Le commencement ( Point de vue Iris)

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Alors euuuuh, j'introduis rapidement le truc
En fait, j'ai commencé à écrire ça en partant d'un délire
Puis
Ça a donné ça
Ce mélange un peu bizarre entre poésie, nouvelle et textos
Oui, c'est un mélange étrange
Je voudrais avoir vos avis ou critiques dessus d'ailleurs
Parce que, je sais que c'est très simple
Ça avait même pour volonté d'être simple
Mais compliqué à la fois
Un peu comme l'amour en fait
Bref
Après cette intro beaucoup trop longue
Bonne lecture :3

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Dix heures du mat', samedi
Tu bailles, tu t'étires mais t'es pas seule dans ton lit
T'ouvres brutalement les yeux, la lumière brûle
Tu t'habitues et là, tu vois ton pull
Sur le sol, à côtés des fringues froissées
T'as trop bu hier soir
Et maintenant, t'as l'cafard
Tu te souviens pas, non, t'arrives pas à te rappeler
Vraiment, pas de nom, pas d'visage
Pour une fois, tu penses que t'aurais dû être sage
Ton cœur bat à tout casser quand, pour mesurer l'ampleur des dégâts
Tu soulèves les draps et, un bout de dos, un bout de nuque, tu vois.
Oui, tu vois et tu comprends
Et t'as peur, t'es à deux doigts d'appeler Maman
Car sous les draps que tu soulèves
Tu vois, et ça y est, tu te rappelles, elle s'appelle Eve.
Eve, merde, une fille.
Alors ça c'est la première fois que ça arrive
Tes yeux sont attirés, curieux. Dans son dos, un pendentif qui brille
Et tes souvenirs, ça les ravive.
Et tu les revis, tu rougis et en même temps
T'as envie de plus, c'est épatant.
Tu veux encore la toucher
Maintenant que t'es sobre et que tu pourras t'en rappeler.
Savoir quelle sensation ça fait
Un corps de femme entre les doigts, entre les bras
Tu regardes les cheveux défaits
Deux corps, deux femmes, sous les draps.
Et des yeux, tu dévores
Chaque parcelle du corps
Nu, devant toi
Et t'as du mal à croire que t'es vraiment sous ton toit.
C'est vrai, un corps de fille, c'est tellement beau
Tu suis la courbe du dos
Retrace du bout des cils, le long d'la peau,
Les formes que tu peux voir et t'as plus les mots.
La légère cambrure au creux du bassin,
Les doux renflements plus haut qu'on devine
Être le tout juste commencement des seins
Et son corps, de tes pupilles, tu redessines.
Tes yeux sont aventureux aujourd'hui
Ils descendent sur la peau qui sent la nuit,
Les fesses musclées, rondes, bronzées
Les jambes lisses, longues, parfaitement épilées.
Elle grogne et se retourne de l'autre côté
Tu sais pas exactement pourquoi mais tu te sens mal à l'aise de l'avoir regardée
Tu te detournes mais finit par y revenir
T'as pas envie de fuir.
Tu veux la bouffer des yeux,
Tu te dis que les hommes savent eux
Mais peut-être pas, au fond
Parce que devant elle, toi, tu fonds.
Le visage angélique, une poupée
Tâche de rousseur, cils maquillés
Peau blanche tachée, le maquillage a coulé
Les cheveux roux, coupe carrée.
Cou fin, épaules rondes
Bras minces, mains de pianistes
Petit poignet, bracelets de féministe
Doigts élancés, vernis en forme d'ondes.
Poitrine ronde, oui, seins auxquels tu voudrais boire
Doucement, tendrement, les soupirs
Mais pour l'instant tu ne fais que voir
Les formes, avec ce drôle de sourire.
Ses seins ronds, fermes, blancs, ça t'attire irrésistiblement
C'est dingue comme c'est beau, avec cette partie plus foncée
On dirait presque une œuvre que Dieu aurait créé
Et qu'il aurait posé là, volontairement
Pour que t'ai le plus doux des réveils
Ventre plat, abdos presque visibles
Sur la hanche, une citation, t'en es pas sûre mais tu crois que c'est la Bible
T'as bien fais d'y aller, à la soirée de la veille
Les femmes peuvent être si belles
Tu continues ton enivrante descente
Passes sur les cuisses tentantes
Tu vois pas un truc que t'aimes pas chez elle.
Tu remontes un peu, craintive,
T'as un peu peur de ce que tu vas voir
Hier vous étiez sûrement dans le noir
Mais aujourd'hui, t'es reveillée, oui, t'es plus vive
Et ce que tu vois, ça te coupe la respiration
C'est attirant, c'est bien mieux que ce à quoi tu t'attendais
On dirait un temple qui, il te faut l'avouer, sur toi comme sur d'autres, exercerait
Une tendre fascination.
Elle ouvre ses paupières
Tu plonges instantanément dans un océan vert
Les pupilles de jade
Sur toi, et soudain, tu te sens fade.
Elle rit.
C'est poétique, c'est joli.
Ça s'élève dans la chambre
Alors que le soleil dessine sur le marbre
De la peau, des ombres et des creux.
Et t'as envie de les recopier du doigt, ça en devient affreux.
T'as jamais autant désiré quelqu'un.
" C'est rassurant, apparemment t'aimes ce que tu vois hein "
Elle interrompt le cours de tes pensées
Instantanément, tu sens tes joues chauffer
Tu la vois sur son épaule se redresser
Et sens soudain sur tes lèvres les siennes se poser
Tu te rends  compte
Que t'as pas encore analysé
Sa bouche qui est maintenant sur la tienne pressée
Et qui a fait s'envoler toute ta honte.
C'est un long baiser
Qui finit de briser
Les dernières barrières que tu t'étais posées
Tu te laisses enivrer
Par le parfum
Le goût de miel
T'en as eu plus d'un
Mais avec elle
C'est différent
Plus doux
Plus fou
Et plus cohérent en même temps
Vos mains s'affairent
Vous avez des heures
Mais vous êtes pressés
De découvrir de nouveau ce corps déshabillé
L'amour avec une femme, c'est vraiment spécial
Pas comme avec ces mâles
Brutaux et dominants
L'amour avec une femme c'est vraiment... plaisant
Non, parfait, fantastique
Incroyable, magnifique.
T'arrêtes de penser au moment exact où ses doigts glissent plus bas
T'aggripes un peu les draps, tu t'en souviendras cette fois.
Après l'amour, elle a l'habitude de chantonner
Et tu t'endors, bercée, par les paroles murmurées.
Ses mains sur toi remontent la couverture tombée
Quand tu te lèves, à midi, une tasse de café est posée à tes côtés
Avec son numéro de téléphone, à elle
Et son souvenir déjà te hante
Et, dans ton appart' d'étudiante
Y a quelque chose qui flotte. Une odeur de nuit et de miel.



La naissance d'une roseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant