Kefálaio 7

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"Chaque rencontre est porteuse d'un changement possible."

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James me regarde étonné comme si le fait que mon téléphone sonne soit un miracle. J'ouvre la bouche pour m'expliquer mais il me coupe avant qu'un son ne puisse sortir.

- T'as tes nouveaux amis qui t'attendent j'crois, c'est bon on s'est expliqué tu peux partir.

- C'est rien d'important, je m'avance vers la porte. Je reviendrais James, je ne sais pas encore comment je vais me rattraper auprès de vous mais je vais le faire. J'vous dois au moins ça.

- C'est bien d'y croire Tobias c'est déjà un début mais on sais tout les deux que dès demain t'aura laissé tomber. T'as toujours été comme ça, tu nous promettais de décrocher la lune mais le lendemain on te retrouvait dans ta piaule la lumière allumée parce que t'avais peur du noir. Mec on sait toi comme moi qu'on a jamais été des mecs bien et que le seul truc qui nous rattrapaient c'était nos copines. Rentre chez toi et pars pas en Grèce, pense à Hugo et à la douleur que tu lui as infligé. Pense à nous avant de penser à toi pour une fois. Il se tait et ferme la porte de sa maison d'un coup.

Me voilà à la porte et les idées embrouillés encore plus qu'à mon arrivée. Je suis obligé de partir mon père me l'a fait clairement comprendre. Jamais il n'avait auparavant haussé le ton avec moi. Pensant que ce n'était pas en gueulant sur ses enfants qu'ils allaient comprendre, apparemment les temps ont bien changé.

Notre bande,

Notre famille désunit...

Rita et Hugo séparés,

Hugo drogué...

Finalement je n'étais pas le seul à réellement souffrir.

Quel con, p*tain ! Je frappe dans une boîte aux lettres innocente (noter l'ironie) et sous le choc mon téléphone tombe et s'écrase sur le sol. Whoaah quelle résistance merci ! Tu payes ton bordel le prix d'un loyer et en retour ça ne tient même pas une chute de rien du tout.

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Quand je disais que je voulais reprendre ma vie en main, je ne pensais pas aller à une fête surtout une fête où je ne connais personne. On est lundi soir, demain je pars en Grèce et je sais déjà que ce sera un carnage mais à quoi bon essayer de contredire mon père dans tous les cas il m'enverra là-bas. Je crois que c'est pour ça que j'ai accepté l'invitation de Noah ce soir, j'ai besoin de me changer les idées avant de détruire le peu qu'il me reste de mon ancienne vie dont mon amitié avec Hugo. J'ai rentré dans mon téléphone l'adresse indiquée et après une heure de route me voilà enfin devant son immeuble. Merde le code ! J'ai complètement oublié de le demander à Noah et avec le bruit qui résonne dans tout le bâtiment il y a très peu de chances qu'elle entende son téléphone sonné. Je décide d'attendre que quelqu'un ouvre la porte même pas deux minutes après un couple arrive main dans la main. Le gars tient fermement sa copine dans ses bras et le regard qu'il me dresse veut tout dire. T'en fais pas mec ça fait longtemps que mon cœur est brisé je te la volerais pas. Puis ce n'est pas comme si le genre grande blonde m'intéressait je suis plutôt dans la petite brune au teint hâlé et aux origines grecs, moi tu sais. La blonde appelle l'ascenseur et nous rentrons tous les trois dans cet espace confiné. J'ai horreur des minuscules ascenseurs j'aurais dû prendre les escaliers.

- Quel étage ?

- Troisième.

- Comme nous. Tu vas à la fête d'Elise et de Noah peut-être ? me demande maintenant le grand brun toujours autant collé à sa copine.

Réattribué..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant