* Avant de commencer j'aimerais vous dire que cette nouvelle est quelque chose qui me tiens à coeur, je sais que c'est pas le genre des personnes sur Wattpad mais si des personnes se moquent ou autre je la supprimerais. Voilà^^ Bonne lecture*
- Tu n'es qu'un bon à rien!
Trop souvent... Je l'ai entendu trop souvent cette phrase de quelques mots qui au début me blessait mais qui maintenant ne me fait plus aucun effet.
- Tu ne sais rien faire!
Qui te le dis? Je lève les yeux et rends le regard de mon interlocuteur. Je sais pourrir ta vie, non? Tu vois. Je sais faire quelque chose, ce n'est pas forcément utile certes mais je sais faire quelque chose que je fais sans le vouloir et cerise sur le gâteau, c'est quelque chose qui t'énerve plus que tout.
- Pourquoi es-tu comme ça?!
Pourquoi? Tu oses demander pourquoi? Tu m'as donné ces gènes, tu devrais plutôt t'en prendre à toi-même, c'est pas en me hurlant dessus que tout va s'arranger.
- Ne me regarde pas comme ça! Baisse le regard.
Pourquoi? Ça te met mal à l'aise? Qu'ai-je fais pour que tu me cries dessus? Tu n'aimes pas grand-chose chez moi, je me trompe? Pourquoi je baisserais le regard? Ça ne fera rien avancer. Mais ça, tu t'en fiches. Tu veux juste te prouver que tu as de l'autorité, que tu sais te faire respecter. Avant que je n'ai le temps d'accomplir ta demande, je vois ta main voler dans les airs. C'est une silhouette qui devient hypnotisante pourtant dans nos ombres que reflète la lumière sur les murs, ta main qui s'était transformé en poing m'emmène valser à travers la pièce, cette silhouette est trompeuse. Je sens le mur dans mon dos, je me plie en deux le temps de reprendre mon souffle. Voici ton jeu? Très bien.
- Je t'avais prévenu!
De quoi? Que encore une fois je vais terminer à terre? Tu ne m'as rien dit... Mais je l'avais deviné... J'aimerais savoir pourquoi je ne dis rien, pourquoi je ne fais rien. Ma parole s'envole à chaque fois, certains peuvent se demander comment je fais, que eux, ils auraient osé s'enfuir, répliquer. Mais ce qu'il ne savent pas, c'est que tout ça, ne sert à rien. Pourquoi? Parce que peu importe ce qu'on fait ou fera, on aura toujours dans notre esprit, dans notre âme, les blessures du passé. Il existe un proverbe africain comme ça, c'est un truc dans le genre: " Les blessures s'effacent mais les paroles restent".
- Alors ?
Alors quoi? Que veux-tu que je dise? Je ne peux rien dire. De toute façon si j'ouvre la bouche, tu me diras de me taire.
Et puis je ne sais même pas ce que tu as posé comme question... J'étais peut-être perdu dans mes pensées. J'en sais rien.
- Réponds!
- À quoi?
Je sais... C'était les mots de trop. Je me prend une claque violente qui fais rencontrer ma tête contre le meuble en bois du salon. Et je me prends un coup dans les genoux. Je m'agenouille à terre en espérant que ça va s'arrêter là... Si seulement!
- Pourquoi tu n'as pas fait ce que ton père a dit ?
Pourquoi? Parce que je pouvais pas! Tu m'as demandé de terminer un truc avant de l'aider. Et tu me cries dessus parce que je n'ai pas eu le temps de le faire... Où est ta logique? Forcément que quand j'arrive pour l'aider il a déjà tout terminé vu que je faisais ce que tu m'as dit de faire! Et ça ne se fait pas en 30 secondes!
- Parce que j'ai pas pu...Le lycée... L'endroit où je suis le plus en sécurité vu que je suis interne. Quand je rentre dans l'établissement, je baisse mes manches, je mets ma capuche et baisse la tête. C'est l'été, les filles portent des robes et les gars des shorts. Moi? Jean, tee-shirt long à longues manches et un sweat. Je croise beaucoup de personne qui n'ont pas le temps de voir ma tête. Je m'assois dans un coin et soudain j'entends des voix chuchoter.
- Eh... Regarde...
- Quoi?
- Le mec là-bas... C'est l'insociale non?
- Ah ouais.
- Il doit avoir super chaud.
- Oui ou super froid vu comment il est habillé.
- Tu as vu son cou?
- Quoi?
- Il a des marques bleus...
- Il a encore dû aller faire le malin dans les mauvais quartier.
- Il va mal finir.
- Tout le monde le dit et tout le monde le sait.
La sonnerie retentit, je me lève et me précipite devant ma salle. Elle est déjà ouverte. Je rentre sans attendre que le prof me le dise. Les élèves rentrent un par un. Puis la classe est au complète.
- Enlève ta capuche.
J'obéis. Et je vois. Oui... Cette terreur, cette peur qu'il ressent en me voyant. Et il croit tout deviner... Comme tout le monde... Alors qu'il ne savent rien. Les autres? Ils me regardent comme une bête de foire mais j'en ai pris l'habitude. J'ai juste envie de balancer la table en leur hurlant: " Arrêtez de me juger! Et puis qui êtes-vous pour vous permettre de me juger et de m'inventer une vie?!"
Mais je ne dis rien. Peut-être que j'ai étais trop souvent réduit au silence... Je ne sais pas. Mais je ne fais rien. Je ferme les yeux en espérant que la semaine passe encore plus lentement que la précédente.
Oui, le lycée c'est le paradis pour moi.
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Les chemins qui s'entrecroisent ...
RandomC'est ici que vous retrouver mes nouvelles qui me sont venu sans réfléchir et que j'ai écrire (certaines en quelques jours) J'ai fait en sorte que ces nouvelles soient des personnages de la vie de tous les jours, des personnes qui font partis de la...