XVI. La Colère II

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Je ne sais pourquoi je persévère
A me noyer dans mes vers
Je panse chacun de mes mots
Que je trace de mes sanglots
Encre corrosive née du mortier
où je broie la colère et la pitié
Je calmais avant le bouillonnement
de ce fiel traître qui me sert de sang
En posant à terre ou sur une page
Les caractères d'un poétique tapage
Mais à présent que mon cœur est vide
Autant que mon âme de fureur avide
Mon corps vivant ,carcasse éphémère
Est rongé doucement par le vide de mes vers


16 avril 2018





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