NOTE DE L'AUTEUR.

297 50 32
                                    

alors voilà, on y est.

la fin de Dernière Valse. Cette histoire que j'ai commencé à écrire en juin 2015, que j'ai finie en mai 2016 (MAIS J'AI QUEL AGE?) et que j'ai décidé de réécrire en septembre 2016. Entre temps, j'ai beaucoup évolué.

Je tiens juste à dire deux choses : l'anorexie, comme autres troubles de l'alimentation, c'est pas comme la simple envie de maigrir. Si quelqu'un que vous connaissez souffre de TCA, c'est quelque chose qui prend du temps et de la volonté. Que beaucoup de gens ne comprennent pas. Je ne suis absolument pas experte dans le domaine, même si j'ai essayé de me renseigner au maximum, je ne sais pas trop comment guérir de l'anorexie. C'est très dur émotionnellement, c'est ce que j'arrive à en déduire. Alors, j'ai juste envie de dire, soyez très présents auprès de vos amis. Mais si ce sont vos amis, ça ne devrait pas être difficile?

La deuxième chose, c'est que si les choses paraissent insurmontables, elles ne le sont peut-être pas tant. Certes, tout paraît loin, compliqué, très compliqué. Comme dirait Muguette, "c'est comme demander à une chenille de porter la tour Eiffel. Je suis la chenille." ; mais croyez-y. Vous n'êtes pas seuls. Si dans vos plus durs moments vous avez l'impression de l'être, vous ne l'êtes pas. Il y a toujours quelqu'un qui tient à vous, même si vous en doutez. 

Il faut croire. Même si croire peut vous sembler parfois compliqué. Dans ce cas, écoutez de la musique. Dormez. Prenez soin de vous. Lisez. Sortez. Regardez le soleil se coucher. Regardez une série. Et si vous ne vous en sentez pas capable, ça ne fait pas vous des incapables. 

Pour en finir avec ce sujet, je vous soumet juste l'application calm harm. J'ai recommandé ça à une amie qui m'a dit que ça l'aidait. 


Pour revenir à Dernière Valse, oui, j'ai pleuré en écrivant la fin. Un peu. J'ai fini avec une phrase de Zouck parce que c'est un livre que j'ai lu en troisième, quand j'étais une grande warrior qui ne pleurait jamais devant les films ou en lisant. Sauf devant cette phrase. Devant la phrase des chemins sombres, j'ai pleuré. Et Raph aussi.  

Parce que Raphaëlle, finalement, j'y tiens. C'est un prénom que j'aime beaucoup, c'est un personnage que j'aime beaucoup. C'est un de mes plus vieux personnages. En fait, c'est un peu celle avec qui j'ai grandi. Et le plus dur à me dire, c'est que j'ai commencé à écrire l'histoire quand j'étais en troisième (huuuu), Raph était en première. Et là, elle est toujours en première, pendant que moi je suis en terminale. Et c'est déprimant. 

Mais si pour Raphaëlle, tout est terminé, pour les autres, rien n'est fini. Et je compte bien écrire leur histoire. J'ai commencé celle de Charles et Marie, celle de Marius (qui s'appelle maintenant Alexandre mdr faudra que je corrige ça sur les extraits) et celle de Louise.

C'est d'ailleurs avec celle-là que je vais continuer les publications du dimanche. Avec à couper le souffle ; déjà parce que c'est une histoire que je traîne depuis un an maintenant, et que j'étais sensée finir en décembre. Mais aussi parce que, très honnêtement, je n'arrive pas trop à écrire en ce moment et c'est la seule histoire où j'ai suffisamment de chapitres d'avance pour pouvoir réviser le bac. Sans écrire un chapitre de plus et recommencer la publication le premier dimanche de mai, j'en arrive à mi-juillet. 

Bref, j'espère que malgré tout ses petits défauts, l'histoire vous aura plu. Moi j'ai aimé l'écrire, j'ai (plus ou moins) aimé me mettre dans la peau de Raphaëlle. Vous la retrouverez, d'ailleurs, mais c'est un projet dont je parlerais plus tard.

Bon dimanche et bonnes vacances à la zone B (et bonne reprise à la zone A)

xx, Am.

Dernière valse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant