Chapitre 9

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Je fredonnais une petite chanson, attendant que l'homme au bois dormant se réveille. Deux jours qu'il dort comme un pachyderme. C'est long d'attendre. Il a les cheveux blonds et a une tête d'ange pendant qu'il dort... J'ai décidé de changer cela en lui dessinant une moustache, un mono-sourcil et de fausse lunette. Maintenant il a l'air bête, fière de mon coups. Je souris à pleine dent et me dirige vers la fenêtre de mon squat. Je me remet à fredonner une petite chanson, tapotant à l'aide de mes doigts sur le rebord de la fenêtre.

Pendant ces deux jours j'ai pu penser à énormément de chose, j'ai pu pensé à Ace et au fait qu'il me manquait, je me demande d'ailleurs ce qu'il fait en ce moment, pense t'il à moi ? Un vide s'était formé dans mon cœur. J'ai tant besoin de lui en réalité, comment ai-je pu penser un seul instant pouvoir refaire ma vie sans ce fou ?  Ma gorge se noua en resassant nos souvenirs, je suis si faible sans lui. Mes paupières me brûle, les larmes ont envie de dévaler mes joues mais il en est hors de question. Je ne dois pas me montrer faible. Pas encore. Pourtant au fond de mon coeur, je sais que je ne le reverrais pas de sitôt et j'espère aussi qu'on ne se reverra pas dans une mauvaise situation. Si seulement je pouvais le voir...

Pachyderme : Argh

Je me tourne face au pachyderme qui faisait une sorte de crise d'épilepsie, l'une de ses mains est posé sur son cou tandis que l'autre s'approche de moi. Il essaye d'articuler quelque chose mais je n'arrive pas à déchiffrer le moindre de ses gazouillements.

Pachyderme : De l'eau... Dit il d'une voix enroué

Ah de l'eau, je compris enfin sa demande et alla lui chercher une bouteille d'eau.  Je lui tend, il l'attrape aussitôt et buva presque entièrement la bouteille.

Jeune homme : Merci beaucoup. Ou sommes nous ?

Moi : Tu es... Euh.

Je ne savais pas quoi lui répondre, je n'étais pas vraiment chez moi donc... Je me racle la gorge, gênée et je lui répond.

Moi : On va dire que c'est un emprunt. Au fait comment t'appelles tu ?

Jeune homme : Erik et toi?

Moi : Lola.

J'admire quelques instants mon œuvre, je dessine vraiment bien. Ça fait très réaliste. Un rictus moqueur se dessina sur mon visage mais une pensée vint fermer mon visage.

Moi : Pourquoi t'es tu sacrifié ? Pauvre idiot, tu voulais que j'ai ta mort sur ma conscience ? Je t'avais caché pour pas que tu te sois impliqué dans cette bagarre.

Erik : Je n'allais quand même pas regarder une empotée qui ne sait même pas utilisé ses pouvoirs se faire blesser et avoir le mérite d'avoir sauvé tout le monde.

Il a fermé mon clapet après sa tirade. Je fus interloquée. Je ne sais pas utiliser mon pouvoir ? Et je suis une empotée ? Et il ne voulait pas que j'ai tout le mérite ? Quel genre d'enfoiré était-il ? Je gonfle mes joues, énervée de ses dire avant de lui dire.

Moi : Pour qui tu te prends ? J'aurais dû te laisser pour mort dans la forêt.  Je sais me débrouiller seule et je n'ai jamais demandé ton aide sale macho.

Je lui lançais un regard noir, quel odieux personnage. Il me regarde, d'un air blasé avant de répliquer tranquillement.

Erik : Idiote. Connais-tu les fluides ?

Je le regarde perplexe, les fluides ? Cela ne me dit rien. Alors que j'allais lui demander de m'expliquer, il me coupa.

Erik : Ils existent trois sortes de fluides, le fluide perceptif qui permet de deviner les futures attaques d'un quelconque adversaire sans même le voir. Le fluide de l'armement te permet de faire des attaques plus puissantes ou de te protéger des attaques puissantes. Enfin, il y a le fluide royal qui te permet de contrôler les personnes inférieures à toi au niveau de la force.

Lola : En quoi ça me regarde ?

Erik souffla comme s'il était blasé avant de reprendre.

Erik : Tu possèdes le fluide perceptif.

Je ne réagis pas sur le moment, le temps de comprendre réellement ses dires. Je possède le fluide perceptif ? Étourdie, je ne l'avais pas vu se relever et préparer ses affaires jusqu'à sa demande.

Erik : Bon on y va ?

Lola : Hein?

Un sourire se forma sur son visage, il prit une bonne inspiration avant de déclarer.

Erik : Partons à l'aventure...

Il me tendit sa main, s'agenouilla face à moi et continua sa phrase.

Erik : je t'apprendrai à contrôler ton pouvoir et le fluide perceptif. Lola suis-moi.

Je pris sa main et comme pour conclure un pacte, je me relevais à mon tour grâce à son aide. Je ne suis pas restée longtemps seule. Un sourire franc vint sur mon visage et avec un regard déterminé, je luis dis.

Lola : Je te suis !


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