Les cavaliers universels [TERMINEE]

7. Balade dans Capitalia

Syna regarda une dernière fois Sindar caché dans les ruelles.

-Ne t'en fais pas dragonnière. Ton dragon ne risque rien ici, je laisse même Jonas ici. Rassura Calion.

-Très bien le Blond, on y va. Rétorqua-t-elle. 

Le groupe d'amis entrèrent dans le rue commerciale de Capitalia qui était immense. Calia emmena ses amis faire toutes les boutiques qui lui tombait sous la main. Alizée soupira silencieusement mais cela n'échappa pas à Syna avec son ouïe performante. Elle sourit à la sirène qui haussa les épaules. Dans la boutique, les garçons s'étaient assis alors que les filles faisaient un tour dans les rayons. Rosa et Calia étaient concentrées sur la tâche de se trouver de nouveaux vêtements mais Alizée et Syna regardaient sans envie.

-Je ne suis pas la seule à ne pas aimer le lèche-vitrine ? Dit Syna avec un sourire compatissant.

-A quoi sert les vêtements quand on est une sirène.

Elles rigolèrent quand une odeur délicieuse arriva aux narines de la dragonnière ce qui incita son estomac à appeler à l'aide.

-Je sens une bonne odeur de nourriture. Tu as faim, Alizée ?

-Tant qu'on sort de cet endroit, ça me va.

Syna regarda aux alentours et elles partirent toutes les deux de la boutiques discrètement pour se diriger vers un stand de nourritures. Elles prirent leur plat et allèrent s'asseoir.

-Ton pouvoir t'aide vraiment. Affirma Alizée. 

-Je commence à m'y habituer. Laisse moi deviner, ton pouvoir est l'eau ?

-Oui, c'est logique avec ma nature.

La sirène remarqua le poignet de son amie qui était bandé.

-Tu t'es blessée ? Pourquoi ?

-Oh, c'est...disons...disons que c'est normal. Bégaya Syna. 

-Comment ça ?

-Mon clan était capable d'entrer dans le monde onirique, un monde où tout nos rêves existent. Et nos cauchemars aussi. Les cauchemars blessent les Aeriannes.

-Qu'est-il arrivé à ton clan ? Enfin, si ce n'est pas indiscret.

-Mon clan c'est fait attaqué il y a trois ans. J'ai réussit à m'enfuir, depuis j'ai trouvée un boulot et un appartement. Enfin, jusqu'à maintenant. Tu sais que tu es la première personne à qui j'en parle.

Elles finissent de manger et décidèrent d'aller se promener. Le soleil était au rendez-vous et les filles créèrent un lien. Alizée avait promit à Syna de l'emmener à la piscine des sirènes. Le téléphone de la sirène émit une sonnerie, sa propriétaire décrocha et raccrocha quelques secondes plus tard.

-C'était Calia, on se retrouve devant la fontaine. Je sais où c'est, allons-y.

Elles retrouvèrent le groupe mais Alizée reporta son attention sur le bandage de son amie.

-Syna, tu saignes encore.

-Pourtant la plaie avait cicatrisée...Sindar ! Il doit se faire attaquer !

-On y va.

Le groupe courut jusqu'à l'endroit où ils avaient laissés le dragon. Ce dernier était en mauvaise posture face à un grand loup noir avec des traits rouge (voir média).

-C'est quoi ? Demanda Bran.

-C'est une créature des dieux. Mais que fait-elle ici ? Dit Syna.

Elle interpella le loup qui la regarda méchamment. Syna leva les mains en signe d'apaisement en le regardant dans les yeux.

-Ce n'est pas une bonne idée de le regarder dans les yeux. Conseilla Calion.

Syna ne disait rien et resta immobile. Elle chantonna ce qui apaisa doucement la créature.

-Tu as attaqué ma moitié et l'un des tiens. Que fais-tu ?

Le loup tourna en rond et regarda Sindar pour reporter son attention sur Syna qui n'avait pas bougée. La créature se calma mais ses traits rouge continuait de briller.

-Retourne d'où tu viens, j'en toucherai un mot à ton propriétaire.

Le loup grogna et fit un pas menaçant vers elle mais Haru et Sindar se précipitèrent pour se mettre entre eux. Les yeux de Syna devinrent rouge sang, la créature divine recula et partit en fumée. Les yeux de la dragonnière redevinrent vert et Haru partit.

-Calme toi, ma sœur. Il n'est plus là. Tu parleras à son propriétaire cette nuit.

Le groupe s'en allèrent par le ciel. Calia et Rosa avait achetées des vêtements et les garçons rigolèrent durant le chemin du retour. Alizée pressa l'épaule de Syna et lui sourit timidement. L'académie était visible de leur hauteur et Syna redouta son entrevue avec Lui.