Chapitre 7 : Reposée

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Élise avait passé sa journée à recréer des souvenirs,  reformer cette famille. En cet instant,  elle jouait avec sa petite soeur à dessiner. La jeune fille avait un réel talent pour le dessin et tout ce qui est créatif comme l'écriture. Elle avait également changer de tenue,  elle avait mis une robe de maison comme diraient ses parents. Seulement,  elle était magnifique,  plus qu'une robe qu'on ne mets que chez sois. Cette dernière était violette avec un dégradé en violet clair,  plus bas. Les bretelles étaient très fines et courtes. Il y avait quelques paillettes en haut du buste. Sophie avait une robe de princesse. Cintrée en haut et évasée à partir des hanches,  elle était rose avec des paillettes tout en bas. Les deux jeunes filles s'amusaient vraiment. Sophie dessinait un poney et Élise, sa famille en s'inspirant de la photo. Une fois qu'elles aient toutes les deux finies,  elles se tournèrent toutes les deux vers l'autre.

《 - Ferme les yeux,  s'écrièrent-elles en même temps. 》

Élise ferma les yeux la première. Sophie porta le dessin devant son visage et prenait bien la peine de vérifier que sa soeur respectait sa requête. Agitant la main devant son visage, Sophie poussa ses cheveux platines qui lui cachaient la vue en un souffle. Élise ouvrit légèrement les yeux mais Sophie cacha le dessin derrière son dos.

《 - Triche pas Élise. Maintenant,  tu peux les ouvrir. 》

Élise ouvrit les yeux et souria lorsqu'elle aperçut l'oeuvre de sa soeur. Ce dessin n'était pas très bien fait,  il n'y avait aucune proportion respectée ni de détails comme les sabots. Il n'y avait seulement son corps,  une queue assez miniature et une tête aussi grosse que le corps. Cependant, Élise souria et tapota la tête,

《 - Tu dessines comme une professionnelle !, félicita Élise.

- Merci, Élise ! Et maintenant le tien !, demanda-t-elle. 》

Sans attendre,  Élise lui montra son oeuvre : sa famille. Sophie est représentée comme aujourd'hui avec un sourire aux lèvres,  comme toujours. Sa mère et son père,  main dans la main, habillés comme toujours, élégamment et Élise, au milieu,  telle la touche finale de la photo, une magnifique robe rouge sang avec les gants qui vont avec et un serre-tête blanc incrusté de pierres imitant le diamant. Sa coupe était simple et quelques boucles ressortaient dans le dégradé de ces cheveux blonds. Ses boucles d'oreilles en rubis pendant à ses oreilles,  Élise souriait également. Sophie restait sans voix devant le dessin. Il était tellement réaliste et magnifique.

《 - Qu'y a-t-il Sophie ? C'est moche ?, demanda Élise en soutenant son regard.

- C'est trop beau ! Viens,  on va le montrer à papa et maman !, s'écria cette dernière. 》

Élise se leva,  précédée par sa soeur. Les deux jeunes filles quittèrent la chambre et allèrent dans le salon. Sa mère était assise sur le canapé, lisant un grand classique du roman : Dracula. Son père était sur l'ordinateur, jouant sûrement au Solitaire. Leurs deux regards croisèrent ceux des soeurs. La mère se leva et fut bientôt suivie par son mari.

《 - Élise,  et ben en fait,  elle a fait un super dessin !, dit-elle, fière.

- Oh ! Mais c'est super ! Montre nous, tu veux bien ?, demanda sa mère. 》

Élise leur tendit son oeuvre et ils la regardèrent,  comme stupéfaits. Ils étaient figés devant ce dessin si réaliste. Sophie était toute contente devant l'étonnement de ses parents.

《 - C'est vraiment extraordinaire Élise,  tu as un réel talent pour le dessin !, s'exclama son père.

- Je pense exactement la même chose, déclara sa mère. 》

Un petite sonnerie dérangea ce moment si fabuleux. Élise posa son oeuvre sur le canapé et courrut ouvrir à la porte. Elle la déverrouilla et l'ouvrit. Ces yeux verts se posèrent immédiatement sur ceux de la jeune fille qui était énervée mais aussi terrifiée. Elle jeta un coup d'oeil à sa famille en leur faisant un clin d'oeil. Élise se glissa à l'extérieur en compagnie du Lostines. Celui-ci restait de marbre, même s'il fixait de temps à autre le cou de la jeune fille.

《 - Que veux-tu ?, demanda Élise.

- T'avertir que ceux là-dedans risquent gros en restant à tes côtés, affirma-t-il en montrant du doigt la maison. 》.

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