chapitre 6

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Je m'avance vers elle mais des cris se font entendre derrière moi.
Les enfants étaient sortit, je lance un regard furtif à Julie qui elle cherche désespérément quelqu'un.

J'aperçois ma soeur son sac à dos sur son épaule et ces tresses tombant de chaque côtés de ces épaules.
Elle me fait de grands gestes en souriant et parle à son professeur.
Elle court vers moi et me serre avec la petite force qu'elle a dans ces bras, je ne l'ai pas vu depuis quelques semaines, elle était partit en colonie de vacances et n'est revenu que depuis hier.
Je dormais déjà à son retour.
Elle se détache de moi en souriant et levant la tête vers moi.

- Tu m'as manquée Sulivan !
- Toi aussi Anne.
- Je peux allez dire au revoir à mon amie avant de partir ?
- Vas-y, je te suis.

Elle sourit puis prend ma main pour m'accompagner jusqu'à son amie.
La petite fille remarque la présence de Anne et court jusqu'à elle.

- C'est grand ton frère ?
- Oui ! Et toi c'est ta grande soeur ?

Une fille arrive derrière la petite fille face à Anne.
C'est Julie.
Elle relève le regard vers moi, son regard inspirée de la panique.
Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi, après toi je ne lui ai rien fais, je ne l'as connais que depuis aujourd'hui.

- Oui ! C'est Julie !
- On y va Margot ?
- D'accord, à lundi Anne !

Elle lui fait un geste de la main avant de partir au côté de Julie.

- Tu as vu, elle est gentille ma copine ?
- Oui très.

Je prends la main de Anne y compris son petit cartable et nous marchons jusqu'à la maison.

- Pourquoi la soeur de Julie avait l'air d'avoir peur en te voyant ?
- Tu trouves qu'elle avait peur ?
- En tout cas, elle ne voulait pas te voir.

Même ma soeur l'a remarquer.
Mais Anne a beau être une petite fille jeune, elle comprend vite les choses.
Ce qui me surprendra toujours d'ailleurs.

- C'est là !

Elle me lâches la main pour courir jusqu'a la porte d'entrée de la maison.
J'ouvre la porte, elle sautille puis se dirige vers la cuisine.

- Tu veux manger quoi pour le goûter ?
- Une tartine avec du beurre !

Je souris puis pose son sac à côté de la cuisine, je sors le pain et le beurre en attendant qu'elle dépose son sac dans sa chambre.
Elle redescend et s'assoit sur une des chaises.

- Et voilà !
- Merci Sulivan !

Elle prend la tartine de mes mains, je range ce que j'ai sortis puis m'assoit à ces côtés mon téléphone en main.

- Elle était bien ta journée ?
- Oui, on appris beaucoup de choses !
- Alors c'est bien.

Je lui souris, puis me concentre sur mon téléphone.
Seb était entrain de me parler de sa voisine de classe.

- Elle m'a dit qu'elle était le genre de personne timide et que c'est pour ça qu'elle ne me répondait pas en cours.
- Tu l'aimes bien alors ?
- Elle à l'air plutôt cool comparer a ce matin où elle ne m'adressait pas la parole.
- Je vois, je vois.
- Et toi, ta voisine, tu sais pourquoi elle ne t'aime pas ?
- Je dois m'occuper de ma soeur, à lundi Seb.
- C'est ça, fuit la conversation Sulivan.

Je déverrouille mon téléphone et le pose sur la table.

- Je vais colorier !

Elle sautille et monte dans sa chambre en courant.
Je me retrouve donc seul dans la cuisine.
Je monte dans ma chambre et range un peu mes affaires.
Enfin « range » c'est juste pour m'occuper, je déplace juste des affaires qui traîne sur ma chaise de bureau.

Il devait être vers 21h15, la porte claque, ça doit être ma mère.
Je descends lui dire bonjour, elle a des sacs remplirent de nourriture.

- Salut maman !
- Bonjour mon chéri, tu veux bien m'aider ?

Je lui prends deux sacs qu'elle avait dans la main et les pose sur la table de la cuisine.

- Vous avez manger ?
- Oui, désolée on ne t'a pas attendu.
- Vous avez bien fait. Anne est contente de son premier jour ?
- Oui, très.
- C'est super ! Bon, je vais ranger les courses.
- Tu as besoins d'aide ?
- Non, non, ne t'en fait pas.

Je lui souris puis remonte dans ma chambre.
Je prends mon ordinateur dans la volé, m'allonge sur mon lit et je regarde une série que j'avais déjà commencer.

——

Une lumière me réveille.
J'ouvre légèrement les yeux, je n'ai pas fermer mon store hier.
Je regarde mon téléphone, 6:45.
Qu'est ce que je fais debout à cette heure là ?
Je repose mon téléphone mais il s'allume d'un coup.
Je le prends et ouvre un peu plus les yeux pour voir ce que le message dit.

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