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La bande.
La bande audio.

Celle que je t'avais spécialement gravé sur un CD. C'était affreusement rétro et fleur bleue et pourtant, c'est quelque chose que je trouvais d'un romantique sans pareil. Comprends moi, dans un monde où la technologie l'emportait largement et où un simple petit partage sur mon téléphone aurait pu te faire parvenir ces musiques, le fait que je te les graves me faisais espérer que tu comprendrais. Que tu comprendrais qui si je mettais autant de temps et d'efforts à faire cela, ce n'était pas parce que je n'avais rien de mieux à foutre de ma vie ( j'étais d'ailleurs assez occupé à lire cette bd que tu m'as prêté), mais juste une manière de te faire comprendre que ça ne me dérangeait absolument pas de, justement, consacrer du temps de ma vie pour te faire quelque chose d'unique.  Et qui te toucherais, j'en étais certains. Ou tout du moins j'essayais de m'en convaincre.
Me souvenir de cette bande audio et du temps que j'y avais consacré, ainsi que le sentiment d'euphorie que j'ai ressenti au plus profond de mon échine lorsque j'ai vu tes yeux disparaître sous ton sourire, me fais comprendre que j'aurais du m'en douter. J'aurais dû douter il y a déjà bien longtemps que ce n'était pas juste pour rendre une amie heureuse que j'étais si enthousiaste, mais bien car j'espérais que tu ne me vois pas comme un simple ami,  justement.
J'aurais sûrement dû oui.

🄻🄰 🄱🄰🄽🄳🄴 | jjkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant