Temps électrique

7-

- J'en peux plus. On se fait du mal. Regarde nous, où est ce qu'il est passé le temps où on s'aimait ?

Touché. Mon cœur se fendait un peu plus, à la limite de se briser. Mais je rassemblais le peu de force qui me restait pour l'affronter.

- Le temps où on s'aimait il est toujours là. On a la vision un peu brouillée, mais si tu restes, je te promets que tout s'arrangera, que les nuages s'en iront et qu'il fera soleil à nouveau.

Elle commençait à perdre pied. Mes paroles là touchait. Je voulais qu'elle cède. Je voulais qu'elle reste. Parce que j'avais besoins d'elle, et que sans elle je n'étais plus rien. Elle était ma famille, ma femme, ma meilleure amie. Elle avait tout ses rôles dans ma vie pour me permettre de tenir.

C'était devenue rapidement mon pilier dans ma vie, un point de repère. Elle avait éclairé le chemin sombre où je me perdais. Et j'avais peur de replonger dans cette nuit noire, et je n'aurais plus la force d'en sortir. Alors oui, j'étais dépendant, c'était ma drogue. Je n'avais pas honte de dire qu'elle représentait tout, que sans elle je n'étais plus grands choses. Elle représentait tout ce que j'avais fait de bien dans ma vie. Elle était ma fierté.

Comment lui dire que ses paroles me faisait l'effet d'un poignard et que tout se brisait à l'intérieur ?

Je l'aimais, je la voulais, mais je n'avais pas l'impression que c'était suffisant pour elle.

Mais qu'est ce que je pouvais faire de plus ? J'avais déjà tout fait pour elle, du moins c'est ce qu'il me semblait. Je ferais plus si il me le demandait. Parce qu'au fond, je ferais tout pour elle.