Un amour au fil du temps

Ils étaient fait pour être ensemble

Je les voyais de la table des professeurs. Ils semblaient être dans une bulle où rien ne les atteignait: la Guerre, les malheurs moldus, ceux sorciers, ils étaient déconnectés.

Ils paraissaient en dehors de tout, dans un monde parallèle où seuls eux étaient. Pourtant, j'étais quelqu'un de terre-à-terre, mais parfois, lors de mes nombreuses nuits de solitude, je me prêtais à espérer trouver ma personne spéciale.

Je me rappelle encore de ce soir d'octobre de leur première année, elle est venue me voir, en pleurs. J'étais Préfète-en-chef à cette époque-là, pas encore du côté de l'autorité mais presque, j'étais son seul point de repère.

Malgré le fait qu'elle soit un Sang-pur, elle avait été élevée loin de la magie, le plus molduement possible, dans une immense villa, à Cuba. Elle était arrivée, perdue dans le château en train de découvrir la  magie. Je l'avais donc prise sous mon aile.

Pourtant ce soir-là, un garçon de 3ème année l'avait embêtée, lui tirant les cheveux et critiquant sa crinière rousse.

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Au fil des années les moqueries avaient continués mais elle s'était défendue et avait affirmé son caractère, ce qui donnait à leurs altercations des allures de spectacle pour leurs camarades.

Mais ce lien avait tissé entre eux une grande affection et, dans le courant de sa quatrième année, elle avait accepté de sortir avec lui, le grand de septième année. Peu de gens pouvait se vanter d'avoir cru en leur histoire, jugeant qu'ils avaient trop d'écart d'âge. "Ce n'était qu'un amour de jeunesse" disaient-ils. Même moi, sans l'avouer à mon amie, j'avais douté au début.

Mais leur histoire avait tenue, il venait la voir à Pré-au-Lard à chaque sortie. Le jour de son anniversaire, on pouvait apercevoir le directeur l'accueillant lui et acceptant qu'il mange pour la soirée au château. Le jour de son anniversaire à lui, on ne la voyait pas de la soirée, elle était portée "malade" par ses amies mais tout le monde savait à son air rêveur le lendemain matin qu'elle était avec lui la veille.

Elle recevait une lettre de lui trois fois par semaine et s'empressait de lui répondre, entre le porridge et les toasts, avant d'aller en cours.
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Désormais, le temps avait passé, lui avait réussi brillamment ses études d'Auror et elle, passait sa dernière soirée à Poudlard. 

Les ASPICs venaient de se terminer et demain, tous les élèves repartiraient chez eux par le Poudlard Express, pour l'été seulement ou pour toujours.

Elle était un peu mélancolique, mais elle était attablée à côté de son copain qui la forçait à avoir le sourire jusqu'aux oreilles. Il avait obtenu l'autorisation du directeur de passer la dernière soirée de sa bien-aimée au château en sa compagnie. Ils semblaient si fusionnels, si complices.
Je ne pourrais pas, même si j'essayais, déterminer lequel aimait le plus l'autre. Il y avait des regards qui ne trompent pas, des gestes qui ne mentent pas, des actes qui ne trahissent pas.
Je n'aurais pas dû faire ces distinctions entre mes élèves, mais leur histoire ne pouvait que m'attendrir, j'avais été une spectatrice avec une place de choix lors de leur mise en couple et durant leur amour. J'étais beaucoup trop liée à leur histoire pour rester neutre.
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Soudain, il se lève, prend la main de sa petite amie, et s'avance vers l'estrade du directeur, qui hoche la tête en signe de consentement, mais que se passe-t-il ?!
Il prend la place du directeur lors des discours importants, augmente le son de voix avec un sort et déclare, devant toute l'école et les professeurs :
"Ma chérie, ma douce, mon amour. On s'est connus lors de ta première année, ma troisième. Je t'ai vu arriver, avec tes longues nattes et tes yeux écarquillés d'admiration. J'étais déjà fou de toi, tu avais ce charme mystérieux, cet aura charismatique que tu as toujours.
Je t'ai embêté lourdement le 14 octobre de cette même année, à la suite tu es devenue très amie avec notre Préfète-en-Chef de l'époque, il se retourne et me fait un clin d'œil, puis continue: Tu as commencé à répliquer à ces moqueries incessantes. Je te voyais à l'époque comme une petite. Puis les années ont passées, à chaque dispute, nous semblions nous rapprocher. Dès que je te voyais, mon estomac faisait un foxtrot et trois pirouettes, je n'ai compris qu'en septième année le teneur de mes sentiments. J'ai commencé à te regarder de loin, puis le 13 mars j'ai eu le courage de te le dire. Je n'avais pas cours ce matin-là, tu avais deux heures de Potions avec les Serdaigle. J'ai tambouriné à la porte, le professeur Slughorn m'a ouvert et je me suis précipité vers toi, je t'ai dit que je t'aimais comme un fou et là, je t'ai embrassé.
Plus de trois ans plus tard, je suis toujours autant fou de toi, de tes manières, de ton caractère, de ton intelligence.
En entrant en troisième année et même à Poudlard, je ne pensais jamais de ma vie rencontrer une personne comme toi. Tes sourires illuminent mes journées. Ta simple présence me fait oublié la guerre qui fait rage dehors.
Alors ce soir, entre les murs qui ont connus les débuts de notre idylle, je te demande d'être ma femme. Alors, veux-tu m'épouser ?"
Il s'agenouille devant elle et sort un magnifique écrin vert émeraude. Il l'ouvre, dévoilant alors une magnifique bague, ornée de diamants brut qui semble valoir une petite fortune.
Elle pleure de joie, accepte et l'embrasse. Toutes les tables applaudissent, ravies pour eux. Les professeurs aussi, charmés par ce spectacle si rare.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils vont réussir leur vie. Ils sont Fleamont et Euphémia Potter, parents de James Potter, beaux-parents de Lily Evans--Potter et grands-parents de Harry Potter. Je suis leur professeur de Métamorphose, Minerva McGonagall, Animagus félin de mon état et fière d'avoir été témoin d'une aussi belle histoire.
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Voilà mon os...quelques explications:
-je voulais un os où l'on ne savait pas les personnages et je me suis rendue compte que c'était plus compliqué que ça n'en avait l'air ;-)
-Avez-vous trouvé avant que je ne le dévoile de qui il s'agissait ? Soyez honnêtes svp
-Quand je parle de Guerre c'est Grindelwald
-Cet os est peut-être cucu mais je le trouve trooop mignon