Chapitre 5 : Un sombre éclaircissement

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Hey ! Je sais pas vous mais moi je suis super excitée à l'idée que la saison 5 de The 100 arrive dans moins de trois semaines ! Après presque un an d'attente, j'ai trop trop hâte. Bref, concernant cette fic, merci pour vos retours :)

Je continue à vous tenir au courant de l'avancée de Believe in Earh : je suis à environ un quart du onzième chapitre et j'ai fait quelques modifications au chapitre huit qui sont presque terminées et qui m'ont demandé pas mal de temps. Je n'ai pas vraiment pu écrire ce week-end parce que j'ai beaucoup de devoirs pour la semaine prochaine mais j'espère pouvoir reprendre autant que j'aimerais bientôt :)

Je vous laisse avec ce cinquième chapitre que j'aime beaucoup donc j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi ! On se retrouve en bas, bonne lecture !

CINQUIÈME CHAPITRE :

Assis dans sa cellule, le regard vide, la respiration haletante, Bellamy reflète le désespoir. Comme s'il avait jeté à des kilomètres sa détermination. Ce trait de caractère s'est envolé pour laisser place à l'indifférence. Après l'envie de s'échapper de cet horrible endroit, ses sens secoués par l'arrivée de Clarke, le calme est revenu, accompagné par l'ennui.

Passer ses journées et ses nuits entre quatre murs réduit considérablement le champ des activités potentielles pour ne pas mourir de lassitude. Qui plus est, sa relation avec sa voisine de cellule, autrement dit la seule personne avec qui il pourrait échanger, est plus que conflictuelle, pour ne pas dire au point mort.

Sa mémoire est donc sa seule distraction. Parfois, des moments joyeux, qui le font sourire et oublier un dixième de son malheur s'affichent dans son esprit. Mais, la plupart du temps, il est tourmenté par ses démons du passé, par ses regrets et ses remords, par toutes les fois où il a agit quand il n'aurait dû rien faire et par toutes les fois où au contraire, il n'a pas levé le petit doigt là où il se devait d'intervenir.

Ses seuls moments de répit sont au milieu de la nuit. Quand toute la station est endormie, lui reste éveillé. Sa respiration se fait meilleure tandis que les instants avec sa petite sœur remontent à la surface. Quelquefois même des agissements dont il est fier. Car, de tous ses souvenirs, Octavia reste le meilleur malgré tout.

La mâchoire de Bellamy se contracte, il retient ses larmes, sachant pertinemment que s'il a le malheur d'en laisser couler une sur sa joue, il éclatera en sanglot. Il se doit d'être fort et de ne pas craquer. Même si c'est très difficile lorsque son père lui dit ouvertement le temps qui lui reste à vivre, c'est à dire pas grand chose.

Du haut de ses quatorze ans, Bellamy reste de marbre. Ses yeux cuivrés reste bloqués dans ceux de Septimus qui pose une main réconfortante sur son épaule. Dans les moments les plus durs, le mari d'Aurora trouve toujours les mots justes, les mots qui calment, les mots qui soulagent, les mots qui redonnent de la force, les mots qui, même lorsque le jeune garçon est au plus bas, l'aident à avancer. Face à un tel savoir-faire dans des situations atroces, Bellamy admire son père et est réellement fier d'être son fils.

Alors, il s'imprègne de tout ce que Septimus dégage, comme s'il prenait la maturité et la résistance nécessaire pour continuer sans cette figure paternelle si importante pour lui.

Le regard du quadragénaire se pose dans ses yeux débordant de reconnaissance quant à tout ce qu'il lui apporte. Regard qui reflète désormais une transmission de pouvoir. Dès lors que ses pupilles dévient vers la trappe sur le sol qui lui est maintenant — trop — familière, Bellamy sait. Il sait exactement ce que Septimus va lui dire. Sa théorie se vérifie lorsque son père lui délègue le rôle de père. En tout cas, c'est comme ça qu'il l'a perçu.

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