Juste avant...

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Génération du désespoir,
Vie, passions perdues dans un soir,
Sans une lueur dans les regards,
Avancent l'esprit dans le brouillard.

Une braise chauffe la pièce,
Heureuse d'accueillir en son cœur,
L'hôte, qui avec grande tendresse,
Veillait la chaleur du bonheur.

Puis, l'étincelle se nourrit,
Grandit, et réchauffe la nuit,
Dévore l'hôte assoupit,
Qui, en silence lâche un cri.

Génération du désespoir,
Vie, l'esprit dans le brouillard,
Sans une lueur dans les regards,
Avancent, passions perdues dans un soir.

Le jour chasse vite la nuit,
Les heures elles, effacent les pleurs,
La folie rêvasse et les épies,
Guettant la brèche de sa peur.

Fréquemment un nouveau teint blafard
Recolore mon esprit épare ;
Elle, il, se cache comme un cafard.
On ne la aperçu nulle part.
Elle est toujours dans ce cauchemar,
La couleur que je ne peux pas voir.
Quand s'arrêtera-t-il de pleuvoir,
Quand comprendront-il qu'il y en a marre ?
Brûlant du mal, mon crâne sépare
Chaque tours de phrase en quatre quarts.

Désespoir, désespoir, désespoir, désespoir...
Dans un soir, dans un soir, dans un soir, dans un soir...
Les regards, les regards, les regards, les regards...
Le brouillard, le brouillard, le brouillard, le brouillard...


RébellionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant