anecdote

mystères nocturnes

Je suis devant mon jardin et un léger brouillard tamise la lumière blanche de la lune, rendant les détails du décor imperceptibles. Je regarde la façade du mur de ma maison, et tout comme le manoir de Dio protégé par ses hommes de main, elle est gardée par un homme. Il me voit et paraît prêt à passer à l'action, avec ses deux lames d'acier soudées à ses avants bras. J'engage le combat essayant de lui placer un coup de poing, mais il esquive, se glisse derrière moi et de son bras doté d'une force surhumaine, il me sers l'abdomen tellement fort que je sentirais presque mes organes abdominaux se broyer. J'ai du mal à respirer. Si je me relâche je pourrais très bien ne pas y survivre. Je ne doit pas lâcher, je dois me battre! J'ai déjà eu de la chance d'esquiver les lames tranchantes, mais si je ne fais rien, ce sera la fin. Par un élan de courage, j'arrive à me défaire de sa prise, à attraper son bras et à le mettre dans son dos. Fatigué par cette lutte, l'hésitation failli me déstabiliser mais je reprends mes esprits et me rappelle que je dois mettre fin à ce combat. Je le pousse donc à terre, puis je tire d'un coup sec en tournant son bras dans un sens non conventionnel. Un fracassant bruit d'os se fait entendre! Jamais auparavant je n'avais blessé quelqu'un. Et puis ce n'est pas du tout comme dans un animé ou un film. Certes! Il a fait le choix de se ranger du mauvais côté, mais cette personne a réellement mal. Mais malgré le goût amer de remords, je ne dois pas m'arrêter là, et comme j'ai maintenant le dessus, je lui casse ses deux jambes et le tire par son bras en bon état pour le cacher derrière une bute de terre. Il est dans les vapes à cause de la douleur et ne peut donc plus bouger.
  Quelques secondes après, j'entends le bruit de la voiture de mes parents qui se rapproche. C'est pas bon! Ils ne sont pas, et n'ont jamais été mêlés à des affaires aussi graves que celle-ci. Il ne faut surtout pas qu'ils découvrent le corps à moitié inconscient. Après qu'il soit sorti de la voiture, je vois que mon père se dirige la où il ne faut pas qu'il aille. Je l'appelle pour essayer de le retenir, mais il se retourne à nouveau dans la mauvaise direction. Je ne peux pas l'appeller encore, sous peine de devenir suspect. Je dois trouver une solution au plus vite!... Trop tard! Il a vu les membres visiblement cassés, suivi de ma mère, qui elle panique encore plus, bouleversée, terrorisée par l'acte qui a été commis, l'acte que je venais d'entreprendre mais dont elle ne connaissais pas l'auteur. Et il vallais mieux que ça reste ainsi. Qu'est ce qui se passerait s'ils découvraient la vérité? Que se passera-t-il si ils parviennent à être impliqués dans cette histoire? Je ferai mieux de tout faire pour m'inocenter, mais les sueures froides qui parcourent mon visage ne m'y aideraient pas.
  La fin de l'histoire, je ne la connais pas, je me suis réveillée avant d'en apprendre le dénouement. Je suis affalé sur le canapé ; j'ai dû m'endormir ici par fatigue. Par la fenêtre, le mélange d'un ciel éclairci par la pleine lune et d'une légère brume rougit par la lumière des lampadaires m'empêche de me situer dans le temps. Je regarde l'horloge qui affiche 20h13. Cet ambiance mystérieuse me pousse à jeter un œil dehors. J'enfile donc deux savates, ouvre la porte, puis m'avance dans le jardin. La voiture de mes parents n'est pas là ; ils sont sortis. Le doute soudain m'envahit. Même si je sais que toute cette histoire était fausse, mes parents qui vont arriver, la brûme, et la pleine lune qui ne faisait apparaître que les silhouettes des objets me plonge directement dans l'univers de mon rêve. Je peux rationnellement dire que ce n'est qu'un rêve, mais inconsciemment je ne suis pas du tout rassurée. J'ai besoin d'en avoir le cœur net! J'avance donc jusqu'à me retrouver devant mon jardin face à ma maison. J'ai besoin d'observer plus, mais à environ dix mètres de moi, la silhouette d'un chien aboie ; Il est sûrement en train de se disputer avec un autre. À l'étage d'une maison de la ruelle, un voisin ferme la fenêtre à cause du bruit et du coup, je me sens un peu bête à rester là planté au milieu du chemin. Malgré cela je continue mon inspection tout en gardant un œil sur la silhouette ébouriffée, quand tout à coup, les aboiements se font plus forts, plus rapides, saccadés et se rapprochent dangereusement de moi. J'ai à peine le temps de comprendre le pourquoi du comment que je cours dans la direction opposée en criant, affolé : "Oh putain!!!" Les grognements sont tout proches et dans la précipitation, une de mes savate vole et je sens quelque chose taper mon talon gauche. Je pousse la porte et saute dans ma maison. Il n'est plus à mes trousses mais n'étant pas dans un état normal, et sous une forte dose d'adrénaline, je réouvre la porte et lui crie dessus : "ENCULÉ!"
Je me rends compte que dans ma course, mon talon gauche lui avait sûrement tapé dans la gueule et c'était bien fait pour lui! Mon cœur bat à 100 à l'heure et je suis tout tremblant ; je suis essoufflé et c'est à ce moment que le téléphone sonne. Je décroche, c'est mon père qui me demande si je veux aller manger une pizza. On dirait que cette histoire arrive enfin à son terme. Content mais à la fois secoué par les évènements, je me dis avec une pointe d'ironie : "Espérons que je n'aurai personne à tuer avant qu'il arrive!"

     ~fin~

     _NOTES_

•Dio est le méchant du manga "Jojo's bizarre adventure" (J'en suis fan au point que mes rêves en sont influencés comme vous avez pu le voir xD). Dans l'arc 3 de l'anime, il se réfugie dans un manoir le temps de s'habituer à son nouveau corps.

•remarque : dans mon rêve, les lames de l'homme ressemblaient à celles de Kars, le boss le l'arc 2 de Jojo

•une dernière chose : le titre est peut-être pas très fidèle à l'histoire, mais ça fait stylé donc bon... 😄😁

Merci d'avoir lu! J'espère que vous avez eu autant de plaisir à lire que j'en ai eu à écrire! 😀
Je ne suis pas très expérimenté et comme tout humain je fais des erreurs, donc toute critique est la bienvenue ! 😁

Sur ce... À plus! 🖖😀