•Let me love• || p.jm

•Chapitre 1• Meilleur ami

Je profitais joyeusement de la chaleur de mes couettes quand soudain...un bruit strident retentis. Le serviteur de Satan annonçait le début de l'enfer. Je me saisis de ce démon et l'envoyais joyeusement valser dans le mur tel une météorite. À mon plus grand damne le réveil n'eût aucune égratignure.
CE N'EST PAS UNE BLAGUE CE RÉVEIL ET BEL ET BIEN UN DÉMON.

Je tentais, j'ai bien dit tentais de sortir de mon lit. Je passais une jambe ors de ce nid de chaleur, et essayais de m'en extirper, sauf que quelque chose me frappa, le froid,
glacé comme la banquise des petits pingouins...tient en parlant des pingouin, c'est vrai qu'ils n'ont pas de genoux ?

Non non, là n'est pas le sujet ! Revenons à ce froid absolument glaciale, je vous assure que je n'exagère rien, étant donné que nous sommes en hiver, il fait au moins -10° dehors, et étant donné que l'isolement de ma chambre est aussi efficace qu'un bout de carton et que nous n'avons pas encore allumé le chauffage, Il doit faire 3° à tout casser...
Donc je n'arrivais pas à sortir malgré ma bonne volonté...hum hum.

ALORS QU'ON NE VIENNE PAS FAITE CHIER POUR ALLER AU LYCÉE.

Ceci est une excuse car je n'ai absolument pas envie d'aller en cour ? Absoooolument pas héhé..~

-PUTAIN ON SE LÈVE LÀ DEDANS !

Une voix féminine retentit, les bruits que j'entendais l'accompagnant m'indiquais qu'une personne arriver en direction de ma chambre...non, attendez... Pas une mais deux personnes ?! Ni une ni deux je flippe. Plus vite que Sonic j'attrapais ma couette et et me planquais sous mon lit. Le grincement de la porte m'annonçais le moment de vérité : je retins ma respiration dans l'espoir que cette action me rende invisible ou efface totalement ma présence.

-Mais elle est où ? La voix de ma grande sœur était choquée, elle devait penser que j'étais déjà partit ce qui à ses yeux est encore plus improbable qu'une endive qui danse. Mais...POURQUOI LES ENDIVES NE POURRAIT PAS DANSER ?! C'EST A CAUSE DES GENS COMME TOI QUELLES SONT JUSTE BOUFFÉES, CES ENDIVES ELLES ONT SÛREMENT UN RÊVE UNE FAMILLE ET BAH NON C'EST DES ENDIVES ET ELLES NE PEUVENT DONC QU'ÊTRE MANGÉ. Sale racendive tch...

-Désolé Jimin, elle est déjà partit, Elle rigola légèrement d'un rire assez cruche pour le jeune garçon. Je ne pensais pas qu'elle partirait sans prévenir, ou qu'elle partirait tout court. J'aimerai bien venir avec toi à la place mais je commence plus tard.

-Ce n'est pas grave, ce sera pour une fois. Il sourit, et chuchota plus bas quand elle sortit de la chambre.

-Ouais c'est ça ta gueule.

Cette violence.

J'ouvre grand les yeux over choqué de la conduite irrespectueuse de mon ami d'enfance. Enfin j'ai l'habitude maintenant de sa double personnalité, même si j'avoue qu'il me fait bien flipper des fois avec son super jeu d'acteur.

Je le vis soudain s'approcher dangereusement en direction de mon lit, alias ma planque, puis s'arrêter juste devant me laissant devant moi un panorama sur une paire de chaussure, ce qui me fit vivement paniquer. Une tête sauvage de Jimin surgit soudain me regardant d'un air neutre presque blasé. Comment il a deviné ?

-J'en étais sûr...ricanât-il

-Eum...Bonjour...?

-Tu as vraiment cru me planter malgré le fait que ce sois toi qui m'ais harcelé pour que je vienne te chercher ?

Son faux sourire d'ange et sa fausse gentillesse dans sa voie m'effrayais. Je tremblais presque devant le destin funeste qui se dessinait petit à petit devant moi. J'essayais de feindre l'ignorance.

-Moi ? nan jamais...j'étais justement en train de m'habiller pour te rejoindre ! tu peux partir devant. Je rigolais légèrement, vous voyez ce rire qu'on peut lâcher quand on sent qu'on est dans la merde ? bah c'est celui là.

-Vraiment ? Il m'arracha d'un coup ma couette me laissant découvrir avec joie les merveilles du froid d'hiver.

-NAN PAS ÇA ! Je me recroquevillais en position fœtale sous mon lit. Voyant que je ne daignais pas de sortir il attrapa mon pied et me tira violemment avant de me déposer en toute délicatesse sur mon lit. Notez l'ironie.

Un sourire digne de Satan orna son visage, était il de mèche avec mon réveil ?!

-Je te torturai bien pour te faire regretter tes actes mais, Jimin regarda sa montre, Je crains que je n'ai pas le temps. Son expression se fit glaciale d'un coup.

-Maintenant habilles toi putain.

Je gonflais les joues tel  la gamine que j'étais.

-Pas question.

Il arqua un sourcil avant de s'avancer dangereusement vers moi et de m'enlever lui même mon haut de pyjama.

-OK OK C'EST BON JE VAIS LE FAIRE.

il sourit avant de me tapoter la tête comme on aurait pu le faire à un chien.

-Tu vois quand tu veux.

-Nianiania connard marmonnais-je

-Hum tu disais ?

-Waw un poney bleu

-Je préfère ça, il sortit enfin de ma chambre et profitais qu'il soit de dos pour lui faire un gros fuck. J'attrapais mon coussin et frappais cette pauvre victime innocente de toutes mes forces m'imaginant la tête de cet idiot à la place.

Je soupirais et me laissais tomber sur mon lit. Jimin...espèce de Pabo. Je soupirais une énième fois. Je daignais enfin m'habiller et le fis en quatrième vitesse pour me dépêcher de le rejoindre, craignant de subir sa colère.

-Aller on y va.

-Mais j'ai pas mangé ?! Je le regardais outrée. Non non non et re non, je ne peux pas vivre sans manger je vais mourir si je pars sans donner ce que réclame de droit mon estomac ( qui au passage ne se cache pas faire du bruit)

-Il fallait te lever plus tôt, Malgré mes protestation et mes débattements il me sortit dehors sans aucune difficulté.

-Sur le chemin-

-Tu comptes bouder encore longtemps ?

-C'est de ta faute espèce de tyran...chuchotais-je.

Jimin soupira d'agacement avant d'ouvrir son sac et d'en sortir une brioche.

Il me la fourra dans les mains et me fit une pichenette sur le front. Avant de m'offrir pour la première fois de la journée un doux sourire.

-Tu ne changeras jamais...

Il se retourna et continua sa route. Je mis une main sur mon front massant l'endroit qu'il avait touché plus tôt. Jimin ne prend jamais de nourriture pour aller au lycée. Il avait prévu dès le début que je n'allais pas me lever. Je regardais songeuse sa silhouette parfaite, pabo...comment veux tu que je réagisse quand tu me fais des coups comme ça ?

J'ai un meilleur ami chiant et super à la fois. C'est un véritable tyran légèrement sadique sur les bords, et pourtant il est toujours là pour le boulet que je suis même pas capable de se gérer seule.

Je m'appelle Hyun-Ae, Et j'aime à sens unique mon meilleur ami.