-Interlude-

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L'interlude est ce passage en musique où votre film décide de vous laisser le temps d'aller asticoter votre voisin, manger ou assouvir tout autre besoin naturel. Ici cela qualifie le fait que je vous laisserais le temps de passer vos examens si vous êtes étudiant ou lycéen ou de profiter des jours fériés pour les plus âgés.

"Diantre pourquoi cela ? Quel dessein véritable caches-tu en ton sein exécrable personnage allumant la flamme de l'espoir pour mieux l'étouffer ?"  Ois-je -du verbe ouïr- en me délectant de café. Vous avez bien saisi cet interlude contient bien plus que l'annonce de mois sans moi mais aussi un bonus. Je m'en vais le dérouler pour vous ! Car oui en tout bon Lycomede que je suis, je possède mes bonus et malus sur des rouleaux, en effet je ne risque pas de manquer de papier toilettes !

Cette blague scatologique n'aurait pas été reniée par Rabelais.  

Toujours présents ? Bien. Jouvenceaux, jouvencelles, damoiseaux et damoiselles, alors que je corrigeais quelques fautes sur ce recueil car comme à l'ordinaire je ne me prends ni au sérieux ni ne me relis, je remarqua une chose bien singulière. J'avais brossé au travers de ce recueil n'ayant pour but premier que le rire, un tableau bien monodimensionnel de deux époques: le XVIII et le XIX. Pour l'un il n'était incarné que par notre Sade et pour l'autre voyant le premier vieillir, il était défini comme un siècle pudibond avec des traductions dépassant l'entendement pour un latiniste, une comtesse rétrograde, interdisant les Fleurs du Mal, aux poètes railleurs, talentueux dont la société n'avait cure. Quant à l'Antiquité n'en parlons même pas (prétérition subtile) celle-ci subit de ma part un manque cruel de contexte, je n'entretenais la memoria chère à son cœur.

Ainsi donc j'ai pris une décision face à ce traitement grossier de l'Histoire ! Celui de continuer dans cette voie en vous présentant une chanson composée pour la mort de Philippe d'Orléans. Et je peux vous le dire sans rougir, les chansonniers de l'époque remettraient en place les humoristes actuels question satire.

Je vous laisse constater par vous-même:

"Philippe est mort la bouteille à la main ;
Le proverbe est fort incertain
Qui dit que l'homme meurt comme il vit d'ordinaire ;
Il nous montre bien le contraire,
Car s'il fût mort comme il avait vécu
Il serait mort le vit au cul."

Ah là là, belle époque que celle du manque de respect. Depuis Philippe de Macédoine, les Philippe on la vie dure et bien des opposants. Pour remonter le moral aux détenteurs de ce prénom, j'ai l'extrait qui conclut bien ce bonus, il redonne foi en l'humanité et se trouve gravé dans nos mémoires.

 Il est bien sûr question de cette pépite du cinéma:



Comment ça puéril ? Je ne vous permets pas.

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