Arthur est seul.
Il fait froid. La lune est à peine visible, cachée par les nuages. On entend le bruissement du vent
Arthur s'arrête.
Il sent l'odeur de la mousse humide. La terre fraîche sous ses orteils. La brume qui se colle à sa peau. Ses poils se dressent dès que la bise les caressent.
Arthur prend conscience qu'il est nu.
Mais que fait-il ici ? Dans cette forêt ? La nuit ? Nu ?
Il a froid. Il a très froid. La lune se libère de l'emprise des nuages. La voûte céleste se découvre à lui. Comme si le drap qui recouvrait le corps du désir tombait au sol. C'est un spectacle de toute beauté.
Arthur est dans une clairière.
Les lucioles brillent et les fougère humides scintillent à la lumière de l'astre lunaire. Cependant quelque chose brille avec plus d'intensité.
Arthur s'approche, se penche en avant, fléchit les genoux.
C'est un médaillon. Il y a un bouton-poussoire. Arthur appuie dessus. Le médaillon s'ouvre et révèle un curieux symbole à moitié effacé. Arthur y voit un cercle dans lequel se trouve un croissant de lune. Arthur ramasse le médaillon. Il le met autour de son cou et regarde autour de lui. Il croit distinguer un chemin au milieu des arbres et décide, faute de mieux, de s'y engouffrer avant de se changer en glace.
Arthur marche d'un pas rapide. Il enjambe les branches. Saute par dessus les petites roches. Cour frénétiquement au moindre craquement de branche. Après deux heures à trottiner comme ça Arthur a moins froid. Il reprend son souffle, l'air glacial lui arrachant la traché, s'insinuant dans ses poumons au point de les crisper.
Tout à coup il entend le bruit d'un tambour. Il court dans la direction du son. Il entend des rires tenues. Il est à bout de force. La musique s'intensifie. Il vacille. Une femme cri a gorge déployé. Il trébuche. La tête face contre terre. Il n'arrive plus à bouger. Il veut crier mais aucun son ne sort de sa gorge. Il voit la lueur d'un énorme feux. Ses paupières se ferment.
Il ne sent plus rien, ne voit plus rien, n'entend plus rien.
"Est-ce que je suis mort ?"
.
.
.
.
.
J'ouvre les yeux.
Je suis dans un lit. Il fait chaud. Un feu se consume dans la cheminé. Il doit faire jour. La lumière filtre à travers les volets donnant une ambiance sereine à la pièce. J'ai toujours le pendentif autour de mon cou. Je n'ai donc pas réver la nuit dernière. Je décide de me lever. Je suis nu. Heureusement j'aperçois des vêtements sur la chaise à côtés du lit. Une chemise blanche en tissus assez grossier et un pantalon ample en toile beige. Je les enfile et décide d'ouvrir la porte de "ma" chambre. Elle donne sur un petit couloir assez étroit. A gauche d'autres portes, à droite un escalier qui descend. J'entend des voix en bas. Je décide d'y aller. Je descend les quelques marches et arrive au pied de l'escalier dans une pièce de taille moyenne. Une femme est la avec deux enfants ainsi que trois hommes assez âgés. Ils se taisent et me dévisagent.
La porte situé au fond de la pièce s'ouvre alors :
"A bientôt Madame Friand, et n'oubliez pas de passer le bonjour à votre époux !
_ Au Revoir ! Non je n'oublierais pas."
Madame quitte rapidement la pièce sans me remarquer. L'homme qui discutait avec elle me regarde alors et un grand sourire s'affiche sur son visage. "Approche mon garçon, nous devons discuter". J'hésite. Il reprend : "Ne t'inquiète pas je t'ai trouvé hier soir, inconscient, et t'ai ramené chez moi. Tu n'as rien à craindre de moi, je suis le docteur Lucien Auvent. Viens dans mon bureau pour me raconter ton histoire.". Avec ces mots il me tend sa main. Une main qui semble bienveillante. J'accepte de le suivre et entre dans son bureau. Il m'accompagne jusqu'à une chaise toute simple. Je m'asseois tandis que lui prend place dans un joli fauteuil en cuir bleu marine. Le docteur Auvent semble avoir dans la cinquantaine. Les cheveux et une petite barbe bien taillé grisonnantes. Sa chemise dessine un ventre avec un petit embonpoint. Il a des yeux d'un vert vifs et alerte. Il commence :
VOUS LISEZ
Arthur (titre provisoire)
AdventureBonjour à toutes et à tous ! Je poste ici une histoire que j'avais débuté sur mon blog doctissimo. A l'époque j'ignorais l'existence de ce site ma foie fort sympathique. Ne vous étonnez donc pas si vous avez peut être déjà lu des passages de cette h...