Hello !
On est mercredi et me revoilà pour un nouveau chapitre de WasR... Oh ben non. C'est vrai, c'est terminé. Sorry x)
Je pense que je vais garder cette idée de toujours poster le mercredi, je trouve ça sympa. Et puis comme ça, vous avez une petite histoire à lire les mercredis en sortant de cours.BON. C to the B. J'y travaille depuis un moment sur cet os, il m'a été inspiré par un dessin que j'avais vu sur insta où l'on voyait BaekHyun en pseudo Joker et je trouvais ça trop mignon. Alors, je me suis dis, pourquoi pas ? Et j'ai commencé à écrire une histoire qui au final, n'a plus trop de lien avec celle du Joker mais je pense que j'aime bien ce que j'ai fait. J'espère que vous aussi, vous allez aimer.
Encore une fois, je ne suis désolée mais une chanson de merde en tête lorsqu'on écrit ben... ça fini toujours par apparaître dans un écrit ! Après, si vous voulez aller au vent avec moi, c'est tant mieux._________________________________________________________
Du C au B, il n'y a qu'un pas à faire. A, B, C. Les trois premières lettres de l'alphabet, à jamais liées. C'était bête. Apparemment, ils étaient donc liés ensemble depuis le début. C, B et A. Combien y a-t-il de lettres dans l'alphabet, déjà ? Vingt-six ? Eh bien.
"Vingt-six, c'est pas si mal."
Les couloirs étaient blancs. Les murs, le sol... Tout était blanc en réalité. On aurait pu croire au paradis. Quelques meubles gris changeaient le décor légèrement quand on rentrait dans certaines salles, mais les choses restaient identiques. On aurait pu croire au paradis, si l'on ignorait les cris des habitants de cet enfer. Tout était toujours trop blanc, trop médical. La tenue du personnel était blanche, elle aussi. Ils portaient tous du foutu blanc. Il les détestait tous et haïssait cet endroit. La seule chose colorée qui semblait être présente ici, était la personne actuellement face à lui. Un jeune homme qu'il pouvait voir deux fois par semaine. Il avait vérifié en demandant aux gardes. Le jeune homme portait une blouse blanche, la même que tout le monde pourtant, mais elle lui allait bien, à lui. Sur son torse, on pouvait y lire écrit en noir Byun B. - psychiatre. Monsieur Byun était bien la seule personne qu'il respectait dans son enfer blanchâtre. C'était le seul à faire un effort pour lui, à chacun de leur rendez-vous, il laissait sa blouse ouverte sur ses habits. Monsieur Byun portait toujours quelque chose de coloré sur lui. Aujourd'hui, c'était un pull bleu. Parfois, même, il laissait les manches de sa veste remonter et il pouvait apercevoir un bout de sa manchette tatouée. C'était une sorte d'assemblage de trucs vert et bleu, d'après ce qu'il avait vu. Bref, Monsieur Byun venait les mardis et les jeudis lui poser quelques questions. Au fil du temps, il avait cessé de lui demander comment il allait. La réponse était toujours froide. En ce moment, il tentait plus de l'aborder avec quelques phrases bateau, quelques questions banales.
Aujourd'hui, c'était un "Comment tu t'appelles ?"
Il l'avait regardé avant de soupirer. Encore ? Cette question revenait souvent. Monsieur Byun n'aimait pas le nommer par son matricule, et lui, n'aimait pas être appelé par son surnom. Enfin, si, mais pas par lui. Monsieur Byun lui évoquait toujours quelque chose de différent dans cette prison blanche. Il lui semblait, dans une folle idée qu'ils se connaissaient déjà. Alors, il n'avait pas à l'appeler comme ces inconnus le faisaient. Et puis, il n'aimait pas trop parler. Ou plutôt, parler quand ses gardes étaient dans la même pièce que Monsieur Byun et lui. Les deux nigauds se moquaient souvent de lui après l'entretien alors qu'il faisait de son mieux pour répondre. Monsieur Byun avait vraiment des questions stupides parfois, mais c'était son seul moment tranquille. L'entretien du mardi ou du jeudi. Le seul moment où quelqu'un s'intéressait vraiment à ce qu'il disait. Monsieur Byun était nouveau dans le milieu, il n'était pas le premier à avoir essayé de le faire parler, mais avait été le premier à réussir. En portant des foutues couleurs et en souriant. En lui parlant d'avant. De ce qui l'avait poussé à devenir celui qu'il était. Monsieur Byun n'avait jamais demandé pourquoi. Il le questionnait juste sur le comment.