ThePowerOfWords (OS Larry Stylinson)

Part 1

Lorsque mon réveil sonna ce matin-là, je fus pris d'une soudaine pulsion. Malheureusement pour ce dernier, il ne survit pas à la force de mon poing!

-Oups, dis-je d'une voix encore endormie.

C'est alors que la porte de ma chambre vola pratiquement en éclat quand une tornade blonde entra.

-Harry! Debout, tu vas être en retard! Oh non, ne me dit pas que tu as encore fracassé un autre réveil. Maman va être furieuse de devoir en racheter un nouveau encore.

-Pffff, elle les déduit de mon argent de poche donc ce n'est pas vraiment elle qui les rachète hein! Lui répondis-je en grognant, la tête toujours cachée sous l'oreiller. Il devrait sérieusement penser à en construire en béton.

-Mais on s'en fou de qui les achète, si tu te levais lorsqu'ils sonnent au lieu de les détruire, tu serais peut-être moins souvent en retard et je ne serais pas obligé de venir te lever du lit. Dit-elle en me tirant par les deux jambes. Et s'ils seraient faits en ciment, c'est les os que tu t'exploserais. Ajouta-t-elle en y mettant plus de force.

Je mis toute la résistance que je pus en m'accrochant aux barreaux de la tête de lit et grognai encore une fois. Je me décidai enfin à me mettre debout lorsqu'elle me priva de ma couverture douillette et que je me mis à greloter de la tête aux pieds. Elle me regarda avec un sourire satisfait et balança la couverture de gauche à droite pour me narguer.

-Tu es sadique, lui dis-je avec les yeux encore à demi clôt.

-Je sais, me répondit-elle, son sourire s'élargissant.

Je m'approchai d'elle, un sourire malicieux apparaissant sur mes lèvres, passai mon bras autour de son cou pour l'empêcher de bouger et plongeai mes doigts dans ses cheveux pour les décoiffer avant de l'embrasser sur le front.

-Arggggggggggggg, je vais te tuer Harry, je viens de passer quinze minutes à les coiffer. Imbécile!

Elle me jeta ma couverture à la figure alors qu'elle sortait, sans doute en direction de la salle de bain. Je haussai les épaules et je revêtis un jean slim noir et une chemise à carreaux blanche et bleue avant de me diriger vers le miroir. Je domptai légèrement mes boucles éparpillées et descendis au rez-de-chaussée pour prendre mon petit déjeuner.

-Bonjour mon chéri, entendis-je ma mère s'exclamer lorsqu'elle me vit.

-Coucou maman, lui répondis-je tout en l'embrassant sur la joue.

-Dépêches-toi de manger, ton premier cours est dans moins de vingt minutes si je me souviens bien?

-Oui, je sais, ne t'inquiètes pas! Je vais manger en chemin, lui dis-je.

-Ta sœur va t'accompagner, ça te fera économiser du temps.

-Quoi! Nonnnnnnnnn! Cria cette dernière.

Je me mis à rigoler avant d'attraper mon déjeuner, emballé minutieusement dans un sac de papier et me dirigeai vers l'entrée pour enfiler mes converses.

-Gemma, s'il-te-plaît, cesse de faire l'enfant et conduit ton frère à l'université, allez!

Elle ronchonna et j'eus droit à un coup d'épaule lorsqu'elle sortit en trombe de la maison. Je me dépêchai de terminer de lasser mes chaussures, attrapai mon sac et couru vers la voiture déjà en marche et qui reculait dans l'allée. «Sale peste», me dis-je.