Chapitre 4

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Patrick

ça fait plus de deux heures que je suis couché, en train de fixer le plafond comme si c'était la première fois que je le voyais. Je n'arrête pas de penser à cette femme, elle m'obsède. C'était une erreur de coucher avec elle mais, elle est bonne ! Cette femme c'est une tentation ambulante. Elle a un corps qui appelle à la luxure.
Je me lève énerver contre moi même.
-tout ce qu'il me faut pour l'oublier c'est sortir et ramener une nouvelle femme dans mon lit ce soir. Dis-je à moi même.
Sans tarder, je prends mon téléphone et appelle mon meilleur ami Dylan qui répond à la première sonnerie. Nous concluons donc de nous voir à un bar en ville puis je file me préparer. Après une bonne douche, j'enfile un Jean noir, un t-shirt noir et chausse des adidas noir et or. Ensuite je prends une veste noire et sors de ma maison. Comme j'habite près du centre-ville je décide de me rendre à ce bar à pied pour me vider les idées. 10 minutes plus tard, je suis arrivé au bar. Dylan n'est pas encore arrivé, il est sûrement retenue par sa copine. En y pensant bien, Je ne l'aime pas du tout cette fille, elle est trop parfaite à mon goût mais bon, ce ne sont pas mes affaires. C'est sûrement ma haine pour les femmes qui me fait penser ça. Il rend Dylan heureux et c'est tout ce qui compte.
Je prends une table au fond de la pièce pour attendre mon ami et j'en profite pour me commander un whisky.

Cinq minutes plus tard, j'ecarquille les yeux. LadyD vient de débarquer avec deux de ses gardes du corps et elle se dirige dans ma direction. Elle est encore plus belle que cet après-midi. Sa magnifique robe blanche la sublime d'avantage. Je frissonne de plaisir comme si elle m'avait touché. Je vide mon verre cul sec et fais semblant d'être absorbé par mon téléphone pour ne pas lui parler. Elle semble avoir compris le message même si je doute qu'elle allait me saluer. elle passe près de moi sans daigner me regarder et va s'asseoir deux tables plus loin. Elle est rapidement rejoins par une dizaine d'hommes.

Après un quart d'heure à attendre Dylan, il m'appelle pour me dire qu'il est retenu à la maison car sa chère petite femme a eu une indigestion. Je me lève pour rentrer à la maison et à ce moment je vois LadyD se lever elle aussi de sa place. Elle passe devant moi en m'ignorant toujours et se dirige vers les toilettes. Je me lève et la suit.

Arrivé devant les toilettes je lui agrippe le bras et la force à se tourner vers moi. Elle paraît surprise pendant une seconde puis retrouve rapidement son masque de mépris.
- alors comme ça on m'ignore, dis-je ironique.
- otez votre main de mon bras, fulmine-t-elle en essayant de tirer son bras.
- vous ne disiez pas ça la dernière fois. Selon mon bon souvenir, vous me suppliez de vous toucher.
- les hommes comme vous ne ratent pas une occasion pour se vanter de leurs performances au lit.
- surtout quand ils font prendre leurs pieds à des petites mégères comme vous.

Elle me décroche une gifle monumentale. Sur le coup je la lache, surpris. Jamais aucune femme n'a osé en arriver là. Je réagis rapidement sans réfléchir ma main atterrit à sa gorge que je commence à serrer tout en la plaquant violemment au mur des toilettes. Je boue intérieurement et dans ces moments là je peux être très dangereux.

Je continue à serrer sur son cou mais elle ne réagit pas pour autant. Je la fixe, en colère, attendant de voir la peur dans ses yeux mais elle reste impassible. Ça me déconcentre et je finis par la lâcher. Elle tousse quelques secondes pour reprendre son souffle puis sans même m'y attendre elle me balance une violente droite en plein nez, je m'écroule au sol sonné.

- ne t'avise jamais de poser un seul petit doigt sur moi sale fils de pute, jure-t-elle. Pour bien moins que ça je peux mettre fin à ta vie de misérable grosse pute.
- sale mégère, je lui hurle toujours en tenant mon nez qui saigne abondamment.

Elle s'en va de sa démarche sensuelle. Je ne peux m'empêcher de continuer à la dévorer des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse de mon champ de vision. Je prends mon téléphone et appelle mon ami pour qu'il vienne me chercher pour m'emmener à l'hôpital.

Une heure plus tard, je suis déjà assis dans mon salon avec mon meilleur ami à mes côtés qui se moque de moi parce qu'une femme m'avais envoyé aux urgences.

- j'ai été très surpris franchement, dis-je à mon ami.
- elle a une sacrée droite mon pote, se moque Dylan assis sur un fauteuil en face de moi qui suis allongé sur mon canapé avec un pansement sur le nez et deux tampons anti-hemorragiques dans les narines.
- tu sais ce qui m'a le plus surpris ? Dis-je en me levant du canapé. Lorsqu'elle m'a giflé et que je l'ai pris à la gorge tellement que j'étais en colère....
- attend ! Tu as voulu l'étrangler ? Me coupe mon ami.
- c'était sur le coup de la colère, dis-je pour essayer de me défendre.
- tu n'aurais pas du mon pote, c'est une femme bordel.

Dylan se lève en colère de son fauteuil.
- attend, c'est elle qui m'a giflé avant et j'ai perdu le contrôle. Jamais aucune femme n'avais osé me giflé avant. Sur le coup la bête en moi a refait surface.
- il va falloir te contrôler à l'avenir. Tu penses que moi je ne me suis jamais fait giflé par une femme ? 
- on n'est pas pareil et tu le sais. J'ai toujours été impulsif, je réagis au quart de tour.
- je sais.
- et ce n'est pas pour me défendre ni pour me donner bonne conscience mais cette femme n'a rien de normale.
- qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- C'est ce que j'essayais de t'expliquer quand tu m'as coupé.
- alors continue.
- je disais, lorsque je serrais son cou pour l'étrangler, je m'attendais à ce qu'elle pleure ou à voir de la peur dans ses yeux mais rien de tout ça n'est arrivé. Elle me regardait avec son regard habituel comme si elle avait l'habitude de subir ça et c'est ce qui m'a déstabilisé.
- C'est impossible.
- non. C'est précisément ce qui c'est passé. Cette femme n'a pas peur de mourir. Je te parie ce que tu veux que cette femme a déjà subit pire par le passé.
- tu crois ?
- j'en suis certain et je vais vérifier.
- je te le déconseille. Elle est peut-être dangereuse. Jamais aucun paparazzi ou autre journaliste n'ont réussi à découvrir quelque chose sur sa vie.
- moi j'ai l'avantage d'avoir un très bon détective privé. Et je sais que James va rapidement me trouver ces informations.
- pourquoi tu insistes comme ça ?
- cette femme m'obsède.
- ça, je l'avais déjà remarqué depuis le premier jour où tu l'as rencontré.
- maintenant c'est pire Dylan, je n'arrête pas de penser à elle.
- ah bon ? Il y a quelque chose que tu ne m'as pas encore dit ?
- oui. J'ai couché avec elle cet après-midi.

MA RÉDEMPTION Où les histoires vivent. Découvrez maintenant