Chapitre 1

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3h45 du matin, 1er février, San Francisco

Je viens de me réveiller en sursaut après un horrible cauchemars, pourchassée par un raton laveur, je ne savais pas comment m'en sortir jusqu'à ce que je trouve un élastique, faisant s'enfuir ce petit animal. Me voilà sortis de mon lit en plein milieu de la nuit alors que toute ma famille dort: ma fille Lilou et mon mari Thomas. Je me glisse discrètement hors du lit et je vais dans la cuisine chercher un yaourt. Lilou a 8 ans et à la demande de son père, nous l'avons envoyé dans une école privée et elle y part pour la semaine, je dois donc l'y conduire ce matin mais je ne la reverrai que vendredi,le choix de mon mari me laisse encore perplexe malgré que cela fait3 ans qu'elle y est. Je prends un café afin de ne pas m'endormir au volant. J'ai plus de 3 heures avant notre départ, me voilà en train de repasser les chemises de mon mari à 4h du mat'.. Le temps ne passe pas vite et je m'ennuie donc assez vite, ma bonne humeur me donne envie d'aller réveiller mon mari un peu plus tôt que prévu,heureusement il m'accueille avec un sourire charmeur:

Thomas:Bonjour mon cœur, tu as encore fais des insomnies, hein? Tu ne veux pas que l'on voit le médecin de famille.

Moi:Tu sais que ce n'est pas parce que tes parents avaient choisis ce médecin qu'il est toujours un bon médecin. Mais si tu veux j'irai le voir ne t'en fais pas.

Thomas: Ça me rassurerai oui.

Encore une fois, Thomas ne cesse de parler de sa famille de petit bourgeois. Mais je n'ai pas envie d'y aller, le docteur est l'oncle de mon mari et je ne veux pas qu'au repas de famille il parle de mes insomnies. Au fil du temps, le parfait Thomas, sur de lui est devenu le fils à papa qui ne veut pas que sa femme travaille et il est devenu le stéréotype du père et mari snobe... Au début, cela me faisait du mal mais plus le temps passe plus je m'habitue à cette routine. Thomas me retrouve dans la salle de bain et nous prenons ensemble une douche qui me permet de mettre mes idées au claires,cette semaine Lilou étant à l'école et Thomas en voyage d'affaire je vais aller passer quelques jours chez mon frère, Luc, à New York, le problème c'est que je n'en ai parlé ni à mon mari, ni à Luc. J'ai beau avoir 28 ans je suis toujours aussi peureuse quand il s'agit de parler d'un truc un peu sérieux:

Moi:Thomas ? Comme Lilou et toi vous n'êtes pas là cette semaine je me suis dit que je pourrais passer la semaine chez mon frère, je ne l'ai pas vu depuis septembre et il vient juste de rompre avec Hillary.

Thomas:Tu aurais pu m'en parler plus tôt qu'on s'organise, mais tu n'as pas à me demander mon autorisation ,vas-y et tu l'embrasseras de ma part.

Moi:Je te remercie chéri.

J'ai l'air vraiment ridicule à demander la permission mais avec lui je ne sait jamais à quoi m'attendre. Le moment le plus difficile de la matinée va arriver, je dois aller réveiller la petite et Dieu sait à qu'elle point ça peut-être difficile, j'ai trouver une technique pour ne pas qu'elle se réveille de mauvaise humeur: je prépare d'avance son petit déjeuner et met en fond une musique de Beethoven, et oui ma fille est fan de musique classique, non pas que ce soit mal mais je préférerais qu'elle écoute des musiques un peu plus dynamiques pour son age, je suis sur que c'est l'influence de son école qui lui a fait aimé la musique classique, peu importe l'importance c'est qu'elle s'y sente bien, enfin je l'espère. Après que nous nous soyons tous préparés, c'est l'heure du départ, je vais conduire Lilou mais aussi Thomas comme ça je garde sa voiture,après être passer par l'école, je laisse mon mari à l'aéroport et part sur l'autoroute direction ma région natale. J'appelle enfin mon frère pour le prévenir de ma visite et lui évité une surprise encombrante: Moi. Bien sur, ma présence le ravi et il a hâte de me voir, tout comme moi ! Le voyage n'est pas long au final, j'en profite pour me refaire les albums des Rolling Stones que j'adore.J'adore la ville de New York, c'est magnifique, il ne me reste plus qu'à me rappeler où mon frère habite. J'arrive devant l'appartement de mon frère, et m'amuse à garder mon doigt appuyé sur la sonnette jusqu'à ce qu'il m'ouvre la porte, lorsqu'il me voit, il me prend dans ses bras et me fait comprendre que je lui ai manqué. Nous rentrons dans sa petite demeure et comme à son habitude, mon frère n'est pas un pro du rangement, et l'appartement ressemble plus à une porcherie qu'à un lieu habitable! Comme j'ai passé la journée sur la route je meurt de fin et Luc me propose d'aller manger dans un restaurant italien dans le Queens, j'accepte évidemment. Après le repas je demande à mon frère si nous pouvons faire un détour par Broadway, la dernière fois que je suis venu je n'ai pas eu le temps d'y faire un tour et pourtant j'aurais aimé,bien sur il accepte et ce moment dans ce lieu mythique restera gravée dans ma mémoire. Une fois rentrés chez mon frère, lui et moi nous posons sur son sofa et pour une fois c'est lui le premier à s'endormir, je lui dépose un plaid et monte à l'étage dans la chambre qu'il m'avait préparer, j'ai du mal à m'endormir alors j'essaie d'appeler Thomas mais il ne me répond pas, alors je fais un petit tour sur les blogs de conspirations avant de tomber de fatigue.

Luc: ALLEZ DEBOUT LA-DEDANS, IL FAUT SE RÉVEILLER

Moi: Luc, je vais te tuer!

Je lui lance un oreiller au visage afin de lui faire comprendre qu'il n'aurait pas du me réveiller ainsi, et en réponse il décide d'ouvrir mes rideaux et ainsi il m'éblouit.

Luc: Bon, qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui?

Moi: La grasse matinée me semble une bonne idée

Luc: Allez, sois sérieuse, ça te dis d'aller sur Staten Island, voir la statue de la liberté ?

Moi: Pourquoi pas. Bon va me faire un café, je descends dans5 minutes.

Il s'exécute, et après mon café, je regarde sur mon téléphone,un plan de New York afin de voir quels sont les différents musées. Après avoir décidé du parcours que nous allions faire, nous partons nous préparer et 30 minutes plus tard, mon frère ferme la porte et nous sommes partis, heureusement pour moi mon frère ne travaille pas de la semaine, nous allons pouvoir profité pleinement l'un de l'autre. Durant le trajet jusqu'à Staten Island, je lui parle de mon rapport de plus en plus difficile avec Thomas, il me rassure en me disant que c'est sûrement juste un mauvais moment et que ça lui passera mais bon j'ai du mal à y croire. Quant à lui,il me parle de Hillary, il me dit qu'il a mit du temps à s'en remettre mais que aujourd'hui il va mieux.

La journée est passé très vite et après notre passage à Staten Island nous sommes allés à Ellis Island et c'était assez intéressant puis nous nous sommes baladés dans Manhattan. Sur le chemin du retour, Luc s'arrête pour acheter des Hot-dogs que nous mangeons en marchant, un clochard nous demande de l'argent et comme on refuse de lui en donner car il est sous l'emprise de l'alcool, il commence à s'en prendre à mon frère, en essayant de l'éloigner de Luc, il me fait tomber et puis part en courant, des bras viennent me relever mais ce n'est pas mon frère vu qu'il est devant moi, je me retourne et me retrouve face à un blond, aux yeux verts, très charmant je dois dire. Mon frère le remercie d'un regard froid alors que moi au contraire je lui souris et le remercie:

Moi:Je vous remercie, Monsieur...

L'inconnu: Hiddleston, c'est normal, je croise souvent ce malheureux monsieur et il s'en prend souvent aux touristes.

Moi:Touriste, moi? Qu'est-ce qui vous fais croire ça?

Hiddleston: Hmmm, je ne sais pas, l'appareil photo peut-être.

Nous rions et mon frère me sort de ma «rêverie», nous disons au revoir à ce monsieur et en tournant le dos il me dit

Hiddleston: Au fait, ravi de vous avoir rencontré, Madame....

Moi:Tolk, Alice Tolk.

Hiddleston: Au revoir Monsieur et Madame Tolk.

Il part, et en me retournant vers mon frère, je le vois rire de ma niaiserie, je viens de me rendre compte que j'ai donné mon nom de jeune fille et non celui de mon mariage: Smith, pour Thomas Smith.C'est assez gênant pour moi, je demande donc à mon frère que nous rentrions vite chez lui.

Le soir en me posant dans mon lit je pense à ce Monsieur Hiddleston,à l'accent britannique, son nom me dit vraiment quelque chose mais je n'arrive pas à savoir d'où, mais un coup de fil de Thomas me sort de ma rêverie...

Somewhere, someone is waiting -EN PAUSE-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant