« Parfois on peut facilement avoir l'impression d'être le seul à souffrir, d'être le seul à ne pas avoir ce qu'on veut, le seul à ne pas être heureux. Mais cette impression est fausse. Il suffit de tenir encore un peu, de trouver le courage d'affronter le monde encore une journée, pour que quelqu'un ou quelque chose vienne tout arranger. Parce qu'on a tous besoin d'aide, de temps en temps, on a tous besoin que quelqu'un nous rappelle combien la musique du monde est belle, et que la vie ne sera pas toujours telle qu'elle est. »
MEETING.
Chapitre 1
Dimanche 5 Septembre 2010 11h21
Au milieu de toutes ces personnes aussi différentes les unes que les autres possédant chacune un mode de vie bien adapté à sa volonté, un adolescent d'une quinzaines d'années se trouvait au centre de la gare, chaque passant créèrent une brise d'air que le jeune homme huma par 'obligation' de son organe vital.
Cela devait bien faire trois bonnes minutes qu'il avait la tête en l'air à regarder le panneau où s'y afficher les horaires des trains, dont celui qui suscita son intérêt.
« Le train en destination de Brighton, aura quelques minutes de retards. » Annonça la voix off.
Le jeune homme chargé d'un sac en cuir marron glacé lâcha un profond soupir en apprenant que son train aura du retard mais il s'avança vers le quai et attendit impatiemment son embarquement.
11h49
Le bouclé possédant deux iris vert émeraudes irrésistibles, coinça sa langue entre ses lippes le temps de monter dans le train. Il saisit son billet d'embarquement et le scruta attentivement, il remarqua un simple numéro '18' écrit en gras sur le haut du bout de papier qu'il tenait entre ses doigts si bien dessinés. Il longea le hall exiguë afin de découvrir la cabine dans laquelle il allait rester durant près de deux heures et demie. Il eu en tête qu'il partagerait cet espace avec une vielle dame mélancolique et une femme avec son enfant extrêmement bruyant ; juste un pur cliché. La petite pièce d'à peine deux mètres carré était tout ce qu'il y avait de plus vide. Il entra dans le compartiment mais une force inexplicable le poussa contre la porte...
Il releva son regard et tombât sur une jeune adolescente, sans doute du même âge que lui. Comparer à lui elle était nettement plus petite, cette dernière posséder de longs et magnifiques cheveux châtains frisés, un visage fin dont les yeux étaient d'un bleu inexplicable mais tout simplement sublime, elle n'avais aucunes sorte de maquillage sur son visage qui pouvais être comparé à celui d'un bébé. Elle tenait sous son bras un skate aux motifs violet-bleu mais de couleur blanc et tenait fermement un sac noir.
3 secondes...
« Aïe mon épaule ! Tu peux pas faire attention un peu ? » S'exclama l'adolescente qui lâcha toutes ses affaires suite à cet incident.
Un sentiment de confusion s'empara de l'adolescent au doux nom d'Harold. Il voulait l'aidé à ramasser ses affaires mais il ne pouvait faire aucun mouvement ; non pas parce qu'il venait de tomber sous le charme de l'adolescente, mais plutôt parce qu'ils étaient coincés dans la porte coulissante tout comme elle. Les deux jeunes ne prirent pas la situation au dramatique mais plutôt à la rigolade, même si le fait de gonfler leur cage thoracique leur faisaient atrocement mal au dos. Au final, vu sa taille de guêpe elle se faufila pour se libérer, elle, et lui.