elle restait tout de même très tourmentée.

La prison d'ÉmeraudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant