Un aveu

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Ce chapitre contient des scènes explicites, destiné à un public majeur et averti. Je suis responsable de ce que j'écris pas de ce que vous lisez.

Silas,

Je ne perds pas une minutes de plus à vérifier sa sincérité, maintenant je veux juste officialisé tout ça. Dans un lit. Le mien de préférence.

Je nous y transporte instantanément en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Sur place, je m'écartes de quelques centimètres de Kiera, afin d'essayer de reprendre ma respiration et de conserver un semblant de calme.

Je tremble d'impatience, j'ai tellement besoin d'elle, de la toucher, la caresser  et de me perdre en elle.

Mince, mes pensées ne m'aide absolument pas à me calmer, je m'imagine déjà en elle, et, rien qu'à  cette pensée j'ai faillis venir dans mon pantalon.

Je n'ai pas besoin de regarder Kiera pour savoir qu'elle est dans le même état que moi, je l'entends respirer rapidement, je ressens son désir par le lien.
Ce désir qui attise le mien déjà difficilement contenu, je ressens sa peur également et ses doutes, que je m'empresse d'essayer de faire disparaître en l'embrassant avec tout l'amour que je ressens pour elle.

Et c'est lorsque je ressens une infime  sensation, légère, mais pourtant bien là, totalement différente de la mienne, que je perds définitivement le contrôle...
Je n'oses pas vérifier ce que j'ai pensais ressentir à travers le lien, par peur d'être déçu, de m'être trompé, mais je suis sûr que cette agréable chaleur qui a enveloppé mon coeur, n'est autre que l'amour que Kiera me porte.

Oui, je suis sûr d'avoir ressentis son amour pour moi. Et cela me met dans tout mes états.

Sans perdre une minute de plus, je repousse doucement Kiera sur le lit derrière elle, m'allongeant au dessus d'elle au fur et à mesure, tout en prenant garde de ne pas l'écraser sous mon poids.
Aucun de nous deux n'osons parler, seul nos souffles et le bruit de nos baiser raisonnent dans la grande pièce.

Elle semble tellement fragile, ainsi allongée sous moi, les joues rougies par le désir, ses longs cheveux blonds étalés autour d'elle, ses lèvres meurtries par les miennes.

Cette image décuple toujours plus le désir que je ressens pour elle, je n'hésites pas une seconde de plus à lui retirer la robe d'été bleu qu'elle portait aujourd'hui, la laissant en sous-vêtements en dentelle noir que j'ai mis à sa disposition.

-Si parfaite.... murmurais-je malgré moi.

Elle me sourit tendrement avant de se crisper légèrement, je paniques lorsque je ressens une grande angoisse émaner de Kiera.
Changerait elle d'avis? Je ne sais pas si j'arriverais à m'arrêter maintenant que son corps presque nue est allongé sous moi, sur mon lit.

-Silas, je dois t'avouer que...
Elle hésite avant de continuer. ...Je n'ai jamais ... elle rougit me laissant comprendre la suite de sa phrase.
Et là j'avoue que c'est moi qui ai honte lorsque je lui répond, car cette aveu risque de me coûter sa confiance...

-Je sais princesse, c'est moi qui ai voulus qu'il en soit ainsi, ils étaient tous indigent de toi.
Et il était absolument hors de question qu'un autre homme touche ce qui m'appartenait, mais ça je n'allais pas lui dire à voix haute.

Elle semble surprise pas ma déclaration mais je ne lui laisse pas le temps de comprendre n'y même du réfléchir, que je l'embrasse avec passion.
Cette annonce pourrait la faire changer d'avis, elle devait connaitre la vérité, mais je ne refuse que cela change quoi que ce soit entre nous. Je ne regrettes pas et ne regretterais jamais d'avoir éloigné ces  hommes de ma femme.

Kiera me rend rapidement mon baiser tout en retirant ma chemise, c'est à ce moment que je me rends compte qu'elle est pratiquement nue alors que je suis encore totalement habillé.

Je remédie rapidement à ça, en retirant la totalité des vêtements que je portes le plus rapidement possible tout en laissant à Kiera le loisir de m'admirer.
Je ne suis pas parfait c'est sûr, mais je suis parfait pour elle tout comme elle l'est pour moi, alors je n'ai aucune gêne à être totalement nu devant elle.

Lorsqu'elle rougit en détournant le regard, je remonte immédiatement sur mon lit et me calle entre ses jambes tout en ramenant son visage vers moi.

-Tu peux me regarder, tu peux me toucher. J'aime quand tu me regarde j'aime quand tu me touches.
Quoi que tu me fasses, j'aimerais.
On a été créée de façon à être complémentaire Kiera, je suis tout ce que tu pouvais désirer, et tu es tout ce que je désire. Alors regarde moi.  Regarde moi quand je serais en toi. Regarde moi lorsque je te ferais jouir.

Je la regarde dans les yeux pendant que je lui retire le dernier bout de tissus qui me sépare de sa féminité.
J'en profites pour vérifier qu'elle est assez mouillée pour moi, et je suis plus que ravie lorsque je découvre à quel point elle est trempée.
Kiera étant de nature timide, je sais qu'elle serait très mal à l'aise si je mettais ma tête entre ses cuisses, je réserve ça pour une prochaine fois. De toute façon, je suis incapable de tenir plus longtemps.

Et c'est toujours en la regardant droit dans les yeux que je commence enfin à entrer en elle.
Je ne la quitte pas du regard lorsque je sent cette résistance prouvant qu'elle n'as jamais connu un autre homme que moi.
Mon torse se gonfle de fierté et mon coeur se gonfle d'amour lorsque je brise cette barrière.
Enfin! Elle est si serré autour de moi, que je sens déjà des palpitations parcourir mon corps.

-Ça va ? Lui demandais-je

Je ne pensais pas qu'elle serait si serré j'ai peur de lui faire mal. Mais elle me rassure immédiatement en hochant la tête et en me demandant de continuer.
Alors je bouge enfin, ressentant chaque centimètre de son intimité enserré ma virilité à chaque mouvement que je fait.

C'est si bon d'être enfin en elle, je la sent se détendre petit à petit au fur et à mesure des minutes que nous passons à bouger ensemble, au rythme de nos baisers et de mes coups de reins .
Lorsque je vois une rougeur qui s'étend petit à petit, partant de sa poitrine et remontant jusqu'à ses joues que je sais qu'elle va bientôt explosé.
Alors j'accélére le rythme de mes hanches, retenant les siennes afin de l'emmener au plus près de moi, pour m'enfouir le plus loin possible en elle.

Et lorsque je sens son intimité ce contracter, encore et encore, en enveloppant la mienne comme ci elle n'allait jamais la laisser sortir, que je perdis le contrôle à mon tour et vint en elle. Une manière comme une autre de marquer ce qui m'appartient.

Quelques minutes plus tard allongé dans le lit, Kiera au creux de mes bras,  la lumière de la lune de reflétant sur son visage, j'ai su que j'allais enfin pouvoir la combler et lui offrir tout ce qu'elle méritait, car elle commençait enfin à m'accepter, à m'aimer même, faisant de moi l'homme le plus heureux des Enfers.
Et c'est sur ces douces pensées, que je réveillait Kiera afin de lui faire l'amour une fois de plus. Et deux autres fois encore cette nuit là.

Silas, Le Prince Des Ténèbres (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant