Chapitre 1

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La lumière synthétique des lampadaires n'éclairait plus la rue depuis longtemps, pourtant le jours n'était pas encore levé et quelques rayons de lumières produit par la lune arrivaient à créé une pénombre. Les passants n'étaient plus rare à cette heure et commençaient déjà leurs activités matinales, qui pour la plupart consistaient à se rendre à leurs travails.

La vie était dur, et il fallait énormément travailler pour ne pas mourir de faim ou se retrouvé à la rue. Les gens qui y habitaient, comme moi, n'étaient plus considéré dans le système, et nous n'avions presque aucune chance de survie.

Alors je vivais du vol et de la manipulation que j'avais appris avec mon frère avant que la police d'état ne l'emmène, après avoir été dénoncé, chose qui m'avait déchiré le coeur à cet époque, et que je n'avais jamais oublié.

On s'était retrouvé à la rue, mon frère et moi, à la mort de nos parents et personnes n'avaient voulu nous adopter car nous étions apparemment trop vieux pour eux... Pourtant je n'avais que six ans et mon frère neuf. Et depuis mes onze ans, je reste seule, à arnaqué et volé les passants.

C'était étonnant à quel point les gens ne voulaient pas se rendre compte que vous existez, et lorsqu'ils le découvraient, vous cachaient dessus et vous critiquaient, ou essayaient simple de vous éviter et de vous ignorer, comme si le simple fait que vous n'aviez pas d'argent était suffisant pour vous mépriser.

L'homme, qui venait d'arriver dans la rue devait sans doute représenter ce cliché: C'était un homme bien habillé, vraiment bien. Ses habits transpiraient la richesse et la propreté, sans aucun pli. Il marchait la tête levé, un sourire hautain sur les lèvres, arborant fièrement un mépris absolu des autres, s'attendant à ce que ceux-ci s'écartent de son passage. Mais les autres ne sont pas moi...

Je me leva avec souplesse, habituée à me déplacer discrètement dans la rue en la foule et je me mis à marcher vers l'homme qui venait d'entrer dans la rue, droit vers lui. Il ne remarqua même pas que je marchais vers lui et ne s'arrêtai pas.

La distance qui nous séparait disparu rapidement et il ne fallut que quelque seconde pour moi pour fouiller dans sa poche lorsque nos épaules s'entrechoquèrent. Comme je l'avais prévu, il y avait bien son porte-feuille dans la poche de sa veste.

Après mon travail effectué, je me retourna pour le regarder et m'excuser fébrilement, prennent une voie de petite enfant. Cependant, cela n'eut pas l'effet voulu. L'homme se mit à me regarder vivement, comme s'il détaillait chaque partie de mon corp. Après quelques secondes, il se mit à sourire et dit

- Tu as quel âge ?
- Pourquoi cette question ? Répondis-je sur mes gardes.
- Répond-moi simplement par un nombre.
- Bientôt dix-huit ans, maintenant dite moi pourquoi vous vouliez savoir mon âge ?
- Tu sera parfaite, jeune, endurcis, tu as tout ce qu'il faut.
- Mais de quoi parlez-vous, je ne comprend pas.

La panique me prit par surprise,lorsque je n'étais pas prête. Je me mis à regarder derrière moi voir si il y avait un moyen de fuite. Il n'y avait pas suffisamment de monde pour que il puisse me perdre de vu et il risquait de me rattraper facilement.

- Je te propose de sortir de la misère, de la pauvreté, tout simplement.
- Et contre quoi ?
- Tu es très perspicace à ce que je vois.
- Cette fois, répondez moi, que me voulez-vous exactement.
- Que tu aille sur une autre planète.

C'est la que je compris. Il voulait que je fasse partie des personnes envoyé sur une de leurs nouvelles planètes. J'avais déjà entendu certaines personnes en parler ainsi que des gros titre mais je ne savais pas vraiment à quoi cela consistait.

- Je suis désolé mais je n'ai pas d'argent pour ce voyage.
- Qui a parlé d'argent ?
- Je vois connais, vous les personnes riches, tout est question d'argent.
- Tu te trompe, le voyage est déjà financé, les places déjà achetées, mais les gens ne veulent pas partir avant d'être sur que la planète sois habitable. C'est pour cela que tu partira, toi quelques centaines d'autres personnes, sur d'autres planètes.
- Je ne suis donc qu'un cobaye, c'est bien ce que je pensais ...
- Il est certains que quelques-uns d'entre vous mourrons mais les autres deviendrons célèbres et bâtiront les nouvelles colonies terriennes.

Je commençais à comprendre la situation un peux mieux mais il y avait un doute qui persistait en moi, comme rattaché à cet instinct de survie primitif qui me disait de m'enfuir.

- Comment puis-je vous faire confiance ?
- C'est soit tu acceptes, soit tu meurs, d'une façon pour vol, l'autre de faim. Si tu acceptes, tes chances de survies seront multipliés, et je te donnerai ma protection.

Dit comme ça, mon choix est facile mais en réalité, je ne savais pas du tout dans j'allais m'embarquer.

- Et bien, c'est d'accord, répondis-je finalement.
- Cela sera le meilleur des choix, tu verras.

Puis il me dit qu'il allait en direction du bâtiment de recrutement et me demanda de le suivre...

Opération PegaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant