Quand mon frère a disparu

Chapitre 4

Léa...

Quelqu'un m'appelait au loin

Léa..

La voix se rapprochait

Léa.

Je la sentais. Elle était juste à côte de moi

Léa!

J'ouvrais difficilement les yeux, tout était flou autour de moi. Je ne voyais rien et j'étais ébloui. Je refermais les yeux.

Léa.?

La voix était celle d'une jeune femme. Elle devait avoir 40 ans. Apparemment elle me connaissait. Je crois que je la connaissais aussi.

Je me rendit compte que j'était allonger, sur quelque chose de chaud et moelleux, un matelas surement. J'avais sur moi une couverture, mais ce n'était pas la mienne. La mienne était bien plus douce.

Mes mains étaient au chaud sous la couverture, posés sur le matelas, je pouvais le sentir, il était abimé et rugueux. Mon matelas était neuf. Ce n'était pas mon matelas.

Je connaissais ce matelas, cette couverture et cette voix. Mais je ne me souvenais plus ni d'où il venaient, ni a qui il appartenaient.

Je réessayais d'ouvrir les yeux et au bout de quelque seconde je commençais à voir un peu plus claire.

J'étais dans une petite pièce carré. Le plafond et les murs étaient blancs.

Il faisait jour et la lumière s'infiltrait délicatement par une petite fenêtre, inondant la pièce d'une douce lumière.

La femme s'était tue, elle m'observait. Je reconnaissais son parfum. C'était un parfum doux et maternel.

Comme j'aurais voulu que cette femme soit ma mère.

Mais je savais que ce n'était pas ma mère. Ma mère était morte on me l'avais dis.

La femme ne bougeais pas, je voyais par la forme de sa silhouette qu'elle était assise mais je ne pouvais pas reconnaitre son visage.

Quelque minute plus tard, ma vue redevint correcte.

Je vis qu'en face de moi il y avait une petite horloge, et qu'elle affichait 6h35.

Je reconnaissais cette horloge, ces murs d'une blancheur maladive, cette douce lumière et ce parfum.

Je compris que j'étais à l'infirmerie.

Et que la femme devait être l'infirmière.

Je tournais ma tête vers elle pour vérifier. C'était bien l'infirmière.

Elle vit que j'étais éveillée et me demanda si j'allais bien. J'acquiesçais.

Je ne me souvenais pas de m'être endormie dans l'infirmerie, je ne me souvenais de rien d'ailleurs.

Je m'informais et j'appris que je m'étais évanouie.

Soudainement tout mes souvenirs remontèrent la surface, mais un souvenir me frappa plus que les autres. M'ont frère avait disparût.

Je ne me sentit plus fatiguée du tout, je m'assis sur le lit et m'apprêtas a en sortir quand l'infirmière m'arrêta. Elle me dit que je devais rester coucher et que j'avais besoin de repos.

Mais il n'en était pas question! Mon frère avait disparut.

J'aurais voulu me plaindre et réclamer l'autorisation de sortir de mon lit, mais ma gorge était douloureuse et ma tête c'était mis à tourner.

Je retombais lourdement sur le matelas.