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A l'autre bout de la ville vers 18h, Arnaud un jeune homme de 19 ans se préparait à tondre une pelouse, activité pour laquelle il était payé 50 F de l'heure. Il mit la tondeuse thermique en route, alla chercher un sac pour y mettre l'herbe coupée et se prépara à tondre. Il entendit un bruit semblable à celui que ferait une vitre en se brisant, retourna dans la maison pour vérifier que tout allait bien; sortit une fois rassuré mais ne retrouva pas la tondeuse à l'endroit ou il l'avait laissée, cependant, il entendait encore le bruit du moteur. Il fit quelques pas, essayant de trouver l'origine du bruit, trébucha sur une pierre et tomba. Il n'eut pas le temps de se relever car quelqu'un le bâillonna et l'attacha à quatre piquets que le tueur planta dans le sol. A ce moment, Arnaud sut qu'il était perdu et commença à prier. Le tueur revint avec la tondeuse, la poussa jusqu'aux pieds d'Arnaud et commença à tondre le pauvre garçon; passant et repassant sur ses pieds jusqu'à ce qu'ils soient anéantis. La tondeuse avançait toujours et arriva sur son ventre qui fut aussi déchiqueté. Du sang et des bouts de boyaux giclèrent sur le visage d'Arnaud. Il allait mourir quand le tueur souleva la tondeuse pour la reposer sur la tête de sa pauvre victime. La lame attaqua la tête de cette dernière et fut rapidement désagrégée. Il ne resta plus qu'un petit tas d'os ensanglantés.

La nuit tombait et le tueur se mit à la recherche d'autres victimes. Il se stoppa devant une maison et attendit une heure plus favorable. 

La maison en question était celle d'un couple heureux avec une fille de 12 ans qui avait la sale manie de faire des bulles de chewing-gum. Le mari était en train de repasser tandis que sa femme cuisinait et que leur enfant jouait à la console. Un bruit de porte claquée les fit tous sursauter et l'homme alla voir ce qui avait bien put provoquer ce claquement.Il regarda partout au rez-de-chaussée mais ne trouva que la porte fermée était fermée à double tour; l'ouvrit et ne vit que l'obscurité. Le tueur était cependant entré par la porte ouverte. Il se dirigea vers l'escalier, monta les marches en veillant à ne faire aucun bruit et se retrouva juste en face de la cuisine. Il y entendit une voix de femme qui fredonnait une chanson de son chanteur favori; Elton John. Il entra dans la pièce et se trouva derrière la femme qui faisait chauffer de l'huile.Il s'approcha et plongea la tête de la malheureuse dans le liquide bouillant avant qu'elle ne puisse émettre un quelconque gémissement. La femme se débattit mais elle ne tarda pas à succomber car son visage était littéralement rongé et brûlé par l'huile. Si le tueur avait eut une notion de l'odorat, il aurait senti une odeur de chairs brûlées, cramoisies. Cinq minutes après, le tueur sorti la tête calcinée de la pauvre femme et laissa tomber la dépouille par terre, près de la cuisinière. Il sortit de la cuisine, s'approcha du mari qui s'était remis à repasser le fit tomber par terre, prit le fer à repasser et l'appliqua sur la tête du malheureux. L'assassin laissa le fer sur la tête et l'on sentit bientôt une odeur de cochon grillé. La fille, qui avait vu son père se faire massacrer, cria. Le tueur redressa la tête, se releva et la fille découvrit un corps moisi par le temps, couvert de terre et de petits asticots blancs, le visage ravagé par vingt années passées en terre et à l'endroit ou on aurait dû trouver des yeux, il n'avait que deux trous morts sans vie. Sur son crâne chauve, on pouvait apercevoir la marque des sorciers de Salem. Il portait un bleu de travail troué en certains endroits qui laissaient apparaître une peau verdâtre et légèrement bleutée, couverte de pustules. La fille cria mais ne put bouger car paralysée par la peur. Le tueur s'approcha, sorti un couteau et égorgea la pauvre fille qui s'effondra en faisant une dernière bulle, de sang cette fois-ci. Le tueur parti et laissa tomber son couteau qui grouillait encore de quelques asticots.


La terreur avait atteint son paroxysme. En effet, maintenant que le tueur se déplaçait dans toute la ville, plus personne n'était à l'abri des déviations de ce malade. C'est pour éviter de nouveaux meurtres que plusieurs familles se réunirent dans une même maison pour éviter que des personnes isolées ne se fassent tuer. C'est ainsi que Claudia et sa mère se retrouva chez Pierre, pour la plus grande joie de ce dernier car il espérait depuis longtemps sortir avec Claudia et pour tout dire, il souhaitait se la faire.Chez Pierre se retrouvait aussi un vieil entomologiste et son fils de 16 ans. De longues heures d'attente pour certains, de plaisir; pour d'autres se préparaient ...

David le fils du docteur Loomis, entomologiste réputé, Claudia et Pierre étaient tous dans la chambre de ce dernier à discuter de tous ces meurtres et du tueur:

" - Vous savez, dit Claudia, ça ressemble beaucoup à un film d'horreur tout ce bordel.

- Tout à fait d'accord, répondit Pierre qui était lui aussi un fervent adorateur des films d'horreur italiens.

- Mais ce qui m'emmerde, c'est qu'avec tous les films que j'ai vu, j'arrive pas à comprendre la psychologie de ce tueur, s'il en a une et je ne comprends pas non plus qu'on ait toujours pas réussi à l'arrêter. Normalement, dans tout films qui se respectent, après un certain nombre de meurtres tous plus sanglants les uns que les autres, le tueur est arrêté, continua Claudia.

- Ouais et là on aurait pu croire qu'on avait atteint le summum de l'horreur avec le lycée, mais non avec le coup de la tondeuse, il s'est surpassé renchérit Pierre. Mais qu'est-ce que t'en penses David, demanda-t-il?

David, absorbé par les formes de Claudia n'avait suivi la conversation que d'une oreille mais il répondit:

- Oh vous savez, les meurtres et les films d'horreur, je déteste. Mais mon père m'a dit qu'il avait peut-être une piste pour coincer ce fumier. Sur le couteau qu'on a retrouvé chez le couple, il y avait des asticots qui pourraient bien être des larves du grand Sarcophage; une mouche adorant les cadavres et les chairs en décomposition. Et donc, une mouche du Sarcophage pourrait directement nous mener directement chez le tueur.

- Alors ça, c'est bien la chose la plus conne que j'ai jamais entendu, répondit Claudia en se marrant.

-A ce qui paraît, c'est vrai que Paul t'a baisé avant qu'il se fasse buter? déclara Pierre qui voulait amener la conversation à un but bien précis.

- Oui, c'est vrai, répondit Claudia d'une voix sensuelle et légèrement provocante. Et alors, qu'est-ce qu'y a de mal à ça?

- Oh, rien du tout mais je me disais que puisqu'on est là, pour un bout de temps, on pourrait peut être s'amuser un peu? Qu'est-ce que t'en dis, David demanda Pierre?

- Hein? De quoi ?

-Je te demandais si tu prenais pas ton pied avec Claudia.

-Oh c'est clair, en plus, t'es vachement bien roulée, ajouta-t-il à l'adresse de Claudia.

- Bon, eh bien je vous attends, dit-elle en commençant à enlever son pull moulant, mais Pierre, j'te préviens qu'il va y en avoir partout.

- Oh j'm'en fous."

Ils se déshabillèrent tous les trois,se couchèrent et c'est ainsi que d'amis, ils devinrent amants .. 

L'horreur est dans le lyceeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant