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Le soleil se coucha sur une beauté sans nom,
La neige tapissant de son grand voile blanc
L'étendue de la plaine, sous le ciel d'argent,
Je vis la féerie de ce monde à l'abandon.

Allongée au bord de l'eau voguant au gré du
Vent, j'entendais le bruit de l'herbe dansante
Où se posaient les lucioles éblouissantes
Qui semblaient, elles aussi, dans leur monde, perdues.

Peut importe où mes yeux se posaient dans le ciel,
Ils tombaient forcément sur plusieurs merveilles,
Dont la lune brillante comme du diamant.

Seulement lorsque le vent me refroidissant,
Seulement lorsqu'il fût glaçant, gelant, puissant,
Seulement là, je suis partie, il était temps.

PoèmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant