Chapitre 34 : L'histoire derrière chaque personne

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Point de vue de Mélodie

Assise sur le canapé du salon, j'attendais le retour de mes amis depuis déjà quelques heures. Il se fessait tard et ni Jonathan, ni Kévin, ni Carla n'était encore rentrée. Mais ils m'ont dit, par SMS, que tout aller bien et qu'il serait bientôt là, donc je ne m'inquiétais pas trop. J'étais sur le point d'aller me coucher lorsque j'entendis le bruit d'une clé s'introduisant dans la porte d'entrée. La porte se déverrouilla et s'ouvrit. Jonathan entra dans la maison avec un regard très colérique.

Moi : O-oh, tu es là ! Qu'est-ce qu'il c'est passer... ? Tu as l'air énervé, enfin encore plus que d'habitude.

Jonathan : Ça ne te regarde pas.

Il passa a coté de moi et alla en direction de la cuisine. Je le suivis. Il était en train de fouiller dans les placards. J'ouvris alors le réfrigérateur et en sortie une petite tasse, puis je lui tendis.

Moi : Je sais que c'est vers cet heure-ci que tu bois ton thé vert froid avant d'aller dormir ou travailler encore un peu, alors je t'en ais préparer un a l'avance vue que tu n'étais pas là, dit-je avec un sourire. Mais rien ne t'oblige à l'accepter...

Il me regarda bizarrement mais il finit par accepter mon petit cadeau et me remercia en détournant le regard, surement par honte de me dire « merci ». Il devenait de plus en plus agréable au fil du temps, j'étais heureuse de constater ce changement en lui.

Moi : Tu...ne veut pas me raconter ce qu'il c'est passer chez Laurine ?

Jonathan : Pppff, tu vas pas me lâcher la grappe toi. Comme tu ma fais mon thé, je veux bien te faire un court résumé de l'histoire.

Il avala une gorgé du contenu de son récipient avant de m'expliquer tous ce que j'avais loupée. La dispute entre Laurine, Florentin et Mathieu, leurs disparitions chez l'armée R.F., puis leurs retours et leurs idées de faire la paix. Sans oublier le fait qu'il ne veut pas donner cette chance a nos ennemis.

Jonathan : Voilà, tu sais tout.

Il bue tout le reste de son thé et déposa la tasse dans l'évier.

Jonathan : J'vais me coucher, bye.

Moi : Hum...A-attend. Écoute...Je sais que tu ne veux pas faire confiance a l'armée R.F. mais imagine la chance que l'on a d'avoir ce genre de possibilité ! Nous avons la chance d'envisager la paix et tous repose sur toi...

Jonathan : Mais il est hors de question que je laisse l'armée R.F. sans punition, je veux me venger d'eux !

Moi : Te venger pour une chose qui est arrivé il y a des années et dont les membres actuels de l'armée R.F. n'ont rien à voir. Et puis...Tu sais...Le pardon, ça existe.

Ce n'était pas grand-chose, mais j'espérais qu'avec ce petit discourt il réfléchirait au moins à sa décision. Il me regarda avant de rigoler, pas un rire méchant mais un rire gêner, mélanger a de la tristesse.

Jonathan : Maintenant que j'y pense, tu me rappelle un type que j'ai connu il y à plusieurs années. Il avait le même genre de discourt, le même état d'esprit...

Moi : « A-avait » ? Oh non...N-ne me dit pas qu'il est...

Jonathan : Si, il est mort il y a quelque temps. Il travaillait à Imperium Psy et un jour il à était envoyé affronter l'armée R.F. sur le terrain... Il n'est jamais revenu.

Son visage s'assombrit avec ces dernières paroles mais il continua son récit sans changer le ton de sa voix.

Jonathan : On m'a dit qu'il est mort en essayant de sauver des soldats sur le point de mourir, des soldats des deux camps. Tous ce qu'il voulait, c'était la paix.

Moi : Il est mort en accomplissant ce qu'il voulait faire, ce qu'il voulait voire à tous prix. Dis-toi qu'aujourd'hui, tu as une chance de le rendre heureux en mettant fin a cette guerre.

Jonathan : C'est vrai que vue comme ça...Eh, c'est drôle, je n'avais jamais raconté cette histoire a personne. Tu as vraiment quelques choses de spécial toi, une sorte de capacité qui te permet d'entrer dans le cœur des personnes.

Moi : Oui, c'est mon rôle ici.

Je lui souris, il me rendit se sourire. Il passa coter de moi et commença a monté les escaliers.

Jonathan : Je contacterais mes supérieurs demain.

Moi : V-vraiment ?! Oh, c'est super ! Merci !

Jonathan : Oh ! Et tu n'oublieras pas de faire ma lessive. Aller bonne nuit !

Moi : Oui, se serra fait, bonne nuit !

Mon plan pour rendre Jonathan plus amical avant bien avancé et finalement, je le comprenais de mieux en mieux. Après tous, chaque mauvais caractère peu s'expliquer. Avant de juger quelqu'un, il faut toujours connaitre son histoire.


Projet éveil [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant