Chapitre vingt-et-un

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J'ouvrai la porte et avançai dans les couloirs de mon université, un pied devant l'autre, à côté de ma meilleure amie qui était là pour me soutenir des regards incessant.

Nathan, vêtu d'un bonnet, d'un jean et d'un Teddy au dessus d'un t-shirt arriva vers nous pour nous saluer d'une bise.

- Ça va, c'est pas si terrible, regarde il n'y a presque personne qui te regarde, me chuchota-t-il à l'oreille.

Il releva sa tête et moi de même, nous regardions les gens autour de nous qui visiblement, avaient bien l'air d'être intéressés par ma personne.

- Ne fais pas attention, me conseilla Emilia.

Je hochai seulement la tête.

Je continuai d'avancer avec mes amis et nous nous dirigions vers la salle de français.

Les regards des autres personnes étaient tous dirigés vers moi, beaucoup se demandaient si c'était vrai ce que j'avais raconté sur la relation que j'entreprenais avec mon père, et d'autres confirmer en rajoutant des choses abominables sur ma famille.

Je ne faisais attention, comme d'habitude, à aucuns commentaires, mais je mentirai si je dirai que cela ne m'atteignais pas, car c'était loin d'être le cas. Les gens racontaient des choses inimaginables et affreuses sur moi, et je ne pouvais rien dire et rien faire, car c'était moi qui avait allumé la mèche en disant que mon père n'était absolument plus personne pour moi...

Je m'installai, avec mes amis au fond de l'amphithéâtre.

- Elle est revenue, entendis-je chuchoter juste en face de moi

Je soufflai, posai mon sac sur la table et mis ma tête dessus.

Emilia mit sa main dans mon cou d'un geste réconfortant.

- Ne calcule pas, ils ont que ça à faire, me dit Nathan.
- Ouais, soufflais-je lâchement.

Je commençai à sortir mes affaires quand on m'appela.

Je relevai ma tête, c'était une rousse qui m'avait interpellée, plutôt discrète que je croisais de temps en temps dans les couloirs.

- Oui ?
- C'est vrai ce que tu as dis ? Ton père et toi avez vraiment une mauvaise relation car vous avez l'air vraiment soudés.
- Et bien, on peut dire que les apparences sont trompeuses, dis-je froidement sans la regarder.
- Je comprends. J'ai moi-même une mauvaise relation avec le mien, alors je sais c'est quoi la pression qu'ils nous mettent, mais de toute façon, ils paieront tous pour ce qu'ils ont fait, et je suppose que le tien plus, c'était un abominable père.
- Non, ce n'était pas un mauvais père ! criais-je en me levant.
- Mais, c'est toi, Victoria qui a dit ça.
- Oui, c'est vrai, confirma un groupe d'amis.

Je les regardai apeurée, Emilia continuait à me dire de ne pas les écouter et de me rasseoir une nouvelle fois, mais c'était au-dessus de mes forces, je pris donc mon sac et sortis de la salle en trottinant, le regard des élèves dirigés vers moi. J'allais raté un autre jour de cours, mais c'était le dernier de mes soucis, entendre mon prénom de chaque bouche, et d'être le sujet principal des gens étaient quelque chose de très dur à supporter pour moi.

J'ouvrais ma voiture et roulais direction chez moi.

Mais malheureusement, ils avaient raison, c'était moi qui avait dit ça, et personne d'autres, ils répétaient seulement mes paroles, mais les entendre sortir de la bouche d'une autre personne et pas de moi, n'était pas le même rendu...

+++

- Je ne veux pas en parler Emilia.
- D'accord, je comprends, dit-elle en buvant le chocolat chaud que je lui avais préparé, assise sur mon canapé. Mais qu'est-ce qu'il t'as prit de partir en courant comme tu la fais ?
- L'ambiance m'étouffait. Je ne supportais pas d'entendre les gens parler que de moi alors que j'étais juste à côté d'eux. Ils faisaient comme si je n'existai pas et puis ils disaient des choses atroces sur ma famille, et surtout concernant la relation que j'ai avec mon père, je n'aurais jamais dû parler à la presse.
- Je confirme.

Elle avait chuchoté mais pas assez pour que je ne puisse pas l'entendre. Je lui lançai un regard noir.

- Désolée...
- Non, tu l'as pas à l'être de toute façon t'as raison.

J'avais malheureusement fais une grosse bêtise et je commençai sérieusement à le regretter...

***
Yo la #teamlilymimy !

Comment ça va ?
Pour ma part, très bien. Mais je ne pense pas que pour Victoire ce soit le cas.

Elle est vraiment très mal, elle regrette les paroles qu'elle avait dit à la presse
En même temps, ça peut se comprendre, tout le monde parle que d'elle...
A votre avis comment va-t-elle gérer tous ça ?

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Le combat d'une boxeuse ( non corrigé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant