Awa vint trouver MAODO en train de lire un bouquin.
Maodo était passionné de lecture. Il tenait entre ses mains le roman de René Barjavel intitulé « la nuit des temps ». C'était un roman passionnant et dramatique à la fois. « LA NUIT DES TEMPS », c'est à la fois un reportage, une épopée et un grand chant d'amour passionné. Le présent et le passé s'y mêlent, y affrontent leurs espoirs et leurs craintes et y jouent le sort du monde. Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d'Éléa et de Païkan les emmène tout droit vers le grand mythe légendaire des amants bien heureux et maudits, à côté de Roméo et Juliette, Tristan et Yseult, de tous ceux que même la mort n'a pas réussi à séparer.
Maodo était donc concentré dans sa lecture. L'héroïne du livre Eléa le faisait penser à LAILA, celle pour laquelle il voué un amour démesuré presque surnaturel. Awa l'interpella !AWA : Tu es tellement plongé dans ta lecture que tu n'as même pas entendu mon salut.
Maodo sursauta et marmonna :
MAODO : Excuse-moi Awa , je ne t'avais pas entendu.
AWA: Ce roman que tu lis doit être passionnant
MAODO : Oui c'est un roman passionnant qui relate une histoire d'amour hors du commun. L'héroïne me fait penser à ma chérie LAILA.Awa fit une moue de dédain en entendant le nom de LAILA. Elle la détestait. Dans sa tête, elle était entrain de la traiter de sorcière, de vipère et de tous les noms affreux qu'elle connaissait. Bien entendu, elle se gardait de dévoiler ses sombres pensées à Maodo .
Elle se contenta de dire :AWA : Au fait Maodo , tu avais promis à ma maman que tu viendras déjeuner chez nous.
MAODO : Ah j'avais complètement oublié cette invitation.
AWA : Ma maman n'a jamais oublié la promesse que tu lui avais faite de venir prendre le déjeuner chez nous. Elle me demande tous les jours de tes nouvelles. Une promesse est une dette qu'il faut honorer.Maodo, songeur, garda le silence pendant quelques secondes, puis :
MAODO : D'accord. Je viendrai déjeuner chez vous aujourd'hui vers 13 h. je serai accompagné de mon ami OUSMANE.
AWA: Génial. Je vais de ce pas en informer ma mère. A tout à l'heure Maodo. Bye.Awa jubila dés qu'elle entra chez elle. Elle se dirigea vers le salon et trouva sa mère entrain de regarder un télénovelas. Elle l'embrassa au coup et déclara :
AWA :Ça y est maman ! Maodo va venir déjeuner chez nous
Maman : Ah je comprends maintenant pourquoi tu m'as sauté au coup. Tu es toute excitée ma chérie !
AWA : Je suis contente maman. Notre plan fonctionne bien.
Maman : En effet oui, tu es diabolique
AWA : Telle mère telle fille !
Maman : Le marabout que j'ai consulté est très réputé. Il est expert dans la confection des philtres magiques. Il m'a donné une bouteille qui contient un philtre d'amour que je vais verser dans le plat que nous allons servir pour le déjeuner.
AWA : Mais maman est ce que ce philtre est efficace ?
Maman: Il est très efficace. Le marabout m'a juré que ton Maodo sera très amoureux de toi dés qu'il aura gouté le plat. Tu occuperas ses pensées nuit et jour.
AWA : C'est sure maman ?
Maman : C'est sure. Le marabout m'a même dit que si Maodo ne tombe pas amoureux de toi alors il nous remboursera notre argent.
AWA : Ah je suis si heureuse maman.
Maodo est l'homme de ma vie. C'est mon idéal et mon prince charmant. Cette sorcière de Laila va enfin sortir de sa vie !Pendant ce temps là, chez LAILA, BACHIR était entrain de discuter avec le papa de LAILA. Apres une heure de discussion il sortit et demanda à parler à Laila. Il la rencontra dans le salon .
BACHIR : Salam Laila, comment vas-tu ?
LAILA : Je vais bien BACHIR et toi ?
BACHIR : Je te mentirai si je te disais que je vais bien. J'ai mal et tu sais pourquoi. Cependant, je t'informe que j'ai rencontré ton papa et j'ai eu une longue discussion avec lui. Je lui ai dit que je renonçais à mon projet de mariage avec toi. Je lui ai dit que tu ne seras pas heureuse si tu te mariais avec un homme que tu n'aimais pas. Je lui ai dit que je sais que lui est un homme d'honneur et de parole et que s'il ne tenait qu'à lui notre union toi et moi, Laila, se fera. Mais hélas tu es amoureuse d'un autre homme, Laila, et je ne serais pas l'homme égoïste qui te priverait de ton bonheur.
LAILA : Oh BACHIR ! Tu es vraiment un homme bien. Je te remercie pour cette noblesse d'esprit et cette grandeur d'âme.
BACHIR : Ne me remerciez pas, Laila. Je suis toujours amoureux de toi. Cependant la femme qui sera mon épouse devra se marier à moi sans la moindre contrainte. Je te quitte Laila. Je te souhaite beaucoup de bonheur et je ferai en sorte que tu sortes de ma vie et de ma mémoire.
LAILA : Je suis sincèrement désolé BACHIR.
BACHIR : Je vais rentrer chez moi. Inutile de me raccompagner.BACHIR sortit de la maison et démarra sa voiture en trombe. Laila resta assise dans le canapé du salon. Elle était confuse et triste. Elle aimait sincèrement BACHIR d'un amour amical et fraternel. Elle savait qu'il était un homme bien, honnête, généreux et pieux. Il réunissait tout les critères d'un parfait époux. Cependant elle n'aimait qu'maodo.
LAILA sourit de satisfaction. Enfin elle va être heureuse avec l'homme de sa vie. Plus aucun obstacle ne se dresserait entre elle et ça bien aimé.Hum...si seulement elle savait ce qui se tramait... !
Pendant ce temps là, installé dans le salon avec son ami OUSMANE, Maodo discutait tranquillement avec la maman de Awa. Cette dernière était une ravissante femme d'une quarantaine d'année. Elle était élégante et savait prendre soin d'elle. On lui donnerait facilement une trentaine d'année. Elle était joviale et d'humeur facile. Elle se tourna vers Maodo.
Maman : Maodo, ma fille ne me parle que de toi. Elle ne dit que du bien de ta personne. Je suis contente que tu sois ici avec nous
MAODO : Merci mère Sophie. Je suis honoré de votre invitation
Maman : Mais c'est nous qui sommes honoré, fit mère Sophie en se tournant vers OUSMANE. Toi tu ne parles pas beaucoup dit-elle en son endroit.
OUSMANE : Heu...je ne suis pas très bavard....
Maman : Si t'avais une copine, elle te ferait parler
OUSMANE : J'ai une copine. Elle s'appelle Lisa et effectivement elle me reproche mon silence. Mais je n'y peux rien. C'est ma nature. Par contre elle, elle est tres loquace
Maman : Ha il faut qu'elle soit loquace parce que si tous les deux vous ne parler pas alors l'ennui va s'installer au sein de votre couple. Alors Maodo, il semblerait qu'une certaine LAILA fait battre ton cœur....
MAODO : Oui Ma Sophie. Je suis amoureux de Laila et je voudrais qu'elle soit la femme de ma vie.
Maman : Je dois bien admettre que Laila a du goût ! Cependant, il se pourrait bien qu'une autre fasse mieux qu'elle....C'est sur cette dernière phrase de mère Sophie, pleine de sous entendues, que Awa fit son entrée dans le salon. Elle tenait entre ses mains un plat de riz au poisson. Une odeur délicieuse se répandit dans le salon.
Awa invita ses deux invités à prendre place autour du bol de riz. Elle tendit à MAODO et à OUSMANE des nappes et une cuillère pour chacun. Elle se plaça à coté d'Maodo:AWA : Maodo, je t'ai préparé ton plat préféré "Thiébou diaga"
MAODO : Mais comment as-tu su que mon plat préféré.
AWA : Ah ça c'est mon secret. Secret de femme. Mangez bien et bon appétit.Sans qu'Ousmane et Maodo ne s'en rendent compte, Awa fit un clin d'œil à sa maman. Et cette dernière eu un sourire de complice....
Je vous invite à ne surtout pas ratée l'épisode suivant .
Des moments de folies vont y passer.PS: Veuillez notée l'épisode s'il vous plaît et suis ouvert aux critiques .
Je vous remercie.
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LE DÉSIRE DE L'AMOUR ET DE LA TRAHISON
RomansaCette histoire est vraiment indomptable. Si vous êtes fans des chroniques " amoureux , amitiés, trahison..." je vous invite à lire pour vous divertir... Vous ne regretterez pas d'être passé. Stp notez la après