J'ouvris la feuille qu'elle m'avait donné.
Je lus ce qu'elle y avait marqué : "oui, tu as tout gâché".
J'en pouvais plus, je fondis en larmes et pour ne pas paraître faible aux yeux de toute la permanence, je sortis précipitamment. Pas grand monde a dû s'en rendre compte puisqu'ils parlent tous.
J'allai dehors et continuai de pleurer, j'en avais marre de tout ça, moi aussi, j'aimerais bien que tout ça continue, que ça ne s'arrête jamais.
*PDV Laura*
Je continuai à parler avec Julia, puis, instinctivement, je tournai la tête vers la place où Anthony était assis, je l'avais fait tellement de fois quand on était encore ensemble, j'aimais tellement le regarder.
Je remarquai qu'il n'était pas là. Je me posai certaines questions, ça fait toujours bizarre de se trouver à seulement quelques mètres de la personne avec qui on était en couple.
Même si ça n'était que quelques mois, même si ça n'était que sur une courte durée.
Je passai donc l'heure comme ça, à parler avec Julia de tout et de rien.
À la sonnerie, on sortit. Et toute ma journée passa comme ça. Ma semaine passa comme ça. Un mois passa comme ça.
Et puis, un soir que je sortais du lycée, je me dirigeai, comme tous les jours, sur le chemin habituel.
J'entendis des pas derrière moi, m'arrêtai et entendis :
??? : tu me manques.
Je me retournai, sur le coup, j'étais assez surprise, et encore plus quand il me parla enfin, ça faisait 1 mois qu'il ne m'avait pas adressé la parole.
C'était lui, celui que j'avais tant aimé.
Et que j'aimais encore.
Moi : il fallait réfléchir à ça avant. Maintenant, c'est trop tard.
Une larme apparut sur ma joue et je la chassai d'un revers de la main avant qu'il ne la voie.
Anthony : j'ai réfléchi, et je pense que la décision que j'ai prise va dans le sens de ma raison mais pas dans le sens de mon cœur.
Moi : qu'est-ce que tu veux que je te réponde ? Tu m'as laissée, t'as eu aucune pitié, t'es jamais venu t'excuser ou même discuter et là, tu reviens, et tu me dis que je te manque. Tu te fous de ma gueule !
Anthony : non, dis pas ça, Laura, si je t'ai laissée, ne m'en veux pas, mais détournement de mineure, c'est pas top comme situation.
Moi : eh alors ! Je m'en fiche ! Bon, salut, j'ai pas que ça à faire d'écouter ce que tu me racontes alors laisse-moi !
Je partis, le laissant là, comme un con. Il m'énerve. Il me largue comme ça, en plein milieu d'un couloir, et puis après, quand soi-disant je lui manque, il revient comme ça. J'en ai marre de lui !
Je versai une larme, je sais pertinemment que ce que je viens de lui dire va le blesser mais j'espère qu'au moins il comprendra ce que ça fait.
Et s'il pouvait ressentir la même peine que celle que j'ai ressentie, ça serait vraiment super, ça lui montrerait à quel point une personne peut nous manquer.
Cette personne nous manque tellement que l'on arrive pas à dormir, on pleure toute la nuit, en cours de français, on se met à verser quelques larmes en espérant que ce n'est pas fini.
Que ça n'est pas un point mais plutôt une virgule.
Peut-être que s'il ressent tout ça, il ressentira un dixième de ce que moi j'ai ressenti.
Je rentrai chez moi, en pleurant comme une madeleine. Je me dirigeai vers ma chambre. Ma mère me vit en pleurs mais elle me laissa, suite à ce que je lui avais demandé auparavant, de me laisser, j'avais besoin d'être seule et tranquille.
Mon père était rentré, puis repartit, comme à son habitude, pour une durée indéterminée.
Je pleurai des sceaux et des sceaux de larmes pendant quelques temps, puis m'arrêtai de pleurer.
Ce ne résout en rien mes problèmes.
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Coucou !
Alors, je suis désolée pour le retard mais je me suis justifiée dans la NDA, ne m'en voulez pas ! :-)
J'espère que ce chapitre vous a plu,
A+
Marinoni
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Mon histoire, ma vie
RomanceC'est l'histoire de Laura, une jeune fille qui aime faire la fête qui va avoir plusieurs petits copains, des amourettes, et des vrais petits copains qu'elle aimera vraiment. Elle aimera passionnément et il y aura un retour. Au travers de cette ficti...